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12/11/2012

Le Conservatoire du Littoral, une illusion de plus ?

Encore "une fonctionnaire" à la tête d'un des fromages de la Nation !

Le Conservatoire du Littoral n'a pas les moyens de ses ambitions, et encore moins aujourd'hui puisque le marché nautique est en pleine dépression. Faute de moyens, on réalise des actions plutôt spectaculaires...

Deux cas locaux viennent démontrer l'inutilité d'un tel organisme !

L'île de Berder est à vendre ! Ni le département du Morbihan, ni Vannes-Agglo n'ont les moyens d'acheter...
On se demande aussi, si les fonds du département, pompés par le RSA et l'APA, doivent être utilisés pour acquérir une île, aussi belle soit-elle !

A Quiberon, ville de tous les passe-droits au profit des réalisations de Louison Bobet, on transforme un axe routier "littoral" en cheminement "piétonnier" entre jardins du complexe et rivages... Intéressant de voir ce qui est prévu au futur PLU de Quiberon en zone "naturelle"...

A Saint Pierre Quiberon la municipalité laisse filer "les terrains militaires" sans aucune contrepartie !

Pourquoi ne pas demander aujourd'hui à Monsieur Louis Gallois un rapport sur le Conservatoire du Littoral ?


Conservatoire du littoral, une Bretonne à la barre
Télégramme du 9 novembre 2012

Viviane Le Dissez a été élue présidente du Conservatoire national du littoral et des rivages lacustres, mardi. La députée de Dinan (22) présente les missions de cet établissement public et ses acquisitions à venir, notamment en Bretagne.

Le littoral est un domaine que vous connaissez bien ?
De par mes fonctions de maire de Plancoët (22) et députée de la circonscription de Dinan, mais également grâce à mon expérience professionnelle comme technicienne supérieure à l'Équipement, je ne suis pas étrangère à la question littorale. Ce n'est pas une découverte totale, mais je dois maintenant apprendre les ficelles de l'aménagement et du fonctionnement du Conservatoire national du littoral. C'est une opportunité pour moi et l'ensemble de la Bretagne, mais il faut élever le regard au-delà de sa circonscription, et avoir une vision globale du territoire français. Je suis, par ailleurs, membre de la commission parlementaire du développement durable et de l'aménagement du territoire.

Quelles sont les missions du Conservatoire national du littoral ?

C'est une institution qui fêtera ses 40 ans en 2015. Son objectif est de préserver la biodiversité, les espaces naturels et paysagers, en posant des limites à l'urbanisation sur les rivages maritimes. Pour cela, le Conservatoire acquiert des parcelles en métropole, mais aussi dans les départements et territoires d'outre-mer. Son patrimoine foncier représente plus de 150.000hectares et plus de 1.500km de rivages. Le Conservatoire s'est vu confier une nouvelle mission, il y a un an, la gestion de phares, qui représentent un patrimoine important. Le Conservatoire respecte les règles d'urbanisme, mais ne gère pas la loi Littoral. D'ailleurs, ce serait bien que cette loi s'exprime avec des circulaires claires, pour éviter que ce ne soient les juges qui fassent loi, par jurisprudence.

Quelle est votre marge de manœuvre ?
Très faible. Le budget global représente 56M€ de dépenses, essentiellement des acquisitions. Notre principale ressource est le droit annuel de francisation et de navigation, taxe sur les bateaux à moteur, soit environ 38M€, auxquels il faut ajouter les dons de grosses entreprises, par exemple EDF.

Des projets en Bretagne ?
Oui, notamment l'extension d'un périmètre de protection proche de Saint-Ilan, dans la région de Saint-Brieuc, et dans l'anse du Gouern, dans la région de Ploubazlanec (22). Une acquisition d'îlots est également en vue, dans la ria d'Étel. Des investissements sont, par ailleurs, prévus pour le maintien en état du phare du Stiff, à Ouessant (29). La préservation de sites touristiques passe, parfois, par la démolition, comme ça pourrait être le cas de certaines parties de l'hôtel situé au cap Fréhel. Sans oublier les projets ailleurs en France, comme l'acquisition de 2.400ha en Gironde et du bois du Veillon, en Vendée, et des actions en Martinique, où l'urbanisation va bon train.

Cette nouvelle casquette vous obligera-t-elle à quitter la mairie de Plancoët ?
Non, ça fait du bien d'être sur ses terres. C'est sûr, j'aurai plus de déplacements sur le littoral français mais d'autres avant moi ont réussi à mener de front mandat local et présidence du Conservatoire. Question d'organisation!
Propos recueillis par Corentin Le Doujet

Ile de Berder, ca s'active autour de la vente
Télégramme du 10 novembre 2012

L'île de Berder, dugroupe YvesRocher, est àvendre. Qui peut l'acheter? Unepétition circule sur internet pour qu'elle devienne propriété départementale. Les maires du Pays de Vannes vont lancer une étude sur le potentiel del'île.

C'est l'une des plus connues parmi les cinquante îles du golfe du Morbihan. L'île de Berder (plus couramment appelée l'île Berder) a connu plusieurs propriétaires, dont les dernières, les soeurs de Saint-François, en avaient fait une colonie de vacances. En 1991, le groupe Yves Rocher leur a acheté les 5.000m² de bâtiments et les vingt hectares. Et il a confié l'île en location à une association de tourisme social (LVT, devenue Loisirs Vacances Bretagne). Le bail expirant en 2013, on pensait que le groupe de cosmétique récupérerait son bien. En septembre, ses responsables ont rencontré François Goulard, président du conseil général, pour l'informer de leur intention de vendre. Aucun montant n'a officiellement été avancé mais on évoque leprix de 8 à 10M€. Difficile, dans la situation actuelle, pour une collectivité locale de débourser une telle somme. D'autant qu'il faudrait mettre l'équivalent pour réhabiliter lesbâtiments, et pour quel projet ?

Aimée des promeneurs
Le risque, toutefois, est que Berder tombe dans l'escarcelle d'un particulier ou d'un promoteur, même s'il sera difficile de faire des fantaisies architecturales en raison de la loi Littoral, pas plus que de la privatiser, car un arrêté préfectoral protège le chemin de randonnée qui en fait le tour. Un chemin apprécié des promeneurs puisque l'île, située sur la commune de Larmor-Baden, est accessible à pied par un passage de150mètres qui se découvre à marée basse. Le conseil général du Morbihan a déjà laissé passer une opportunité dans le Golfe, en 2006. L'île de Gavrinis, où le département possède le fameux monument préhistorique, était à vendre mais leproducteur de cinéma, Pierre-Ange Le Pogam, a mis 1M€ de plus.

7.000 signatures
«C'est un dossier lourd et sérieux», estime François Goulard, président du conseil général, pour qui «il est impensable que le public ne puisse plus accéder à Berder». De son côté, legroupe YvesRocher, dont le nom est très lié au Morbihan, joue aussi son image de marque. «L'objectif n'est pas de transformer l'île en hôtel de luxe ou château privé», rassure-t-il. D'autant qu'une pétition se répand comme une traînée de poudre sur le Net. Elle demande de faire de Berder une propriété départementale. «C'est l'une des plus grosses pétitions actuellement en France», précise soninstigateur, MarcChapiron. Plus de 7.000 signatures! Dans ce contexte, le bureau de Vannes-Agglo (la communauté d'agglomération du Pays de Vannes) a décidé, hier, «de lancer, rapidement et conjointement avec le conseil général, une étude sur le devenir potentiel de Berder». «Cette île qui fait partie intégrante du patrimoine du Golfe du Morbihan présente de nombreux atouts (patrimoine naturel, valorisation touristique, activité économique...) qui pourraient encore être développés et les élus ont souhaité qu'aucun scénario ne soit écarté. Sans préjuger des suites qui seront apportées à cette réflexion, de nouveaux contacts seront établis sans attendre avec le groupe Yves Rocher, afin de confirmer l'intérêt que les élus de l'agglomération portent à cette île», souligne Vannes-Agglo. Un rachat ? «C'est prématuré, mais on ne ferme la porte à rien», indique son président, Pierre Le Bodo.
Gabriel Simon

Accessibilité, la promenade Louison-Bobet inaugurée
Télégramme du 10 novembre 2012

Louison Bobet, célèbre champion cycliste, a créé en 1964 l'Institut de thalassothérapie, face à l'océan. Fort de son succès, et près de cinquante années plus tard, Louison Bobet a toujours gardé une place particulière dans le coeur des structures qui constituent ce site, notamment, avec le lancement, en juin2012, du nouveau centre Réathlétic de Quiberon, destiné aux sportifs.

Espace de transition
La promenade, située devant le complexe, a été aménagée par la Ville au printemps dernier. Le choix de la dénomination de cette promenade s'est naturellement porté sur Louison Bobet et celle-ci a été inaugurée jeudi matin. Un tronçon piétonnier a été réalisé dans la continuité des travaux d'aménagement du boulevard du Goviro. Le caractère routier de l'espace de la promenade a été supprimé afin de mettre en place un cheminement permettant la transition entre les jardins du complexe de la thalassothérapie et l'espace dunaire littoral. Les cheminements ont été réalisés dans les mêmes matériaux que la piste cyclable aménagée le long de la côte sauvage. Au droit des accès aux plages et aux différents lieux de la thalassothérapie, des cheminements en platelage (plancher en plastique recyclé) délimités par des ganivelles (clôtures) en châtaignier renforcent les espaces affectés exclusivement aux piétons. La promenade reste réservée aux piétons et cycles.

Commentaires

Ils n'ont pas pensé à toi pour la direction du Conservatoire du Littoral? Quels nuls!

Écrit par : JPD | 12/11/2012

quelle contrepartie devrait donc recevoir St Pierre ?
les terrains sont militaires. c'est dpnc l'armée qui devrait recevoir une contrepartie.
Ou alors expliquez vous, j'ai cru comprendre que la partie batie du terrain (qui malgré vos dires précédents n'a jamais été ni bombardée) , ni minée, deviendra une zone artisanale et le reste étant inconstructible du fait de sa proximité avec la côte reviendra au conservatoire du littoral.

Écrit par : johan | 12/11/2012

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