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16/06/2012

Concurrence et emploi ?

L'économie et la politique ne font pas bon ménage...

L'appellation "redressement productif" ne sentait déjà pas bon ! Les déclarations de son nouveau ministre, bien en ligne avec ses convictions en acier inoxydable, sont à proprement parler "sulfureuses"...

L'ARCEP se trouve ainsi aujourd'hui dans l'oeil du cyclone, car la concurrence "sans limite" dans le secteur des télécommunications est une séquelle du "laisser faire" du gouvernement précédent... Apparemment le patron de FREE n'est pas un de ses amis, et le coup de pied dans le ronronnement des trois opérateurs historiques un mauvais coup contre "l'emploi" !

On reste "estomaqué" devant la leçon d'économie "franchouillarde", qui prone "le dirigisme étatique" dans un secteur, où la concurrence est vraiment "internationale". Presque tous les matériels de télécommunication sont fabriqués "hors de France", et le marché pour ce type de produit est mondial... Aujourd'hui la place de la France dans ce secteur est faible et ses exportations plutôt en mauvaise posture !

La France n'aime pas la concurrence, et ceci depuis longtemps ! Résultat en informatique et télécommunication : la conception est localisée aux Etats Unis, la fabrication en Chine, Corée et Taiwan...
Microsoft équipe 90% des PC en système d'exploitation, Apple révolutionne les usages par des produits innovants, avec une recherche du "toujours plus".

Un ministre qui "bétonne" les opérateurs historiques français, c'est bien évidemment un supplément de "pertes d'emploi" à très court terme !


Pour le gouvernement, l’Arcep a permis trop de concurrence dans les télécoms
Guénaël Pépin,
ZDNet France du 15 juin 2012

Dans un entretien à Challenges, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg critique le travail de l’Arcep, qui aurait profité du laissez-faire du gouvernement précédent.

Arnaud Montebourg ne mâche pas ses mots. Interrogé par Challenges, le ministre du redressement productif critique durement la ligne tenue par l’Arcep sur la concurrence. Pour le ministre, « l’Arcep s’intéresse exclusivement à la concurrence sans limite. Or, que je sache, le secteur des télécommunications n’est pas mondialisé ».

En cause, bien entendu, le précédent gouvernement qui n’aurait pas fixé assez de règles à l’autorité indépendante. « L’Arcep fait des choix politiques en lieu et place du politique. La droite libérale a totalement abandonné ses prérogatives » estime Arnaud Montebourg.

Pour lui, « la concurrence doit trouver sa limite dans la préservation de l’emploi. Pour ce qui est l’Arcep, il est encore trop tôt pour se prononcer, mais le gouvernement prendra ses responsabilités ». La tâche sera dévolue à Fleur Pellerin, qui devra donner des limites à la régulation de l’Arcep. Une mission qui s’annonce ardue.

Une menace sur l’emploi
Par l’introduction de Free sur le marché mobile, l’autorité ferait courir un risque à l’emploi : « L’hémorragie a déjà commencé. Notamment dans les réseaux de boutiques de téléphonie. Mon objectif est que cette hémorragie s’arrête ». Et de demander : « Comment donc avons-nous trouvé le génie de mener la concurrence du marché à un tel point qu’il s’autodétruit ? ».

Arnaud Montebourg, qui souhaite le retour en France des centres d’appel, aurait reçu les patrons des quatre opérateurs pour qu’ils s’engagent sur l’emploi. Une promesse qu’aurait notamment fait Xavier Niel pour Iliad. L’Arcep a déjà répondu sur l’emploi, l’un des nombreux points de critique face à Free Mobile. L’autorité tablait en début de mois sur 10 000 suppressions de postes sur deux ans, bien loin des estimations de 70 000 estimés par une étude universitaire.

Pour le blogueur spécialiste des affaires parlementaires Authueil, la déclaration d’Arnaud Montebourg serait tout sauf indépendante.
« Ce qui est affligeant, c'est que Montebourg reprend, sans recul et sans intelligence, les éléments de langage du lobby des opérateurs historiques. Pour le lobby et son perroquet ministériel, l'Arcep n'aurait que la concurrence pure à la bouche, et serait donc un méchant organisme libéral » déclare-t-il.
Les opérateurs en place ont toujours été critiques à l’égard du modèle à bas prix de Free Mobile, qui a déjà provoqué une baisse du revenu moyen par utilisateur (ARPU) du secteur. Contactée par ZDNet.fr, l'Arcep s'est refusée à tout commentaire.

Chiffres, Windows 7 sur les talons de Windows XP
ZDNet France du 5 juin 2012

Selon les relevés de Net Applications du mois de mai, Windows 7 a passé la barre des 40% de parts d’usage et n’est plus qu’à 4 points d’XP.
Windows 7 n’est désormais plus qu’à quelques encablures de Windows XP en termes d’usages. Net Applications a publié ses dernières statistiques pour le mois de mai qui place 7 à 40,51% de parts d’usage (+1,84%) et XP à 44,85% (-1,23%). Jamais l’écart entre les deux systèmes d’exploitation n’avait été aussi ténu. Il y a un an à la même époque, le rapport était de 55,22% pour Windows XP contre 27,27% à Windows 7.
Vista poursuit quant à lui sa baisse en passant sous le seuil des 7% de parts d’usage (6,88%). Si la progression de Windows 7 se poursuit telle quelle, XP devrait sa céder sa couronne mondiale à la rentrée prochaine ou peut être un peu plus tard au moment du lancement de Windows 8 qui devrait intervenir en octobre. (Eureka Presse)

Ce qui va changer avec le nouvel écran Retina d'Apple
Avec le nouveau Macbook Pro Retina, Apple repousse les standards de l'affichage sur un écran 15 pouces. Mais, en quoi va-t-il changer nos habitudes ?
Benjamin Gourdet
01net du 14 juin 2012

Depuis quelques années, la tendance est à la HD (haute définition). Sur les téléviseurs, la définition qui s'est imposé est 1 920 pixels par 1 080. Et en informatique, on la retrouve aussi sur la plupart des gammes d'écrans pour ordinateurs de bureau, dans des diagonales d'écran se situant entre 22 et 27 pouces. Et sur les ordinateurs portables, les définitions proposées par les constructeurs s'étalent, en général, entre 1 366 pixels par 768 et 1 680 pixels par 1 050, selon la résolution de l'écran et sa diagonale. Sur les modèles haut de gamme en 17 pouces, on peut trouver des modèles avec des résolutions Full HD en 1 920 x 1 080 (16/9e) ou en 1 920 x 1 200 (16/10e).

Le 11 juin dernier, Apple a quelque peu bousculé tout ce petit monde avec son nouveau Macbook Pro à écran Retina qui présente une diagonale de 15 pouces pour une définition de 2 880 pixels par 1 800 ! Cela correspond donc à 5 184 000 pixels affichés sur un écran de 15 pouces. A titre de comparaison, les plus petits modèles de téléviseur Full HD (1 920 x 1 080) affichent 2 073 600 pixels sur une dalle dont la diagonale fait en général 32 pouces. La prouesse de l'écran Retina est donc d'afficher une densité de pixels par pouce impressionnante et jusqu'ici jamais atteinte sur un ordinateur grand public. Apple annonce une densité de 220 pixels par pouce pour le Macbook Pro Retina. A titre de comparaison, le Macbook Pro 15 pouces classique possède une densité moitié moindre, avec seulement 110 pixels par pouce (pour une définition native de l'écran de 1 440 x 900 pixels).

Des logiciels rapidement mis à jour pour les pros
Cette densité de pixels permet « d'afficher plus de contenu » à l'écran. Il est possible, par exemple, de lire une vidéo Full HD dans sa définition native (1 920 pixels par 1 080) dans une simple fenêtre. Cette nouvelle résolution devrait séduire les créatifs de la vidéo ou de la photo. En effet, toujours à la recherche d'espace d'affichage, ils disposeront d'une interface plus dense dans laquelle il sera possible d'afficher plus de boutons ou de fonctions. C'est d'ailleurs à cette tâche que se sont attelés de nombreux éditeurs. Apple a récemment mis à jour ses versions de Final Cut Pro (montage vidéo), Motion (effets spéciaux) et Aperture (gestion et optimisation de photos) qui fonctionnent désormais en résolution native sur le nouveau Macbook Pro. Des versions de Photoshop (Adobe) et Autocad (logiciel de DAO d'Autodesk) sont également attendues.

Les gamers devront patienter...
Pour ce qui est des logiciels grand public, on se doute bien qu'Apple a déjà prévu des versions Retina de toutes ces applications (Safari, Mail, iPhoto...). Pour les logiciels tiers, il va sans doute falloir patienter un peu plus. Google travaille sur une version spéciale de son navigateur Chrome. Les éditeurs de jeux ne sont pas en reste puisqu'une version Retina de Diablo III est également dans les cartons de Blizzard. C'est certainement dans le domaine du jeu que l'attente sera la plus longue : rendre un titre « jouable » dans une telle définition relève certainement du casse-tête pour les développeurs. Et pour les logiciels non encore optimisés pour cette définition, c'est Mac OS X qui s'en charge en recalculant la mise à l'échelle des textures qui composent l'image. D'après les premiers tests, l'image « ne bave pas ».
Enfin, que ceux qui possèdent (ou qui comptent acheter) un portable Apple « classique » ne se méprennent pas : à l'avenir, toutes les applications développés pour Mac OS X fonctionneront sur toutes les définitions d'écrans des ordinateurs de la marque. Les éditeurs devront développer des logiciels aux interfaces adaptatives, contenant des « objets graphiques » (boutons, onglets...) de différentes tailles. Mais, si vous optez pour un Macbook Retina, il faudra tenir compte de la capacité du disque dur puisque tous les fichiers images qui composent une application optimisée sont forcément d'une définition supérieure et occupent donc plus d'espace.

Commentaires

avant de (nous) donner des leçons d'économie, pourriez vous (nous) faire le bilan de votre carrière de chef d'entreprise petit noeunoeud-leu

Écrit par : johan | 16/06/2012

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