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04/11/2012

Autorisation d'occupation temporaire du domaine public maritime ?

Les "risques" de confier cette nouvelle mission à des élus...

Cette nouvelle compétence, accordée et acceptée par un Conseil municipal de Saint Pierre Quiberon, risque comme à Conleau de donner de drôles de résultats au Petit Rohu...

Comment peut-on ainsi mélanger gestion d'un camp de camping municipal et gestion des mouillages près de la plage ? Ginette a-t-elle suffisamment d'indépendance face à Madame G pour attribuer objectivement ?
Et que faire en cas de fermeture du camp de camping du Petit Rohu ?

La commune de Saint Pierre est en train de devenir une république bananière...


Plaisance, Grand frais sur les Amis de Conleau
Télégramme du 4 novembre 2012

Le monde de la plaisance est en ébullition à Vannes. Les Amis de Conleau ne sont plus d'accord entre eux sur le mode de gestion de leurs mouillages.

Les Amis de Conleau seraient-ils devenus les Ennemis de Conleau ? Vendredi soir, au Palais des arts, l'association est réunie en assemblée générale annuelle et on se bouscule au portillon. Jean-Pierre Brétéché se lance dans son rapport moral. L'emblématique président des Amis de Conleau a la voix nouée et le ton est celui d'un homme fatigué. Mais le propos est incisif: «Certains voient Amigestion dans les hautes sphères» mais «si vous bénéficiez de mouillages avantageux c'est grâce aux Amis de Conleau». «Dernière cette grogne, il y a une manipulation, c'est ouvrir la porte aux appétits d'une entreprise privée», pour la gestion du plan d'eau, insinue Jean-Pierre Brétéché, parlant de «grand n'importe quoi», de «climat belliqueux», enchaînant ensuite sur l'animation voile avec 150 licenciés qui «contribue à la notoriété de l'association», citant enfin Baudelaire et appelant à «la paix des braves».

Conleau, cas à part
C'est vrai, les Amis de Conleau sont dans la tourmente depuis l'été où une nouvelle association a vu le jour, l'Upec (Usagers du Plan d'eau de Conleau): 100 adhérents qui contestent le fonctionnement des mouillages. Conleau est un cas à part dans ce domaine. L'État s'est désengagé progressivement de sa tutelle sur les mouillages qu'il délègue désormais aux collectivités sous la forme d'AOT (1) groupée. À Conleau, cette AOT a été confiée à l'association Amigestion, pour 360 mouillages. Amigestion encaisse les paiements annuels des abonnés et emploie un maître de port. Mais ce sont les deux associations d'animation du plan d'eau, les Amis de Conleau (la plus importante) et l'Amic qui gèrent les mouillages.

«Il faut clarifier»
«Illégal», dit l'Upec. Un homme est monté à l'abordage vendredi soir, Jean-François Stéphan. «Les statuts des Amis de Conleau ne prévoient pas de rôle de gestionnaire. Les Amis de Conleau ne peuvent pas avoir cette compétence sur les mouillages, car l'AOT a été confiée par le préfet à Amigestion. Il faut clarifier tout cela et avoir une seule comptabilité», assène-t-il. «Amigestion n'est que la fédération des Amis de Conleau et de l'Amic», répond Jean-Pierre Brétéché. Elle est «sous-traitante».

Recul sur les 120 CV
Ce qui a déclenché l'étincelle, c'est une modification du réglement décidée l'an passé par le conseil d'administration des Amis de Conleau: interdiction de bateaux de plus de 120CV et remboursement partiel en cas de départ des 713 € versés par les plaisanciers pour la maintenance du matériel.

Jean-Pierre Brétéché a dû faire marche arrière sur les 120CV mais il n'a pas fléchi quant à la décote sur la caution. Celle-ci, a expliqué Alain Dupuy, va permettre aux Amis de Conleau de se prémunir financièrement. «Il aurait fallu nous le dire tout de suite», s'est insurgée une adhérente. Mais la contestation a été contredite par les urnes. L'équipe Brétéché a remporté tous les votes sur sa gestion vendredi et aucun des opposants n'a pu entrer dans les instances dirigeantes. L'occasion pour l'Upec de réclamer une voix par usager du plan d'eau. «Est-ce normal que les 558 membres des Amis de Conleau aient tous le droit de décider pour les 258 titulaires de mouillages?», a demandé Christian Joriaux. Jean-Pierre Brétéché : «Nous ne sommes pas qu'un garage à bateaux».

(1) Autorisation d'occupation temporaire du domaine public maritime.

Commentaires

"Les risques de confier cette nouvelle mission à des élus.."
Vous qui ramenez tout à vous. je pense qu'en effet si vous étiez élu il y a beaucoup de missions qu'il vaudrait mieux ne pas vous confier mais alors il est sur que vous penseriez alors être la personne compétente pour vous en charger !!!

Écrit par : johan | 04/11/2012

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