UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/09/2012

Le rêve de "Gauche" ?

Construire la ville de demain est la refrain éternel des équipes municipales au pouvoir ! Le manque d'idées est flagrant !

Hier à Athéna la densité des hommes politiques au mètre carré est le reflet de la "démocratisation" des débats !
Les sourires obligés, les poignées de main assassines, les tenues vestimentaires les plus diverses ne masquent pas la faible participation des citoyens...

La grande question, à peine abordée tant elle suscite polémique, est la place d'Auray entre Lorient et Vannes. Au réservoir local (20.000 personnes) peut s'ajouter la population de la presqu'île de Quiberon (8.000 personnes). On est ici très en dessous de la population de l'agglomération vannetaise, à un quart d'heure de voiture d'Auray...

La Ville d'Auray est passée en 30 ans d'une ville carrefour (avant le pont de Kerplouz) à une petite ville de tradition française, qui exploite très mal son merveilleux port de Saint Goustan ! L'étude des urbanistes estime d'ailleurs que Saint Goustan et le quartier de la Gare ne font pas partie du Centre-Ville !

Le commerce local est malmené par les zones commerciales extérieures, à tel point qu'un commerçant local estimait que les effectifs de la plupart des commerces de Centre-Ville étaient animés par un chef d'entreprise et par un salrié à temps partiel !

L'avenir commercial du Centre-Ville est donc plutôt sombre, comme à Vannes d'ailleurs ! L'activité privée a besoin de chalands pour vivre... mais le chaland "moderne" utilise sa voiture... que les municipalités ont du mal à gérer... une politique de l'autruche entre piétons et voitures !

Auray a su ouvrir intelligemment des zones commerciales à l'Ouest et au Sud de plus en plus attractives en condamnant progressivement son Centre. La Foire du lundi montre qu'une politique piétonne plus intensive a sa place ici, mais le compromis actuel est "bâtard" !

Auray en vingt ans de communisme n'est pas une belle ville attrayante... Son charme est à Saint Goustan !
Il est un peu tard aujourd'hui de croire que cette situation soit vraiment modifiable avec l'équipe municipale actuelle !


Ateliers citoyens sur le devenir de la ville à Auray, une grande soif de débat
Télégramme du 12 septembre 2012

Environ 120 personnes ont participé aux ateliers citoyens proposés hier soir à Athéna. La proposition de contribuer à «dessiner» la ville de demain a fait mouche. Reste à accorder les violons...

Après une présentation des diagnostics de deux bureaux d'étude, les Alréens ont pu participer à trois ateliers thématiques. Sur tous les modes, du plus calme au plus véhément, ils ont exprimé leurs voeux, parfois diamétralement opposés entre voisins de chaises. Leurs réflexions nourriront les diagnostics. L'ensemble sera bientôt disponible sur le site Internet de la ville. De nouvelles réunions publiques auront lieu début 2013 avant que les grandes orientations en matière urbanistique ne soient arrêtées.

Quelle qualité et quel fonctionnement pour les espaces publics du centre-ville ?
Alors que les organisateurs auraient (aussi) voulu parler squares et placettes, il a ici été surtout question de circulation (vitesse excessive, bouchons), de stationnement (trop ou pas assez de places de parkingetc.). Quelques évidences faisant largement consensus: le plan vélo reste à inventer, les personnes à mobilité réduite n'ont pas la belle vie, la place de la République et la place Notre-Dame sont des «noeuds» sur lesquels il va falloir se pencher et la signalétique laisse à désirer. Mais quels que soient ses efforts en matière de démocratie participative, la municipalité devra se mouiller fortement. Aucun consensus ne jaillira jamais en effet entre ceux qui veulent plus de voitures en ville et ceux qui en veulent moins.

Quelles opportunités et quelles contraintes pour le commerce en centre-ville ?
Le centre-ville compte près de 296 magasins, dont 25 vacants, représentant 30% du chiffre d'affaires total de la commune. Auray a donc un coeur de ville fort, prisé des enseignes nationales avec une forte pression foncière. Une offre essentiellement dédiée au shopping, avec de nombreux services (téléphonie), mais qui manque de commerces de bouche et avec une restauration plutôt limitée (l'étude ne comprend pas Saint-Goustan). «Ce qui frappe, c'est qu'Auray ressemble en diversité dans le shopping à une ville de 20.000habitants», analyse la consultante. Mais une dynamique qui s'étiole trop vite dès que l'on se dirige vers les rues Foch et Clemenceau. La contrainte majeure du centre-ville ? Le circuit marchand n'est pas facile à comprendre et il n'y a pas de boucle claire lorsqu'on vient se balader en touriste. Et la valse des boutiques, avec les baux précaires, peut déstabiliser les clients. «C'est bien aussi que les acheteurs le sachent, intervient Meriem Hammi, qui recherche un nouveau local après avoir ouvert une boutique éphémère d'artisanat cet été dans le quartier de la gare. Et puis, ça peut permettre à des commerçants de voir si leur affaire peut marcher». Didier Le Bras, chef d'entreprise et élu d'opposition, juge lui que le centre-ville est un brin suranné, avec une place de la République qui n'est pas agréable.


Quelles évolutions pour l'habitat à Auray à l'horizon 2020-2025 ?
Attractivité du territoire et faible surface urbanisable disponible rendent nécessaire la densification du centre-ville. Qui plus est d'un centre-ville où un certain nombre de parcelles seront bientôt en mutation (hôpital, cinéma, trésorerie etc.). «Ou on laisse le marché construire la ville de demain ou les Alréens s'en préoccupent», a résumé le conseiller municipal Roland Le Sauce. La salle a saisi la perche. Il fut question d'une nécessaire mixité, sociale et intergénérationnelle, apparemment souhaitée par tous. Un regret s'est exprimé au passage: le fait que les structures d'accueil des personnes en perte d'autonomie aient tendance à s'éloigner du centre-ville. Et quid de l'emploi hors commerce ? Le tertiaire a-t-il sa place au centre-ville ?
• Julia Fouquet et Benoit Siohan

Les commentaires sont fermés.