13/11/2012
Enfin !
Deux liseuses numériques à la médiathèque de Saint Pierre Quiberon...
Bonne décision, un peu tardive, qui remet en cause les investissements passés dans l'aménagement de la Médiathèque et les coûts de fonctionnement actuels pour une commune pauvre...
Quelle liseuse et quel format utilisable ? Le "diable" dans les nouvelles technologies se cache aussi dans les détails ! Aujourd'hui la guerre des formats fait rage, pour capter le nouveau lecteur et ses achats : ePub, Pdf, arz, txt, html...La connectique "WiFi" est indispensable... Comment monnayer l'utilisation de ces liseuses, alors que la valeur ajoutée est capturée par le distributeur (Amazon, Fnac, iTunes, Google Livres, BNF) ?
Quelle liaison possible avec le réseau de la Bibliothèque départementale ? Pourquoi "communaliser" un bien "personnel", aujourd'hui très accessible ?
Beaucoup de questions, donc, que cet article n'aborde pas !
L'arrivée pour Noël 2012 des tablettes "universelles" risque de rendre obsolète les liseuses traditionnelles !
Toute la question pour une commune, comme Saint Pierre est de rendre "moins cher" l'accès au contenu dématérialisé et de diminuer les frais de personnel salarié !
A la médiathèque de Saint Pierre Quiberon, la lecture à l'heure numérique
Ouest France du 13 novembre 2012
Samedi après-midi comme deux à trois fois par an, les lecteurs se sont réunis à la médiathèque pour échanger leurs impressions sur des ouvrages.
L'occasion pour Catherine Dekeyne, responsable de la médiathèque, de présenter à ces passionnés de lecture les nouveaux livres bientôt disponibles et aussi une nouveauté, l'achat de deux liseuses électroniques qui seront mises à disposition des adhérents. « Nous venons d'acheter ces deux appareils qui permettent d'emporter avec soi plusieurs ouvrages. L'expérience faite par d'autres médiathèques est un vrai succès. »
A 70 ans, la collection Que sais-je, se décline en version numérique
Les Echos du 13 novembre 2012
Gregoire Poussielgue
Les 750 références de la collection seront disponibles sous format numérique l'an prochain. Un symbole important de la lente mutation de l'édition vers le numérique, qui ne représente encore que 1 % du chiffre d'affaires des éditeurs.
La collection phare des PUF, version e-book.
Alors que le numérique gagne le monde de l'édition, certains éditeurs, comme les PUF (Presses Universitaires de France), étaient particulièrement attendus, voire considérés comme en retard. Ce retard est aujourd'hui comblé. A soixante-dix ans, les Que sais-je ?, la plus importante collection des PUF, bascule à son tour dans le monde du livre dématérialisé. Les 750 références des petits livres bien connus des lycéens et des étudiants seront disponibles sur les tablettes l'an prochain, une centaine l'étant déjà depuis début novembre. Principal avantage pour le lecteur : tout en étant l'exacte reproduction du format papier, le format numérique du Que sais-je ? sera vendu moins cher (6,49 euros contre 9 euros).
« Une importante partie de l'investissement a été fait il y a trois ans, mais les Que sais-je ? n'étaient disponibles que sur une plate-forme destinée aux professionnels. Cette nouvelle étape nous permettra de vendre les Que sais-je ? à l'ensemble du public », explique Monique Labrune, présidente du directoire et directrice éditoriale des PUF. Environ 40 nouveaux Que sais-je ? sortent chaque année, avec un tirage moyen de 3.000 exemplaires, plus une centaine de rééditions. Le tout pour un chiffre d'affaires stable.
Toute la partie technique et commerciale a été confiée à la jeune société Immateriel.fr, spécialisée dans la distribution numérique et qui travaille déjà avec 300 éditeurs. « L'arrivée des PUF change la donne car c'était un éditeur qui n'était pas dans la vente sous format numérique aux particuliers », souligne Elisa Boulard, sa directrice commerciale. Immateriel.fr se rémunère via une commission sur chaque vente.
L'opération a bénéficié du soutien financier du Centre national du livre (CNL), qui, en 2008, a mis en place un plan d'aide pour aider les éditeurs à numériser leurs catalogues. Car basculer dans le numérique coûte cher et représente parfois un investissement hors de portée pour les éditeurs de petite taille. « Nous avons aidé 325 projets, représentant 50.000 ouvrages, pour une aide totale de 9,4 millions d'euros depuis 2008 », précise François Rouyer-Gazette, responsable du pôle numérique du CNL. Les subventions accordées aux éditeurs peuvent couvrir jusqu'à 80 % du coût de numérisation. Au total, le CNL estime que 100.000 références sont aujourd'hui numérisées en France. Outre son coût, numériser est aussi une opération complexe, qui peut tourner au casse-tête pour les éditeurs quand il s'agit de retrouver l'ensemble des ayants droit d'une oeuvre ou de traiter des contrats datant de plusieurs décennies qui n'ont absolument pas prévu ce type d'exploitation.
Un saut dans l'inconnu
La part du livre numérique reste encore marginale en France. Mais les ventes décollent : selon le Syndicat national de l'édition (SNE), elles ont doublé l'an dernier, à 35 millions d'euros. Ce montant ne représente cependant que 1,2 % en moyenne du chiffre d'affaires des éditeurs (lire ci-dessous). Aux PUF, le pourcentage des ventes sous format numérique atteint 4 %. S'il est synonyme d'avenir, le passage au numérique est aussi un saut vers l'inconnu. « Nous n'avons pas d'objectifs en termes de ventes. Mais elles seront exponentielles quand les usages se diffuseront », prédit Julie Gazier, éditrice des Que sais-je ?. En Amérique du Nord, les ventes de livres numériques représentent déjà plus de 20 % du marché.
Commentaires
L'ennui, c'est que la diminution du personnel salarié entraîne l'augmentation de la population assistée!
Écrit par : JPD | 13/11/2012
Ceci n' a aucun sens en économie ! L'assistanat est une notion très franchouillarde... La diminution de l'emploi dans la fonction publique et territoriale génère une diminution des impositions de tous les acteurs économiques et les incite à développer des activités "solvables". Le chemin vers la prospérité et non vers la misère !
Écrit par : jeanbart | 13/11/2012
Il est vrai qu'en Grande-Bretagne par exemple, sous Mrs Thatcher ou David Cameron on n'a pas lésiné pour réduire l'assistanat. fait-il bon vivre au RU pour la majorité des gens, je dis bien la majorité, pas le petit nombre qui profite du système?
Écrit par : JPD | 13/11/2012
1 fonctionnaire en moins , c'est aussi ....
1 chomeur en plus, qui consomme beaucoup moins, ne cotise plus et reçoit des aides....
Alors est-ce une si grande économie ?
Au lieu de supprimer ces emplois, il faut contrôler les subsides donnés aux élus, leurs avantages en nature multiples, les frais annexes des élus et hauts fonctionnaires.
Controler les sommes "données" aux différents "bureaux d'études".
Vous dites : L'arrivée pour Noël 2012 des tablettes "universelles" risque de rendre obsolète les liseuses traditionnelles !
Donc si la médiathèque avait acheté une floppée de liseuses comme vous le vouliez il y a moins d'un an, elle se retrouverait propriétaires d'une technologie chère et obsolète alors que là, sur 2 liseuses seulement, la perte n'est pas grande.
En attendant , essayez d'utiliser un "écran-pour-lire" quel qu'il soit dehors sur le sable ou dans les embruns d'un bateau sans avoir mal aux yeux et/ou l'abimer.
Écrit par : johan | 13/11/2012
Mais, non, pas du tout ! Ce que vous appelez "le chômage", c'est en général des travailleurs, qui s'arrêtent lorsque les indemnités + le travail au noir permettent de vivre. Arrêtez de verser des indemnités pour non-travail et vous verrez que le marché de l'emploi se redressera naturellement !
Quant aux liseuses je vous signale que les travaux de la médiathèque ont coûté 260.000 euros, soit environ une liseuse par habitant de Saint Pierre... Le mauvais investissement pèse sur les finances pendant 25 ans...
Quant à leur utilisation sur un bateau, c'est un marché en forte croissance pour les logiciels de navigation !
Allez Johan, une gorgée d'eau de mer et vous aurez les idées plus claires !
Écrit par : jeanbart | 13/11/2012
quelle outrecuidance monsieur le nanti, vous n'êtes vraiment qu'un foutriquet égoïste. Heureusement qu'il y a les indemnités de chômage et le rsa pour des millions de gens qui ne demandent qu'à travailler.
Et ne dites pas qu'ils n'ont qu'à changer de crèmerie, pour déménager et chercher du travail ailleurs il faut de l'argent pour se loger ailleurs et pour avoir un logement il faut des sous !!!
les profiteurs sont une minorité par rapport aux courageux découragés
Écrit par : johan | 13/11/2012
Quand une personne qui ne sait pas nager est en train de se noyer, qu'est-ce qu'on fait?
On lui tend la main pour le sortir de l'eau ou on lui donne l'adresses d'un professeur de natation?
Voilà la question!
Écrit par : JPD | 14/11/2012
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