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02/10/2012

Le chanvre ou la fibre ?

Les technologies nouvelles ne sont pas à la fête en Morbihan... La faute à Gégé le Général !

L'agriculture est plus dans les cordes de notre conseiller général... A Lorient il aurait été "dans ses bottes" pour parler chanvre et éco-construction.

A la ComCom des Mégalithes (Plouharnel, Carnac et La Trinité sur Mer) le sujet était tout autre. Raccorder les zones d'activité à la fibre optique pour attirer des industries tertiaires de haut vol. Eh, bien le résultat coûteux consiste à priver les particuliers de fibre, sauf en périphérie de zone d'activité (vive le choix écolo) et à créer "une montée en débit" à Sainte Barbe, dans le fief de Gégé, un investissement stupide, qui donne à France Telecom le monopole de la distribution de l"ADSL...

Un retour à l'agriculture serait certainement un meillerur choix pour Gégé, qu'un deuxième mandat au Général !


Lorient, le chanvre, la filière qui pousse
Télégramme du 2 octobre 2012

Et si l'une des filières d'avenir, dans le pays de Lorient, était celle du chanvre? Une étude, commandée à l'Audélor, agence de développement économique, par Lorient agglomération, doit vérifier l'opportunité de financer la création d'une filière économique sur le chanvre et son utilisation dans l'écoconstruction. La réponse est attendue mi-octobre. Le domaine de Kerbastic, propriété de la famille Polignac, à Guidel, a déjà pris les devants, en cultivant six hectares de chanvre, depuis deux ans, avec un succès économique certain. Avec l'Université de Bretagne Sud, un chantier de réhabilitation de maisons en pierre va, d'ailleurs, être initié en mars prochain, dans un hameau attenant au domaine, où seront installés, à terme, des agriculteurs bio.

Chanvre, une filière locale en gestation
Télégramme du 2 octobre 2012

Dans le sillage d'une exploitation de six hectares à Guidel, Lorient agglomération cherche à semer les graines d'une véritable filière économique autour de la culture et de la transformation du chanvre. Les arguments ne manquent pas.

«On est partis d'un paradoxe: on a l'un des labos les plus performants d'Europe dans le domaine du chanvre et du lin et pas de développement local», explique Édouard Bouin, pilote du projet de Kerbastic. «Or, le chanvre a un intérêt agronomique et économique énorme». Pour le prouver et éventuellement convaincre les agriculteurs du secteur, six hectares de chanvre ont été plantés sur le domaine de Kerbastic il y a deux ans. «Le chanvre est une plante couvrante: semée en mai, elle explose rapidement, avec une pousse de 30cm en 20 jours. Résultat, il n'y a plus de photosynthèse au sol, donc pas de mauvaise herbe, et pas d'apport en pesticide, seulement en compost. Il n'y a quasiment qu'à semer et récolter. Et cette culture a la faculté de régénérer les sols», expose Édouard Bouin.

Cosmétologie, plasturgie et bâtiment

Voilà pour la partie agronomique. Mais c'est peut-être ses débouchés économiques qui sont le plus convaincants, car il n'y aurait rien à jeter. «La graine donne de l'huile très riche en Oméga 3 et 9, donc très recherchée par la cosmétologie. Elle peut également être transformée pour la nourriture animale. L'an passé, on avait un rendement de 680kg par hectare, et un prix de vente de 920€ le kilo». La paille, elle, peut être valorisée comme isolant ou transformée en briques pour le bâtiment. La fibre, enfin, commence à faire sa place dans la plasturgie, comme renfort. Autant de propriétés qui sont la spécialité des chercheurs de l'équipe Polymères, à l'UBS, ravis de trouver leur ressource «dans un champ à dix minutes de l'université. On fait les prélèvements ici, on peut avoir un niveau de précision qu'on n'aurait jamais autrement», se félicite ainsi Christophe Baley, enseignant chercheur à l'UBS.

Créer une filière ?
«Le chanvre a fait la richesse de la Bretagne du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Aujourd'hui, on est encore dans des cultures et développements artisanaux. On doit passer à une réflexion de type industriel.». En Bretagne seule une centaine d'hectares de chanvre est aujourd'hui cultivée, contre un millier en Basse-Normandie. Le potentiel est là. Et ceux que l'on prenait pour d'inoffensifs rêveurs il y a une dizaine d'années commencent à être pris au sérieux. Lorient agglomération a ainsi commandé à Audélor une étude sur la possibilité de bâtir une filière économique autour du chanvre. Le comité de pilotage devrait présenter les résultats mi-octobre. La chambre d'agriculture, la Capeb (bâtiment) et l'UBS sont associés au projet. «On étudie les volumes de marchés, les débouchés dans le domaine de la bioconstruction, on échange avec des professionnels de toute la France», explique Gilles Poupard, chargé d'études pour l'Audélor. «L'idée est de voir si le potentiel est suffisant pour mettre les moyens nécessaires au développement d'une telle filière».

Un nécessaire encadrement
L'homme ne dira pas si c'est effectivement le cas. «Le comité de pilotage rendra ses conclusions dans quinze jours». Au domaine de Kerbastic, le choix est fait: «On veut être un lieu d'expérimentation, et de diffusion», défend Édouard Bouin. «On est en train de prouver aux agriculteurs qu'économiquement, c'est intéressant. L'an passé, notre marge nette à l'hectare, sur le chanvre, était de 580€, contre 200€ pour le maïs. Maintenant, il faudra également encadrer cette éventuelle filière: tout le monde ne pourra pas s'y mettre, sans risque d'effet dumping sur les cours».
• Pierre Chapin

Éco-construction. Un site expérimental à Brangolo
Le village n'est plus habité depuis 2005, mais le hameau de Brangolo incarne désormais la nouvelle ambition du domaine de Kerbastic. «On veut entièrement le réhabiliter. L'objectif est d'y installer trois ou quatre maraîchers, afin de fournir la restauration collective du pays de Lorient, mais aussi un paysan boulanger, et une chèvrerie». Un projet à «trois, quatre ans», qui se veut «chantier d'expérimentation», réalisé à partir des matériaux disponibles sur le domaine: chanvre et bois (Douglas et séquoïa). Pour ce faire, le domaine de Kerbastic a décidé de travailler en partenariat avec la licence Éco-Construction de l'UBS.

En chantier dès mars prochain
La première phase du projet démarrera dès le mois de mars prochain, avec 18 étudiants sur place. «On va rénover le bâtiment principal, en assez bon état, pour pouvoir installer rapidement des maraîchers». La maison est en pierre; il s'agira donc de s'occuper d'isolation et d'améliorer les performances thermiques. «On va évidemment travailler avec du chanvre», prévient Antoine Le Duigou, maître de conférence, et membre de l'équipe Polymères. «Surtout, on va essayer d'évaluer précisément l'impact environnemental et thermique de ce chantier». Pour l'universitaire, les travaux sur le chanvre sont en effet tout sauf du «blanchiment écologique. Il faut envisager l'ensemble du cycle: de la production d'une ressource renouvelable, sans engrais pétrochimiques, au transport de ces matériaux locaux, jusqu'à la fin de vie d'une matière que l'on peut recycler en compost pour les cycles suivants». Aujourd'hui, entre 2.000et 3.000maisons seraient réalisées en chanvre chaque année en France, selon Antoine Le Duigou. Le surcoût, hors pose, est de l'ordre de 15% à 20%, pour des propriétés thermiques incomparables.

Domaine de Kerbastic. Du blé noir au safran
«Un site exemplaire pour le XXIesiècle, pour le développement des arts, de la nature et de la santé»: tel est le cap qu'a fixé la princesse de Polignac pour le domaine de Kerbastic, qui s'étend sur 158 hectares dont à peu près la moitié de bois, et a entamé sa mue en 2006. Première pierre de cette politique: la relance de la culture maraîchère, sur du bio, en travaillant à l'insertion sociale: neuf personnes de l'Établissement d'aide par le travail Armor Argoat, de Caudan, sont employées, avec leur monitrice. Leur mission: entretenir les 32hectares du parc, ainsi que le maraîchage. Les récoltes sont vendues sous forme de paniers de légumes, pour des abonnés, ou auprès de deux traiteurs de Lorient et Lanester, ou bien garnissent la table du restaurant quatre étoiles du domaine.

De 15.000 à 200.000 bulbes en cinq ans
Les 62 hectares de champs sont également passés en agriculture biologique, et commercialisés via Agro Bio Europe, avec notamment des céréales pour l'alimentation de volailles et du blé noir. Le site, ouvert aux visites des écoliers de Guidel ou des assistantes maternelles du secteur, poursuit sa diversification: une jeune maraîchère, Nolwenn Le Hyaric, vient d'y planter 15.000 bulbes de safran. Son objectif: passer à 200.000 dans cinq ans.

Conseil communautaire des Mégalithes, un bug autour du haut débit
Télégramme du 1er octobre 2012

Le conseil communautaire de jeudi a été quelque peu animé par la réaction de Jean-Paul Le Nin, conseiller municipal. Porteur du projet de très haut débit et la formalisation de la stratégie numérique à l'échelle de la Communauté de communes de la côte des mégalithes, Jean-Paul Le Nin avait prévu d'informer ses collègues, dans le détail et comme c'était prévu dans l'ordre du jour, des nouvelles orientations de ce dossier, afin que chacun puisse se prononcer sur ce vote, avec le maximum d'informations. Mais, le président Gérard Pierre ayant écourté ce sujet, Jean-Paul Le Nin a ainsi été privé de rendre compte aux élus la modification mise au vote. Dans ces conditions, celui-ci a quitté soudainement la salle du conseil. «J'ai estimé que le groupe que j'anime, et qui oeuvre dans l'ombre sans compter sur ce dossier pour améliorer le confort de nos contribuables, a été déconsidéré». Suite à l'intervention d'Yves Normand, auprès de son conseiller, la séance a repris. Les élus ont voté à l'unanimitépour donner une desserte prioritaire très haute définition (THD) aux trois zones artisanales: Plasker, Bosséno-Montauban et Kermarquer; pour définir Carnac comme première commune garantissant le meilleur retour sur investissement pour les 1.000 premières prises; pour veiller à un certain équilibre dans la desserte du territoire en retenant une opération de montée en débit à Sainte-Barbe. Celle de Kermarquer profitera aussi aux particuliers des zones périphériques voire à une partie nord. Il a été ainsi validé sur cinq ans: le déploiement de 1.000 prises FTTH sur la commune de Carnac, pour un budget de 445.000 €; le déploiement de la FTTH sur les trois parcs d'activités (non chiffré à ce jour) et déploiement de solutions de montée en débit ADSL sur la zone de Sainte-Barbe à Plouharnel (294 lignes concernées) pour un budget de 40.115€.

Commentaires

Tout a fait d'accort avec toi "jean Berty",je me rends souvent en Normandie,et je vois d'immenses champs de chanvre,si ça marche la bas il n'y a pas de raison que ça ne marche pas chez nous,c'est une production d"avenir et j'espére que les exploitants agricoles de la région,vont en faire de méme,pour leurs survient!

Kénavo!

Écrit par : jeansyscan | 02/10/2012

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