02/07/2012
Monopole, duopole, oligopole, concurrence parfaite ?
Les impacts économiques selon le degré de concurrence des marchés ? Une réalité bien française ?
L'énergie est le "moteur" de nos économies modernes. Elle permet d'accroître la productivité de tous les agents économiques. Elle est souvent l'occasion de joutes politiques entre Gauche et Droite, l'une étant pour une économie "dirigée", l'autre pour une vraie concurrence !
Le débat, très actuel, se déroule aujourd'hui entre EDF et GDF-SUEZ, véritable duopole, qui hérite d'une situation de monopole classique des trente glorieuses. Le gaz, avec Lacq, puis Hassi'r mel, a connu des heures de gloire et des prix très compétitifs. Devenu importateur de Russie et d'Algérie, puis de Mer du Nord, GDF-SUEZ a su s'aligner sur les cours du brut pétrolier, dont l'extraction est souvent commune... résultat, face à la compétitivité électrique, le gaz devient de plus en plus cher... le grand hic, les fameux tarifs "réglementés", qui sont la conséquence de cette situation de duopole... avec un pouvoir politique, qui craint toujours les augmentations de tarif du gaz, alors que les prix à la pompe fluctuent...
La Pharmacie, autre oligopole réglementé depuis l'occupation par un Ordre tout puissant, ménage les intérêts de ses membres, alors que l'habitation d'aujourd'hui ne ressemble plus à celle d'il y a 50 ans... Les flux de clientèle ne sont plus forcément en Centre-ville, ils se "périphérisent" et attirent des officines sur des parkings ! La gestion a profondément évolué sous l'effet de l'automatisation des processus, la carte vitale étant le déclencheur de ces révolutions. Entre les grossistes répartiteurs et le client final y-a-t-il encore une place pour le "détaillant" qui enjolive ses fins de mois avec des produits cosmétiques... Edouard Leclerc a tenté une offensive, qui reste encore modeste...Mais la situation devrait sans doute évoluer, si les jeunes se détournent de ce métier de boutiquier "friqué" !
L'hôtellerie se situe entre l'oligopole et la concurrence parfaite avec une tendance à la concentration sous l'effet d'une réglementation de sécurité de plus en plus drastique... l'hôtel de Préfecture est en train de disparaître au profit du "mobil home" à l'année. Les emplacements des nouveaux hôtels reviennent près des gares TGV et des axes routiers rapides. Le bouleversement de la profession est rapide sous l'effet de ces créations...
Au fond il est difficile d'aller vers la concurrence parfaite dans un pays de tradition. Quelle que soit la couleur politique du moment, les prix ou "tarifs" seront donc toujours soumis à l'organisation économique de la branche... pour le meilleur ou pour le pire ?
Les tarifs du gaz sous la menace d'une hausse rétroactive
Le Monde.fr du 21 juin 2012
avec AFP
Le rapporteur public du Conseil d'Etat estime que le gel du tarif réglementé du gaz décidé en octobre par le gouvernement Fillon doit être annulé, ce qui pourrait conduire à une hausse rétroactive des tarifs pour les particuliers, a révélé le quotidien Les Echos, mercredi 20 juin.
Selon le journal, le rapporteur estime que le gel n'a pas permis de compenser la hausse des coûts d'approvisionnement en gaz naturel pour GDF-Suez. L'application rétroactive de cette règle pourrait conduire à une augmentation d'environ 10 % des tarifs pour les particuliers.
LA HAUSSE REPOUSSÉE DU 1ER AU 15 JUILLET
La loi prévoit normalement que le tarif réglementé couvre intégralement les coûts d'approvisionnement et d'acheminement de GDF Suez, eux-mêmes en grande partie alignés sur les cours du pétrole. Le rapporteur préconise en conséquence un nouvel arrêté gouvernemental prévoyant "une facture rectificative par voie de complément de prix", précisent Les Echos.
Les conclusions du rapporteur public n'ont pas de caractère contraignant, mais elles sont généralement adoptées par les juges du Conseil d'Etat. L'affaire a été mise en délibéré, et un jugement est attendu d'ici trois semaines à un mois.
Les tarifs du gaz doivent augmenter en principe d'au moins 2 % et peut-être de jusqu'à 5 % au 1er juillet. Mais Europe 1 affirme jeudi que cette hausse devrait être repoussée de quinze jours, pour intervenir le 15 juillet.
L’officine n’attire plus les jeunes pharmaciens
Le Figaro du 15 juin 2012
Plus d’un nouveau docteur en pharmacie sur quatre renonce à exercer le métier de... pharmacien.
Environ 140 officines ont fermé en 2011, le plus souvent faute de successeur.
Pour la présidente de l’ordre des pharmaciens, la situation est inquiétante. « Plus d’un jeune qui finit ses études de pharmacie sur quatre renonce à exercer le métier de pharmacien » , s’alarme Isabelle Adenot. La tendance se renforce puisqu’en 2012, 26 % des nouveaux diplômés ne se sont pas inscrits à l’ordre des pharmaciens, contre 20 % en 2011. « Après six années de formation, au minimum, en pharmacie, ils optent pour une carrière tout à fait différente : marketing, contrôle de gestion, etc. » , souligne-t-elle. La hausse du numerus clausus - le quota d’étudiants autorisés à suivre la formation pour devenir pharmacien - ne suffit pas à compenser cette désaffection.
Avec une pharmacie pour 2 900 habitants, la France reste tout à fait dans la moyenne européenne.
« Une pharmacie ferme tous les trois jours »
Si le recul global des effectifs de pharmaciens n’est que de 0,2 % l’an dernier, il affecte très diversement les différents métiers. Le secteur hospitalier est le seul à avoir la cote, avec une hausse de ses effectifs égale à 4,4 %, essentiellement féminine. Les biologistes du secteur privé reculent de 3,7 %, en raison notamment de la réforme et de la concentration du secteur induite par le changement de réglementation. Enfin, les effectifs de pharmaciens d’officines, titulaires et adjoints, reculent de près de 0,35 %.
L’ordre des pharmaciens s’inquiète aussi de la disparition des points de vente. « 141 pharmacies ont disparu l’an dernier, sur près de 23 000 officines. Une pharmacie ferme donc tous les trois jours » , explique Isabelle Adenot. Des fermetures rarement dues aux regroupements d’officines, qui restent exceptionnels, avec seulement 18 fusions en 2011. La disparition des officines est plutôt liée à la fragilité économique des pharmaciens et à l’incapacité de trouver un repreneur. « C’est le cas, même dans des villes de plusieurs milliers d’habitants de la région nantaise » , s’étonne la présidente de l’ordre. Or, la problématique des successions ne fait que commencer. Près de 70 % des pharmaciens titulaires d’officines ont plus 48 ans et un tiers d’entre eux a plus de 55 ans.
Contrairement à d’autres professions médicales, le secteur ne semble d’ailleurs pas particulièrement attirer les pharmaciens étrangers. Originaires d’Afrique, d’Europe, et depuis peu, d’Asie, ils ne représentent que 1,49 % des effectifs. Mais, si le nombre d’officines a, de nouveau, reculé de 0,5 % en 2011, la France reste, avec une pharmacie pour 2 900 habitants, tout à fait dans la moyenne européenne. Curieusement, les zones les moins favorisées de l’Hexagone ne sont d’ailleurs pas toujours les campagnes reculées. Les XIXe et XXe arrondissements de Paris comptent respectivement une pharmacie pour 3 500 et 4 200 habitants. Et beaucoup d’officines ferment dans ces deux arrondissements, souligne l’ordre des pharmaciens. Pour autant, « il n’y a pas de désert pharmaceutique » , estime Isabelle Adenot.
Du côté des médecins, la situation est plus tendue. Le président de la conférence des doyens des facultés de médecine, Dominique Perrotin, a proposé jeudi un « service public » de deux à trois ans pour les jeunes médecins afin de remédier au problème des déserts médicaux. Cette proposition a suscité le même tollé parmi les jeunes professionnels que le Conseil de l’ordre des médecins, qui a proposé une piste similaire il y a quelques semaines.
Hôtels à Vannes, récents et en nombre suffisant
Télégramme du 22 juin 2012
Les deux mains ne suffisent pas pour compter les projets d'hôtel dans le pays de Vannes. Y en aura-t-il trop? «Ce sera suffisant», répond le syndicat des hôteliers, d'autant que la plupart, récents ou rénovés, sont «de bonne qualité».
À Theix, un Brit Hôtel flambant neuf à l'entrée du bourg. À Vannes, un Kyriad de 58 chambres ouvrira en décembre, rue des Grandes-Murailles, deux mois après l'Ibis Styles, en face de la gare (lire ci-dessous). Demain, ce sera au tour des projets de Sofi-Ouest à Atlanville et Giboire dans le quartier nord-gare, d'émerger. Le parc hôtelier vannetais est en pleine croissance. Rien que dans les limites communales, la chambre de commerce et de l'industrie (CCI) recense 21hôtels, pour un total de 281 dans le Morbihan, soit 15.000lits.
«Ne pas être en surcapacité»
Y en aura-t-il trop? «Avec tous les projets, le nombre de chambres sera suffisant», estiment Jean-François Serazin et Olivier Savourel, président et vice-président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie du Morbihan (Umih 56). Car, disent-ils, «s'il n'y a pas une manne supplémentaire de clients, la part du gâteau va se réduire pour chacun d'entre nous et on risque de se retrouver en situation de surcapacité. Cela pourrait même mettre en péril les établissements en place depuis un certain nombre d'années». L'Umih, au même titre que la chambre de commerce ou l'office de tourisme, milite en faveur du développement du tourisme d'affaires, dans un environnement aussi attractif que le golfe du Morbihan. La construction d'un Palais des congrès est, selon eux, nécessaire à l'échelle intercommunale. En attendant, ils voient d'un bon oeil l'extension annoncée du parc Chorus, incluant un restaurant et un amphithéâtre. L'arrivée prochaine de la Ligne à grande vitesse (LGV) est un autre signe fort, qui «permettra un trafic plus important et justifiera des hébergements supplémentaires». Même constat pour le casino au parc du golfe.
Nouvelles étoiles en juillet
Dans ce contexte de concurrence accrue, bon nombre d'hôteliers ont entrepris des travaux de rénovation. L'application, au 23juillet, de la nouvelle grille d'étoiles (la même à l'étranger), de un à cinq, est une explication. Mais elle n'est pas suffisante car «ce n'est pas une montée en gamme mais une adaptation à la nouvelle réglementation», à condition de correspondre aux critères supplémentaires en terme de développement durable, de service, d'accessibilité et de sécurité. Ces investissements sont obligatoires, soulignent les deux professionnels. «Dans l'hôtellerie, il faut en permanence renouveler. Chaque année, il faut investir 5% de son chiffre d'affaires pour se maintenir. Si on ne respecte pas son outil de travail, les clients ne viennent plus». De fait, dans le pays de Vannes, «les hébergements sont modernes et de bonne qualité».
«Si on ne respecte pas son outil de travail, les clients ne viennent plus».
• Jean-François Serazin et Olivier Savourel
Commentaires
0/20
Quel ton docte et pontifiant !
Vous n'apportez aucune matière à débat, votre introduction et votre conclusion sont comme d'habitude presque sans rapport avec votre tentative d'explication !
Écrit par : johan | 02/07/2012
0/20
Quel ton docte et pontifiant !
Vous n'apportez aucune matière à débat, votre introduction et votre conclusion sont comme d'habitude presque sans rapport avec votre tentative d'explication !
Écrit par : johan | 02/07/2012
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