22/09/2012
Le poids du passé ?
Le "tire-bouchon" ne peut pas faire de miracles !
La ligne de chemin de fer, établie en 1890 par la Compagnie d'Orléans, était destinée aux transports militaires jusqu'au bout de la presqu'île, notamment aux approvisionnements de munition. N'oublions pas qu'à cette époque la voiture individuelle n'existait pas !
Aujourd'hui l'exploitation est assurée par la SNCF, l'investissement par la Région Bretagne. L'état de la ligne est très en retard sur la qualité demandée par exemple aux lignes TGV. Les rames, qui ont une activité de ramassage scolaire pendant l'année, sont utilisées au "coût marginal" pendant l'été. L'activité actuelle est donc une activité de "survie", peu préparée à une intensification du trafic !
N'oublions surtout pas qu'il s'agit d'une "voie unique", considérée comme dangereuse par l'exploitant. Les rames se croisent en gare de Plouharnel. Il est donc difficile dans ces conditions d'intensifier les rotations, sans investissement supplémentaire !
L'autre facteur rédhibitoire du chemin de fer est celui de sa rigidité dans le temps : réseau figé non évolutif, gares en général mal placées, barrières automatiques coupant le principal trafic routier, faible vitesse de déplacement en raison de la mauvaise qualité de la voie...
En bref, notre tire-bouchon actuel est à la fin de sa vie. Pour en faire un transport moderne, il convient d'investir des sommes "rondelettes" dans la voie et le matériel roulant, que personne en Pays d'Auray n'est capable de financer !
Les Français, y compris les cheminots ont voté depuis 40 ans pour la voiture individuelle, qui avec un bon réseau routier est le moyen de transport le plus efficace au niveau "individuel".
Alors est-il vraiment sain que des élus, qui eux-même utilisent leur voiture individuelle pour se déplacer, proposent des "transports collectifs", qui sont aujourd'hui sur la presqu'île une erreur d'investissement monumentale ! Quiberon, Saint Pierre Quiberon ne sont pas Paris !
Solutions de transports, la population consultée à Saint Pierre Quiberon
Ouest France du 22 septembre 2012
Le conseil de développement du pays d'Auray consulte la population pour une réflexion sur le déplacement. A l'initiative des élus, en 2011, quatre réunions avaient été organisées pour estimer les besoins de la population en matière de transport.
Jeudi soir, au centre culturel, se tenait une réunion ouverte à tous, afin de travailler sur les solutions de transports à mettre en place pour faciliter les déplacements et réduire l'usage de la voiture.
Coanimée par le cabinet d'études Mobhilis et deux personnes du groupe déplacements du conseil de développement, une trentaine de personnes (habitants, élus, acteurs du territoire) ont planché par atelier.
Le but de cette réunion étant selon Samy Haizoune, du cabinet Mobhilis, de « demander aux personnes présentes de dessiner le réseau qu'ils voudraient voir réaliser. Mettre sur papier le réseau idéal. »
Après plus d'une heure de réflexion, chaque atelier a présenté les solutions et les améliorations retenues à l'ensemble de l'auditoire. Michel Jeannenot, du cabinet Mobhilis, livre en quelques mots l'exploitation qui sera faite de cette dernière série de quatre réunions, d'où doivent émerger des propositions dont « les plus récurrents feront l'objet d'un examen approfondi qui sera soumis aux élus »
.
D'ici là, deux réunions publiques auront lieu les 26 et 27 septembre à Locoal-Mendon et Pluneret. Pour les personnes intéressées ou souhaitant faire des propositions pour cette réflexion, un blog est ouvert : http://transportsenpaysdauray.blogspot.fr/
Transports en Pays d'Auray, des propositions pour l'avenir
Télégramme du 22 septembre 2012
Jeudi après-midi, dans le cadre de l'atelier organisé par le cabinet d'études Mobhilis et le Conseil de développement, six groupes de travail ont imaginé des solutions de transport idéales sur l'ensemble du pays d'Auray. Chacun a pu s'exprimer en fonction de sa vision du territoire. Chaque transport collectif avait sa couleur et il fallait donner ses priorités.
Le Tire-bouchon plébiscité
Sur les cartes représentant le pays d'Auray, chaque petit groupe a eu à imaginer son réseau idéal. Car ici, comme l'a rappelé Gilles de Nert (Groupement Morbihan Sud), il n'était pas question de débattre du bien-fondé de tel où tel mode de transport mais bien de proposer ses idées. Ainsi cinq tables sur les six ont largement valorisé le Tire-bouchon sur l'année et proposé de l'utiliser parfois pour du fret ou l'évacuation des déchèteries et des boues des stations d'épuration. L'idée d'un «tram-train» a été évoquée pour accéder également aux centres-villes de Quiberon et Auray. A une autre table, on souhaitait plutôt renforcer le réseau de cars, estimant le train mieux adapté à un transport de masse, plus coûteux et peu flexible. Des problèmes d'horaires et le besoin de liaison directe ont été évoqués. Plusieurs liaisons maritimes nouvelles ont été inscrites. Les propositions qui ont été exposées seront synthétisées. À l'issue des ateliers, elles seront transmises au Syndicat mixte du pays d'Auray afin d'orienter le schéma de déplacements sur les 28 communes du territoire.
Pratique Blog: http://transportsenpaysdauray.blogspot.fr/
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