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14/09/2012

QR Codes et Tourisme digital ?

De la ballade au cimetière, l'intrusion des nouvelles technologies...

Le choix en faveur du futur semble toujours difficile pour nos élus, attachés aux concepts appris en école primaire !

Le QR Code, qui n'est qu'un code représentant un certain nombres de caractères, a cet avantage d'être lu et utlisable par tous les "smartphones modernes". Il permet donc automatiquement un accès à une base de données dont le contenu est facilement actualisable. Oui, mais à condition de disposer d'un serveur, d'une base de donnée, d'un réseau efficace et de personnel spécialisé.

Parfait pour les momuments, que les municipalités affublent de panneaux de qualité variable, le QR Code en soi n'est pas cher ! Des informaticiens ingénieux le collent maintenant sur les pierres tombales pour s'approprier le juteux marché de la "mémoire". Vie et réalisations du défunt, sa voix, une vidéo, éventuellement ses messages de l'au-delà...On peut parier désormais sur un décollage rapide des offres "packagées"...

Plus ambitieux, le projet de ballade digitale à travers Bordeaux illustre la qualité des développements rapides de la tablette tactile... en dehors des médiathèques chères à Madame G...
L'arrivée d'acteurs de poids aux Etats Unis et en Corée sur ce marché devrait introduire une baisse des prix importante d'ici Noël 2012.
A Bordeaux on prête donc une tablette aux touristes, qui remplace le guide habituel, pour un spectacle extraordinaire d'une remontée historique...

L'investissement "astucieux", ce sont les revenus de demain !


Des QR codes sur les tombes de nos cimetières
Le Monde Informatique du 12 septembre 2012

La dernière mode dans les cimetières ? Intégrer des QR codes aux pierres tombales afin de faciliter et de rendre plus interactif le devoir de mémoire. Lors de la numérisation, le code lance un site dédié à la personne décédée avec des photos et des témoignages d'amis...

Les personnes déambulant dans les cimetières du Royaume-Uni peuvent depuis peu en apprendre davantage sur les défunts qui les entourent grâce à l'implantation de QR codes sur les pierres tombales de ces derniers. C'est Chester Pearce, une société de pompes funèbres basée à Poole, qui est la première à proposer ce service pour le moment hors du commun aux familles des défunts. Et apparemment, les pierres tombales interactives font un véritable tabac.

Une page web dédiée au défunt
Pour 300 euros, les codes peuvent être gravés au choix sur un petit carré de granit ou de métal avant d'être délicatement apposé sur la pierre tombale. Lors de la numérisation à l'aide d'un smartphone ou d'un périphérique compatible, le code envoie alors l'utilisateur vers une page web dédiée au défunt et pouvant comporter des images, des morceaux de musique, mais aussi des vidéos et même un "wall funeste" pouvant accueillir les contributions des amis et de la famille. "Pour celles et ceux qui ne choisiraient pas l'option de l'enterrement, les QR codes peuvent également être disposés sur les monuments du cimetière ou même sur les bancs", affirme Stephen Nimmo, directeur général de Chester Pearce. "C'est un moyen simple d'honorer la mémoire des défunts avec plus que quelques mots sur une pierre tombale", a déclaré à la BBC S.Nimmo. "Les cimetières sont des lieux très saints - les codes sont très petits afin de ne pas les imposer sur les pierres tombales".

Un procédé utile pour la généalogie
Interrogé sur ses sources d'inspiration, le directeur de la firme déclare avoir découvert l'idée aux Etats-Unis. Un intérêt attisé par une visite de la nécropole du Kremlin à Moscou, lorsqu'il contemple les tombes des anciens présidents. "Je voulais en savoir plus sur leurs vies et je ne pouvais pas. Un QR code aurait été parfait". Gill Tuttiet, habitante de Poole, a été l'une des premières clientes à utiliser la technologie de l'entreprise en l'honneur de son défunt mari Timothy. Selon elle, ce dernier aimait être à la pointe de la technologie. "Il aurait aimé l'idée d'être à l'avant-garde d'un nouveau concept" affirme-t-elle. Elle a ajouté que les QR codes pourraient également être utiles pour les personnes essayant de créer des arbres généalogiques à l'avenir.

Heritage Prod lance Bordeaux dans l'ère du tourisme digital
Les Echos du 14 septembre 2012
Franck Niedercorn

Le projet Imayana permet au visiteur-promeneur d'être plongé dans le Bordeaux du XVIII e siècle en parcourant la ville. Financé par la région et des PME, le système basé sur une tablette numérique devrait être vendu à d'autres collectivités ou institutions.

Des historiens bordelais et plusieurs centres de recherche ont participé au développement du projet. - Canal Com
A Bordeaux les Journées du patrimoine vont voir de drôles de visiteurs déambuler en ville, casque audio sur les oreilles et tablette numérique portée à bout de bras. Ce seront les premiers spectateurs d'Imayana Bordeaux XVIII. « C'est une première mondiale, un spectacle à la fois mobile culturel et ludique », assure Jean-Luc Rumeau l'inventeur du concept et président d'Héritage Prod. La société a été créée par cinq entreprises, qui ont participé au développement et au financement de ce projet, qui a coûté 3,7 millions d'euros. « Le défi était de créer une fiction mettant le spectateur debout au milieu du décor en lui abandonnant la caméra », résume Pascal Magontier le réalisateur.

Le long d'un parcours d'environ 1,5 kilomètre qui dure jusqu'à deux heures et demie, le visiteur peut interagir avec des personnages historiques comme le surintendant Tourny, bâtisseur du Bordeaux moderne. Il peut aussi suivre l'évolution de la physionomie de la ville sur un plan, regarder des vidéos, mais surtout, et c'est le plus étonnant, se plonger dans le XVIII e siècle. En certains points du parcours le visiteur voit se substituer au paysage actuel, filmé par la caméra de la tablette, les images du passé. A ne pas rater, celles saisissantes du château Trompette détruit sous Louis XVI ou bien celles du port encombré de voiliers.

Défi technique
Une cinquantaine d'appareils, et très bientôt une centaine, vont être mis à disposition des visiteurs de l'office de tourisme de Bordeaux qui devront débourser 14 euros. L'objectif étant d'avoir à terme de 60.000 à 80.000 utilisateurs par an. Car Imayana a de grandes ambitions. « C'est pour nous un projet de développement économique et nous espérons bien voir se développer une filière sur le numérique au service du patrimoine », insiste Yann Pennec chargé de mission au Conseil régional d'Aquitaine, qui a financé le projet à hauteur de 2,8 millions d'euros. Le développement a mobilisé près de 150 personnes dont une vingtaine de comédiens et 15 ingénieurs.

Véritable défi technique, le projet a démarré en 2006. L'iPad n'était pas sur le marché. Il a aussi fallu s'affranchir de certaines limites de l'appareil, qui, certes, dispose de son GPS pour se positionner, mais n'est pas aussi puissant qu'un véritable ordinateur. « Cela complique la superposition des images virtuelles avec les bâtiments en temps réel », insiste Thierry Barbier le chef du projet. Sans compter l'intervention des historiens bordelais et de plusieurs centres de recherche dont l'école de cognitique de Bordeaux. Pas question en effet de poser des problèmes de sécurité aux piétons qui marchent tablettes à la main dans la rue. L'objectif est désormais de rentabiliser Imayana en le vendant à d'autres collectivités qui pourraient se voir proposer des coproductions. Les discussions étant déjà engagés en France et même à l'étranger au Mexique et dans la Silicon Valley californienne. « Maîtrisant désormais la technologie et les outils que nous avons développés, la réalisation d'un projet équivalent de celui de Bordeaux prendrait un an », estime Thierry Barbier.
CORRESPONDANT À BORDEAUX



Finalement, l'immortalité se trouve peut être un peu dans le numérique...

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