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23/06/2012

Salaires "dirigés" ?

En économie on ne parle pas de salaire ! plutôt de la rémunération des agents économiques...

Aujourd'hui après le 6 Mai on revient à un discours, dont les termes semblaient rangés à jamais. La rémunération minimum, qui n'existe pas encore dans tous les pays, est "sacrée" dans l'idéologie de Gauche. Une sorte de veau d'Or, auquel on consacre un rite annuel le premier juillet.

Le "fameux coup de pouce" décidé alors que l'on ne connaît pas encore l'inflation réelle de l'année en cours relève autant de la "magie" que d'un raisonnement économique. Les salaires "réels" ne sont pas du tout en phase avec ce minimum, notamment dans la plupart des conventions collectives de branche.

Trop peu ou trop ? c'est un choix, qui permet à nos petits chinois de vendre un peu plus chaque année sur le marché européen, à nos amis allemands de prendre leur place dans notre marché français...

Comment se fait-il que le Ministre du "redressement productif" ne se soit pas emparé de cette question ? et comment calibrer le RSA face à un revenu du vrai travail ?

L'économie "réelle" se moque complètement de ces "pseudo-mesures dirigistes" !


Augmenter le smic détruit des emplois
Le Monde.fr du 22 juin 2012

Par Jean-Baptiste Chastand
Mis en place en 2009, le groupe d'experts sur le smic émet, chaque année, des recommandations sur l'évolution du salaire minimum. Regroupant des économistes, il a toujours recommandé de s'en tenir à la revalorisation automatique prévue par la loi. Paul Champsaur, président du groupe et ancien directeur de l'Insee, explique pourquoi il est opposé à un "coup de pouce" supplémentaire, au-delà de l'inflation, alors que Michel Sapin, ministre du travail, va en annoncer un, mardi 26 juin.

Lire : La hausse du smic serait limitée à 2 %
Avant de décider d'un éventuel "coup de pouce" au smic, le gouvernement n'a pas souhaité vous consulter officiellement, même si Michel Sapin, ministre du travail, va vous rencontrer de manière informelle. Qu'en pensez-vous ?

Le gouvernement n'avait pas à nous consulter, puisque notre consultation n'est prévue que pour les coups de pouce légaux du 1er janvier. Le code du travail donne la possibilité au gouvernement de faire des coups de pouce en dehors du 1er janvier. Pour ceux-là, il n'est contraint par aucune règle. S'il nous avait consultés, nous aurions de toute façon donné un avis négatif. Il était donc inutile que l'on nous demande notre avis.
A partir du moment où la hausse a été promise par le candidat victorieux, il semblait en effet difficile qu'elle ne se fasse pas. Et nous ne voulions pas, d'emblée, rompre tout dialogue entre notre groupe et le gouvernement. Par contre, nous sommes ouverts à une discussion informelle, éventuellement suivie, si le coup de pouce est raisonnable, d'une consultation sur les revalorisations futures.

Recommanderez-vous d'augmenter le smic en janvier 2013 ?
La loi implique une indexation automatique du smic sur l'inflation, à laquelle on ajoute la moitié de l'évolution de pouvoir d'achat du salaire de base horaire ouvrier. Nous ferons donc nos calculs et nous comparerons avec ce qui sera fait au 1er juillet. S'il y a une différence positive, nous recommanderons une hausse à la hauteur de cette différence ; sinon, nous recommanderons de ne rien faire.

Pourquoi êtes-vous opposés à ce coup de pouce ?
Il faut rappeler que, au sein de l'OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques], la France fait partie des pays dans lesquels le smic est le plus élevé. Par ailleurs, le smic est actuellement égal aux deux tiers du salaire horaire médian ouvrier, contre la moitié, environ, dans les années 1970. Cela veut dire qu'il y a une compression des bas salaires.
Une hausse du smic a, par ailleurs, pour effet de réduire le nombre d'emplois proposés par les entreprises. Les études économétriques sur le sujet évoquent 20 000 emplois peu qualifiés supprimés par point supplémentaire de smic. Comme cela fait trente-cinq ans que l'on donne régulièrement des coups de pouce trop élevés, la France a un chômage plus important que la moyenne du reste du monde occidental.
Enfin, la France est l'un des seuls pays avec un smic mais où il n'y a pas de salaire minimum spécifique pour les jeunes. Résultat : les jeunes sans qualification mettent plusieurs années à entrer sur le marché du travail et ont des perspectives d'augmentation très faibles. Nous pensons que ce n'est pas bon.

Mais la hausse du smic ne relance-t-elle pas la consommation ?
Non. Si nous étions dans une économie fermée, sans commerce extérieur et sans problème de compétitivité, on pourrait se poser la question de relancer la demande en augmentant les salaires. Mais ce n'est pas le cas, notre économie est très fortement ouverte. Le niveau de salaire est l'élément de base pour la compétitivité de nos entreprises.
De 2002 à 2007, les salaires ont augmenté en France de 2 points de plus qu'en Allemagne par an. Cela a permis, pendant ces années-là, une croissance plus forte en France, mais cela a débouché sur une perte de compétitivité et une situation économique intenable. Le pouvoir d'achat du smic a augmenté de 16 % depuis 2000, contre 10 % pour le reste des salaires. Quand le smic augmente, les salaires sont tirés vers le haut. Or, il faut qu'ils augmentent nettement moins vite.
Par ailleurs, il y a des façons plus efficaces de donner de l'argent à ceux qui n'en ont pas. Il n'y a pas de smicard à plein temps parmi les 20 % des Français les plus pauvres, mais uniquement des gens qui travaillent peu ou pas. Il faut un recul lent du smic par rapport au salaire moyen, compensé par une hausse de la prime pour l'emploi ou du RSA [revenu de solidarité active], de façon à ce que les travailleurs les plus pauvres n'y perdent pas.
Augmenter la prime pour l'emploi ou le RSA coûte à l'Etat...
Mais augmenter le smic aussi. Le coût des allégements de charges sur les bas salaires augmente d'autant pour l'Etat. Ne vaut-il pas mieux, par ailleurs, donner cet argent aux gens qui n'ont pas, ou pas assez, de travail ? Les dirigeants politiques n'ont pas cherché à convaincre l'opinion publique de ce raisonnement.
François Hollande a proposé d'indexer le smic sur la moitié de la croissance. Qu'en pensez-vous ?
Il n'est pas dans notre mission de discuter de la méthode de revalorisation. Je rappelle que nous ne préconisons pas une baisse brutale du smic, mais des évolutions plus soutenables pour l'économie. Selon nos calculs, une méthode indexée sur la moitié de la croissance, comme celle actuelle, basée sur l'inflation, auraient conduit à des hausses presque similaires. Le problème est qu'il y a eu de nombreux coups de pouce. Si le gouvernement opte pour une revalorisation indexée sur la croissance, comme solde de tout compte et sans coup de pouce futur, nous trouvons donc ça très bien. Mais, pour l'instant, le gouvernement n'a pas été aussi explicite.

Si le coup de pouce est trop élevé, vous démissionnez ?
Il faudrait que je consulte les autres membres. Mais si la hausse est à 4 %, je pense en effet que nous n'avons plus rien à faire. Il est donc important que ce coup de pouce soit modeste et que la suite soit à peu près correcte.
Jean-Baptiste Chastand

Commentaires

Je suis peut-être bête mais c'est quoi "l'économie"?
Un dieu? Un groupe d'individus?
C'est comme "les marchés"
Ca existe tout seul, sans personne derrière pour faire fonctionner dans un sens ou un autre au profit de quelqu'un ou de quelqu'autre?
Merci de m'éclairer

Écrit par : JPD | 24/06/2012

surtout qu'en économie il y a des théories qui marchent jusqu'à ce que l'économie pratique des pays se casse la gueule et que l'on cherche un autre schéma qui deviendra lui aussi rapidement obsolète....

Pour le salaire minimum que vous semblez réprouver, tout le monde n'est pas né avec une petite cuillère d'argent dans la bouche comme vous semblez l'être.
et actuellement ce minimum est d'à peine 1000€ net par mois. Avez vous essayé de vivre avec cette somme ?
Alors qu'elle soit garantie est un minimum.
Votre article montre que vous êtes d'un égoïsme FORCENE

Écrit par : johan | 24/06/2012

Ecoutez, Johan, un blog est un article de réflexion, pas une attaque personnelle... Il semblerait que vous ayez du mal à réfléchir sérieusement sans avoir des démangeaisons urticantes. Consultez rapidement, mais ne lisez plus ce blog, ce pourrait être fatal à votre santé mentale !

Écrit par : jeanbart | 24/06/2012

Dis, JBH,pourquoi tu ne réponds pas à la mienne de question?

Écrit par : JPD | 25/06/2012

Bj Encore une fois une attaque sur loisirs et culture ! mais monsieur le betonneur de route et de cerveau pourqoui n'expliquer vous pas pourquoi vous ne faites plus partis de L&C.
Je suis certain que beaucoup seront etonner (de vos explications).Allons un peut de courage ça vous changeras .
Mais rapeller vous ,les routes sont a double sens meme a une voie ce qui permet de partir
Kenavo

Écrit par : papy | 25/06/2012

En quoi vous ai-je attaqué personnellement ? Je vous pose des questions, les réponse seraient-elles gênantes ?
A longueur de ce blog vous vous moquez des gens les attaquant sur leur physique, leur façon de vivre, leur background quand vous le connaissez.
De même; dès qu'un intervenant démonte l'absurdité d'une de vos diatribes, vous lui dites qu'il n'est pas sérieux, qu'il manque de réflexion tout simplement parce qu’il n’approuve pas VOTRE réflexion
Vous êtes celui qui a des idées fixes et qui fait des poussées d'urticaire à chaque fois qu'il est contredit.
Vous êtes celui qui diffame et insulte tous ceux qui n’ont pas abondé dans votre sens ou qui ne vous ont pas suivi
Vous êtes celui que toutes les associations sont heureuses de voir les quitter et que toutes les personnes sur la plage fuient quand elles le voient arriver (sauf celles qui ne le connaissent pas encore vraiment)
Vous êtes celui qui est complètement anti-social et qui tape à longueur de blog sur les personnes à revenus modestes.
Et puisque vous semblez trouver que nous vous jugeons sans vous connaitre, présentez vous
Vous avez eu des vélléïtés électorales et vous posez en donneur de leçons. Vous n’avez jamais vraiment dit qui vous étiez, a fortiori prouvé vos réelles compétences.
Expliquez votre parcours, vos réalisations, mais sans généralités,. Vous êtes restez dans le vague. C’est tellement facile de dire je suis un ancien homme d’affaire, chef d’entreprise, de se réclamer de l’ordre des experts comptables. Il nous faut des dates. Qu’elles étaient les entreprises que vous dirigiez, existent-elles encore ?
Comment se fait-il que vous ayez cessé de travailler si tôt. Tous les chefs de grosses entreprises que je connais travaillent au moins jusqu'à 65 ans.
Je vous ai dit précedemment que je calquerai ma conduite sur la votre. Si vous respectez les gens vous serez respecté. Sinon, vous serez traité comme vous traitez les autres !!!

Écrit par : johan | 25/06/2012

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