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24/11/2012

Gestions différentes ?

Auray, la grenouille et Vannes, le bœuf...

Auray fait de la construction sociale "à la pelle" et cautionne ainsi 54 millions d'euros de prêts à des promoteurs sociaux... elle peine ainsi à réparer le vieux quai Martin, qui fait pourtant la splendeur de Saint Goustan...Et on préfère passer son temps à baptiser une salle communale "Jean Ferrat"...

Vannes, comme Saint Pierre Quiberon, introduit l'application de la prime de fonction et de résultat pour la catégorie A (40 cadres). Avec une petite grève à la clé du reste du personnel, qui s'indigne de la différence de traitement...La ville écarte la "péniche" de nuit du port à flot et propose de l'amarrer près du futur casino...

Les questions frivoles ne peuvent masquer les problèmes de fond !


54 millions d'euros 54Conseil municipal d'Auray, au chevet du port
Télégramme du 21 novembre 2012

Un grand plouf.
Le 4 octobre dernier, une partie du quai Martin, sur cinq mètres linéaires, s'effondrait dans la rivière. L'endroit était déjà sous surveillance depuis le printemps. Le diagnostic géotechnique établi à la suite de cet incident a mis en lumière la fragilité de cette partie du quai, construit au XIXesiècle et qui repose sur une faible épaisseur de remblai. Avant la fin de l'année, une paroi en béton projeté, d'environ 30m², sera réalisée et clouée au rocher par des ancrages. Coût estimé, 95.000€. Pour Roland Le Sauce, ancien adjoint aux travaux, «il faut qu'on fasse une étude sur tout le quai, pour savoir si on risque d'être confrontés au même type de problèmes dans les années à venir. Il serait préférable de les anticiper». Réponse de Guy Roussel : «On a profité de l'étude menée sur la partie effondrée pour aller plus loin, on aura les résultats en décembre». La ville sera alors fixée sur l'état exact du quai Martin. Par ailleurs, toujours au rayon des travaux du port, la chaîne-mère, posée au fond et qui supporte les chaînes de mouillage, présente une corrosion importante sur la moitié de sa longueur, 170m. Elle sera donc remplacée prochainement. Coût de l'opération, 32.500 €.

Le conseil en bref
Départ à la retraite. Michel Gouzerh, directeur du service jeunesse et sports de la ville depuis sa création, en 1996, a fait valoir ses droits à la retraite. Il sera remplacé par Denis Bataille. Animations de Noël. Une subvention de 5.000 € a été attribuée à la Fédération alréenne du commerce, pour l'organisation des animations de Noël. L'objectif assigné à la Fédération, inciter à la diversification des animations et des sites, tout en créant un lien entre le centre-ville et la chapelle du Saint-Esprit, où se tiendra le marché de Noël. Les rues seront livrées aux piétons les dimanches16 et 23décembre. Éclairage public. La venelle des Frères-Bourdiec et la rue Tezan vont prochainement bénéficier d'un éclairage public. Garantie d'emprunt. La municipalité s'est portée garante, à hauteur de 50% d'un emprunt de 3,2M€, pour une opération de construction d'un ensemble de 25 logements collectifs destinés à la location-accession, au Gumenen. Cela porte la garantie d'emprunt totale de la ville à plus de 54M€, dont 30M rien que pour Bretagne Sud Habitat. Comme à son habitude sur cette question, l'opposition s'est abstenue, regrettant que la ville «cautionne de plus en plus», par la voix d'Alain Bourneau. Salle du Penher. C'était une des dernières volontés de Michel Le Scouarnec en tant que maire, renommer la grande salle du Penher salle Jean-Ferrat. Las, la famille n'a pas répondu à la demande. La salle s'appellera donc désormais officiellement... Salle du Penher.

Mairie de Vannes, après la grève, le bras de fer se poursuit
Télégramme du 23 novembre 2012

Après les trois rassemblements sur la pause du midi, la grève. Hier, 150 agents municipaux étaient réunis devant l'hôtel de ville pour réclamer des primes plus égalitaires. Le bras de fer se poursuit.

«Si on est avec vous aujourd'hui, c'est pour ne pas être présent au comité technique paritaire», a expliqué Nadine Rebeyrat, permanente CFDT de la mairie, hier, lors de la prise de parole sur la place Maurice-Marchais. Applaudissements des 150 agents municipaux grévistes. Tous n'ont pas manifesté et, souligne la syndicaliste, «l'appel a été bien suivi dans tous les services». L'action a fonctionné, le CTP a dû être ajourné car le quorum n'a pas été atteint. À l'issue des trois mobilisations sur la pause de midi, la semaine dernière, et la grève hier, les propositions formulées par le maire, relatives à la révision du régime indemnitaire et la Prime de fonctions et de résultats, ne conviennent toujours pas au syndicat majoritaire et un grand nombre de fonctionnaires, si l'on se fie à la pétition (550 signataires, sur un effectif de 1.200 employés). La CFTC, elle, a signé le protocole d'accord hier.

«Je ne comprends pas ce jusquau-boutisme»
«Nous sommes en négociation depuis plusieurs jours. Il y a un achoppement que je n'arrive pas à saisir. Je ne comprends pas ce jusqu'au-boutisme de la CFDT. Je n'oublie pas que j'ai été un salarié de la ville pendant sept ans, j'ai été leur collègue», s'est exprimé David Robo en fin d'après-midi. Les grévistes s'indignent contre «l'inégalité des traitements dans un tel contexte social», avec des différences selon la catégorie qu'ils jugent «indécentes». Leur patron s'offusque et parle «de chiffres erronés et fallacieux» de la CFDT. «J'ai souhaité revaloriser le régime indemnitaire de la fonction publique, qui n'avait pas augmenté depuis 18 mois, explique ce dernier. Une enveloppe de 300.000 € a été dégagée pour 2013, de 400.000 € pour 2014, avant tout pour les catégories B et C. Mais la loi m'oblige à appliquer la Prime de fonctions et de résultats pour la catégorie A (40 cadres administratifs). Ils méritent d'avoir la rémunération décidée par la loi».

«Il y a des échelles de salaire»
Au total, selon le maire, cela aboutirait à «une augmentation de 40 à 50 € net par mois pour les agents les moins rémunérés. Ce que je voulais mettre sur la table, c'est l'équité pour tous, avec l'augmentation du pouvoir d'achat des plus petits salaires. Mais, comme dans chaque corporation, il y a des échelles de salaires». Les divergences demeurent mais chacun reste fermement campé sur sa position. Pas sûr que le prochain comité technique paritaire, prévu le 30 novembre, voie un aboutissement dans ce conflit social.

Piano-barge sur la Rabine, au parc du Golfe près de la gare maritime
Télégramme du 23 novembre 2012

Le piano barge ira au parc du Golfe. Delphine Grimont a fini par en accepter le principe. L'ouverture est prévue au printemps.

Avez-vous renoncé à installer votre piano barge dans le bassin à flot ?
La ville m'a fait une proposition dans le bassin près de la cale de la Direction départementale de l'équipement. Mais il y avait des contestations des riverains et des plaisanciers et les conditions financières étaient trop lourdes. Je n'ai pas les moyens de lutter.

Quelles étaient ces conditions financières ?
Il y avait un loyer et la prise en charge de réseaux à mes frais.

Où en sont vos négociations avec la mairie ?
Elles se poursuivent. On doit se revoir soit aujourd'hui vendredi, soit lundi. Maintenant on discute d'un emplacement au parc du Golfe.

Cela signifie que, finalement, vous acceptez d'installer le piano barge au parc du Golfe, solution pour laquelle vous aviez des réticences ?
Aujourd'hui, je suis dans une attitude positive. J'accepte le principe d'aller au parc du Golfe. À condition que ce soir techniquement viable et que je puisse supporter les conditions financières.

Où très précisément, pourriez-vous installer le piano barge ?
Ce que je souhaite, c'est plutôt à côté de la gare maritime. Mais il ne faudrait pas que la péniche soit coincée au milieu des vedettes.

Finalement, c'est un bel endroit !
Oui il y a du parking, de l'éclairage. Il y aura le casino. La proximité de l'hôtel Mercure est aussi un atout. C'est peut-être le meilleur endroit, après le centre bien sûr.

Quand verra-t-on la péniche à quai ?
La péniche au parc du Golfe, c'est pour le printemps de l'année prochaine. On ne peut pas rater la saison.

Où en sont les travaux ?
Ils ont bien avancé. Aujourd'hui, on a un toit et des fenêtres.

Avez-vous commencé à travailler sur la programmation musicale ?
C'est l'association musique à bord qui va gérer la musique. Elle aura la cale de la péniche. Cela marche bien, on a déjà 550 adhérents.

Et le restaurant ?
Huit personnes travailleront dans la partie restaurant. Ce sera une brasserie haut de gamme. On cherche un chef.

Commentaires

rien compris à votre commentaire !!!

Écrit par : johan | 27/11/2012

Les commentaires sont fermés.