01/12/2012
La fin du téléphone "filaire" ?
Le téléphone mobile est en train de remplacer le bon vieux téléphone à fil...
Insensiblement, Orange suit les mutations d'usage de la population française. La grande mutation de 1970 (le téléphone filaire pour tous) est progressivement effacée par "le téléphone mobile pour tous".
La révolution de la "4G" pour une fois en est une ! La fin du régime "commuté" au profit du mode "paquet, ou téléphonie sur IP"... ce qui veut dire en clair un véritable réseau informatique mondial, calqué sur le système internet... Les débits "data" se rapprochent de ceux de la fibre !
Le grand souci est celui des fréquences utilisables : plus on monte en fréquence, plus les cellules sont petites, et plus on implante de "mats radio", et plus on déplait aux ennemis des ondes électromagnétiques !
La rentabilité du téléphone mobile est aujourd'hui plus grande que celle de la "fibre", les investissements moindres !
La "4G" est en train de tuer "la fibre"...
4GWikipedia du 1er décembre 2012
En télécommunications, 4G est la 4e génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle est le successeur de la 2G et de la 3G. Elle permet le « très haut débit mobile », soit des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s, voire supérieurs à 1 Gb/s (débit minimum défini par l'UIT pour les normes IMT-Advanced). Les débits seraient en pratique de l'ordre de quelques dizaines de Mb/s, suivant le nombre d'utilisateurs puisque la bande passante est partagée entre les terminaux actifs des utilisateurs présents dans une même cellule radio.
La particularité de la 4G est de ne plus offrir de mode commuté (établissement d'un circuit pour transmettre un appel "voix"), ce qui signifie que les communications téléphoniques utiliseront la voix sur IP (en mode paquet).
La société américaine Verizon a publié des spécifications qui rendent obligatoires les téléphones sachant utiliser l'IPv6 pour utiliser son réseau 4G.
Les opérateurs poussent les feux sur le très haut débit mobile
Les Echos du 30 novembre 2012
Solveig Godeluck
SFR, Orange, Bouygues Telecom accélèrent pour sortir de la bataille du low cost. Mais le déploiement est cher et la remontée des prix incertaine.
Jamais une technologie mobile n'avait été déployée aussi rapidement. Un an seulement après l'attribution des licences 4G, trois opérateurs ont déjà inauguré leurs premiers réseaux. Avec pour objectif affiché de reprendre le dessus sur Free Mobile. Depuis son arrivée en janvier, le numéro quatre du marché les contraint à s'aligner en partie sur ses prix bas et met à mal leur modèle économique. Le rouleau compresseur Orange est en marche. Le 21 novembre, l'opérateur historique a ouvert la 4G aux professionnels à Lille, Nantes et Lyon - Marseille était déjà en test depuis juin. En février, les clients grand public pourront à leur tour profiter de l'Internet mobile à très haut débit dans toutes ces métropoles, plus une dizaine d'autres en avril. La couverture 4G d' Orange sera vraisemblablement de 20 % de la population en avril (40 % fin 2013).
De son côté, Bouygues Telecom a lancé un pilote à Lyon avant l'été. Comme Orange, le troisième opérateur a démarré avec les fréquences hautes du 2.600 MHz, celles qui vont permettre d'intensifier la consommation d'Internet mobile dans les grandes villes. Mais le groupe d'Olivier Roussat, en cash-flow négatif depuis le troisième trimestre, n'a pas les moyens d'investir massivement pour couvrir le pays d'une myriade d'antennes 2.600 MHz. Il en faudrait des milliers, plus le coût du raccordement des stations avec le coeur du réseau, en fibre optique.
Un joker et une inconnue
Une autre solution consisterait à déployer rapidement les fréquences basses en 800 MHz, qui émettent sur de longues distances : un réseau au maillage plus lâche suffirait. Mais cette fréquence « pollue » sa voisine, celle de la télévision. Les trois opérateurs, qui testent ensemble cette technologie à Saint-Etienne, s'attendent à des interférences et à du brouillage d'écrans lorsqu'ils entreront en phase commerciale, au premier trimestre.
Bouygues Telecom, lui, a un joker : le 1.800 MHz. Particulièrement bien doté de ces fréquences 2G, l'opérateur milite pour avoir le droit de les réallouer à la 4G. Ses concurrents s'y opposent, parlant d'avantage concurrentiel indu, voire de « monopole de l'iPhone 5 » (qui ne reconnaît la 4G qu'en 1.800 MHz). Orange a demandé de repousser le lancement d'une telle réallocation au second semestre 2014. Bouygues se dit prêt à démarrer en mars et fait passer le message aux pouvoirs publics : il est vital pour le petit opérateur en difficulté d'exister dans le très haut débit mobile l'année prochaine...
Reste l'inconnue Free Mobile. L'opérateur a obtenu quelques fréquences hautes. Il laisse entendre que ses antennes sont prêtes à émettre en 4G, et qu'il pourrait rééditer le coup de l'ADSL : des débits qui augmentent sans prévenir, et sans hausse de tarifs. Ce serait terrible pour ses concurrents, qui veulent justement recommencer à vendre des abonnements « premium » grâce au très haut débit. Mais le groupe de Xavier Niel livre une partie de poker menteur avec ses rivaux. En réalité, la priorité de Free est de pouvoir relier les taches de léopard de son réseau mobile, qui couvre 37 % de la population mais ne supporte pas 37 % du trafic. Pour lui, dans l'immédiat, l'idéal serait de pouvoir louer la 4G d'Orange.
Commentaires
"Le téléphone mobile est en train de remplacer le bon vieux téléphone à fil..." Vous nous croyez idiots, ou quoi, tout le monde le sait depuis longtemps et VOUS semblez le découvrir seulement maintenant. Il y a belle lurette que les cabines téléphonique disparaissent de nos rues
vous enfoncez encore une porte ouverte !!!
Un bémol cependant et personne n'en parlent. Toutes ces fréquences en augmentation sont une pollution invisible dont personne ne veut mesurer l'impact sur la santé publique.
Écrit par : johan | 01/12/2012
Moi, ce qui me sidère, c'est la fascination qu'exerce sur JBH la moindre nouveauté technique! On dirait un enfant devant un arbre de Noël! Est-ce parce qu'il n'y comprend rien?
Et je me demande ce qu'il va bien pouvoir faire de tout ce temps "gagné".
Écrit par : JPD | 01/12/2012
La pertinence de vos commentaires est de niveau "zéro" ! La mobilité n'est pas le vrai sujet de mon blog, mais le passage en IP (pour les grognards : Internet Protocol). Pour un informaticien, le téléphone mobile devient un véritable ordinateur : vous en verrez les conséquences lors de la généralisation des mobiles 4G !
Écrit par : jeanbart | 01/12/2012
Jean-Berty, j'ai une porte ouverte à enfoncer, tu me donnes un coup de main ?
Écrit par : Warren Piss | 01/12/2012
"La rentabilité du téléphone mobile est aujourd'hui plus grande que celle de la "fibre", les investissements moindres !
La "4G" est en train de tuer "la fibre"..."
ET QUI EST LE JOYEUX TURLURON QUI VEUT COLLER DE LA FIBRE PARTOUT DANS LA PRESQU'ILE?
Écrit par : professeur shadoko | 01/12/2012
Mon p'tit bonhomme, ça fait longtemps que j'utilise mon iphone, rien ne remplace mes ordinateurs.
Vous parlez de passage en IP, ben ça fait longtemps que le passage a été fait. Depuis les débuts du net......
Par ailleurs, j'ai commenté VOTRE commentaire. Si celui-ci n'est pas très pertinent par rapport à l'article que vous copiez collez, mon commentaire est pertinent par rapport à votre petit enfoncement de porte.
Mon neveu jeune ingénieur polytechnitien ET docteur en informatique me dit que ce n'est pas demain que les entreprises voudront passer au tout 4G. Il me signale aussi ceci :
http://www.maxisciences.com/exposition-aux-ondes/les-robin-des-toits-demandent-une-etude-d-039-impact-sanitaire-avant-le-lancement-de-la-4g_art20679.html
aucune étude réelle n'est faite et c'est ce qui est le plus inquiétant
Écrit par : johan | 01/12/2012
Votre assurance cache votre ignorance "crasse"...
Et votre neveu pourrait vous offrir quelques cours de recyclage...
Écrit par : jeanbart | 01/12/2012
MDR
Écrit par : johan | 01/12/2012
Admettons que le téléphone mobile devienne un véritable ordinateur.
La question reste: qui y gagne quoi?
Réponse svp!
Écrit par : JPD | 01/12/2012
Très simple ! Il ne faut plus penser téléphonie mobile, mais tout type de terminal sur IP (donc PC, tablettes, Smartphones...) et donc tous types d'usage avec des débits supérieurs à ceux de l'ADSL... la fin du câble cuivre et du monopole de France Telecom sur la presqu'île...
Écrit par : jeanbart | 01/12/2012
Encore une porte ouverte qui vient de se faire défoncer.SPQ et Q sont en dégroupage total.Fin du monopole mon petit bouchon!
Écrit par : professeur shadoko | 01/12/2012
Le "dégroupage" est une fausse concurrence, car Orange dépanne les clients dégroupés...
Sur la presqu'île les deux concentrateurs, qui abritent les DSLAM, sont "Orange...
Le professeur Shadoko est vraiment minable !
Écrit par : jeanbart | 01/12/2012
que voulez vous mon petit noeudnoeud leu ya des chose qui déteignent , et nous sommes obligés de nous mettre à votre niveau.
Entre nous, je persite et signe le protocole internet que vous semblez découvrir existe depuis le début du net.
De l'avis des VRAIS informaticiens que je connais vous semblez ne pas connaitre grand chose à internet, mais c'est normal, c'est comme la confiture, moins vous en (s)avez, plus vous l'étalez
Écrit par : johan | 01/12/2012
Je n'ai pas de réponse à ma question, JBH: qui y gagne quoi?
Écrit par : JPD | 01/12/2012
Il ne peut pas répondre, dès qu'il s'agit de vraiment raisonner, comme il ne peut pas , il insulte.
je suppose que c'est ce qu'il va faire à nouveau
Écrit par : johan | 01/12/2012
Techniquement c'est un "progrès"...
Commercialement, un "beau filon" pour les opérateurs...
"Marketingment", un bel appeau pour le gibier...
Mais...
biologiquement?
- les fréquences radio utilisées sont loin d'être inoffensives (par exemple dans un service que je dirigeais dès 1983, j'avais imposé en HSCT (hygiène et conditions de travail) l interdiction du séjour prolongé à proximité d'antennes radio dans ces gammes de fréquence (anciennes gammes S, C, ou X) car j'avais connaissance d'études USAF, et USN, portant sur le risques encourus par une exposition prolongée aux ondes électromagnétiques. Les plus anciennes études systématiques sur le sujet remontent à 1943 (développement du RADAR). Ces fréquences radio peuvent -dans certaines conditions!- casser les brins d'ADN et entrainer des dommages irréversibles.
- A l'observation, cela ne vous interpelle pas la grande fréquences de tumeurs ou de cancer du cerveau? Et particulièrement, pour des gens se situant dans le champ proche de ces antennes? Ici à Quiberon, on est semble-t-il bien touché: il serait temps de faire une étude sur ce sujet car ce n'est pas normal du tout.
- "baigner" dans un champ radio-électrique n'est manifestement pas très bon, surtout si on lit de près certaines études canadiennes sur ce sujet!
On n'a pas fini de voir des maladies bizarres quand on aura à domicile des WI-Fi 4G, ou des aériens qui rayonneront au raz des têtes...
Pour moi, je préfère le haut débit par câble, ou par fibre, c'est bien moins dangereux...
Écrit par : Padrig | 02/12/2012
Merci Padrig pour vos explications claires, documentées et fondées sur l'expérience.
Qu'en pense notre höte?
Écrit par : JPD | 02/12/2012
Merci Padrig . J'ai lu un jour un post d'un des visiteurs de ce site qui disait qu'on devrait peut-être se pencher sur l'effet de toutes ces ondes sur le système "gonio" des abeilles? On attribue un pru vite le fait qu'il est perturbé par les pesticides. !elles meurent aussi dans les réserves naturelles en montagne alors qu'il n'y a pas de pesticides dans ces endroits , seulement des antennes diverses.
Mais de trop gros intérêts sont en jeu et on ne fera rien. Les officiels quels qu'ils soient bloquent toute étude épidémiologique gênante.
C'est là où je rejoint Monsieur Hennel la fibre c'est pas mal quand même.
Donc refusez la 4G , si c'est encore possible.
Écrit par : johan | 02/12/2012
je pense que notre hote est déja touché?et lui n'a pas l"expérience de '"Padrig'',vu qu'il travailait dans les cornichons!
Écrit par : jeansyscan | 02/12/2012
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