20/11/2012
Feu et archivage ?
Après l'incendie de Crach, celui de Vannes met en avant la question de l'archivage !
Cet incendie "matériel" met l'accent sur les pratiques d'archivage dans le milieu professionnel ! et par extension celles du grand public.
La confiance aujourd'hui en un seul support (le disque dur en général) est coupable... Les statistiques de Google sur les pannes de disque dur sont édifiantes : un tiers des disques durs ne résistent pas lors de la première année d'utilisation !
Le fameux "cloud" est le seul, qui aux mains de professionnels avertis, assure une "pérennité" valable...
Avant de se lancer dans une telle opération, bien vérifier que le processus est "totalement" réversible !
Il reste qu'en France, ces opérations de stockage "à distance" sont freinées par l'état du réseau de communication. La dissymétrie de l'ADSL réduit les débits montants ! Seule la "fibre", avec l'option symétrique, permet de se lancer dans le stockage sur le Cloud. Donc pas avant 2030 sur la Presqu'île !
Patrick Le Galloudec à Vannes, tout n'est peut-être pas perdu
Télégramme du 16 novembre 2012
C'est bien un incendie d'origine accidentelle qui a ravagé trois appartements de l'immeuble placeJoffre. Le photographe Patrick Le Galloudec espère encore récupérer ses archives.
Au surlendemain de l'incendie, Patrick Le Galloudec était de retour hier matin sur les lieux du sinistre. En compagnie d'un expert venu évaluer l'étendue des dégâts. Le photographe vannetais dit ne pas vouloir «parader sur un événement tel que celui-là et qui me touche personnellement». Il ne se montre pas définitif sur le fait d'avoir perdu la totalité de ses photos, le résultat de 20 ans de travail. «Toutes mes photos sont stockées sur l'ordinateur. Je ne sais pas encore si mes disques durs ont fondu ou non. Pour le savoir, il faudrait les passer dans une chambre de décontamination, mais cela coûte une fortune». C'est donc en fonction de la prise en charge de l'opération par les assurances que le photographe se décidera. C'est dans la pièce où il avait son labo de photos que le feu est parti. Un incendie de nature purement accidentelle, comme le confirme le commandant Beurel. «Des constatations ont été effectuées hier. Elles montrent que c'est un problème électrique qui a provoqué le départ de feu. Maintenant, toute l'installation semblait aux normes».
La présence d'un tel local professionnel, et de cette nature, était-elle appropriée dans ce type d'immeuble? C'est la question que se posait une des copropriétaires au lendemain du sinistre. Pour le commandant Beurel, «ce type de commerce n'est pas contraint à des mesures de précaution particulières».
Pas de produits inflammables
Le laboratoire où le photographe tirait ses épreuves ne fonctionnait pas avec un bac de révélateur, qui suppose l'utilisation de produits hautement inflammable, mais une imprimante à jet d'encre professionnelle haute définition. L'homme est d'ailleurs reconnu pour la qualité de son travail. C'est à lui que l'on doit ainsi le tirage de plusieurs expositions présentées sur le festival de la photo de mer, dont celle de Philip Plisson sur le «TK Bremen». Plus logiquement, ce sont les matériaux présents dans l'immeuble qui ont facilité la propagation des flammes: des planchers et un escalier en bois, des faux plafonds. «Un type de construction à haut potentiel calorifique. Le feu ne pouvait pas rester confiné dans la pièce où il a pris», commente le lieutenant Beaujean, du centre de secours de Vannes.
Commentaires
Je n"entre sûrement pas dans les statistiques de Google mais mes disques durs, internes ou externes, durent bien plus que cela. Peut-être faut-il ne pas les acheter au supermarché du coin et ne pas les maltraiter. Mais qui pense à faire le ménage dans un ,ordinateur... et à conserver les dossiers importants en double (mais pas sur le même support).
Tiens, pa comparaison, notre lave-linge vient de fêter ses 22 ans et tourne comme une horloge (je l'entends!). Pas d'informatique là-dedans, de bons vieux relais électromagnétiques qu'on entend claquer quand ils s'enclenchent. Jamais une panne; mais il remonte à une époque où le premier souci du fabricant n'était pas de vous voir revenir pour en acheter une nouvelle.
Et dans le même ordre d'idées, avant de choisir une voiture (ou une imprimante), renseignez-vous sur le prix des pneus (des cartouches d'encre) qu'il faudra bien changer un jour! C'est édifiant.
Je sais ce n'est pas de l'ECONOMIE, ce ne sont que des économies et le désir de n'être pas pris pour un gogo.
Quant au nuage, à sa sécurité et à ses spécialistes, rendez-vous dans quelque temps, après le premier qui sera amusant! Pensez aux centrales nucléaires, à leur sécurité, à leurs spécialistes! La sécurité, ça coûe et ça ne rapporte rien; c'e'st donc une aberration aux yeux de l'ECONOMIE, des marchés.
Allez, bonne journée à tous.
Écrit par : JPD | 20/11/2012
Le stockage dématérialisé n'est pas meilleur. Les machines évoluent, les techniques aussi et les langages aussi. Qui dit que des données stockées en ce moment seront lisibles dans 20 ans ou plus. Ce sera alors semblable à un incendie, mais généralisé et planétaire celui la.
Écrit par : johan | 20/11/2012
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