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16/06/2012

Aller "lentement" ?

La vitesse est-elle le symbole du Progrès ?

Orange continue à capitaliser sur le "réseau cuivre" des années 70. Quitte à investir, ne dépensons pas trop ! La technologie VDSL a pratiquement 10 ans, elle utilise l'astuce de la multiplication des lignes entre central et abonné. Elle n'est donc "commercialisable" par exemple en presqu'île que si le stock de lignes inutilisées est important... Ce saut technologique présente un coefficient multiplicateur de 5, un peu faible pour une diffusion rapide (en général on demande un coefficient de 10 !)... Vive la fibre !

Sigfox, lui, propose du "très bas débit" à très bas prix. C'est une ouverture sur des applications improbables aujourd'hui : la plante verte qui "twitte" lorsqu'elle a soif ! Il est vrai que ce n'est pas toujours le motif de célébrité de ce type de communication...Mais un peu de calme, il s'agit ici de "machines"...

Le "Google Map" de l'Antiquité, ou comment se rendre de Lugdunum à Babaorum, propose un trajet en bateau et à pied avec l'estimation du trajet en jours : 37 jours pour se rendre de Rome à Brest par les voies romaines et une navigation entre Rome et Montpellier ! On saisit ici avec humour l'excitation de nos contemporains pour les grosses cylindrées et la grande vitesse ! Un sujet de programme électoral pour Paris Rennes par exemple...

En Bretagne, pays calme, est-on pressé d'aller "lentement" ?


Orange va tester le futur ADSL , jusqu’à 100 Millions de bits par seconde en téléchargement
L’opérateur va lancer d’ici septembre prochain un test de liaison VDSL2, une amélioration de l’ADSL, qui permet des débits théoriques de 100 Mbit/s sur une courte distance.
Alexandre Salque
01net du 13 juin 2012

Selon le site communautaire Orangeinfo.fr, l’opérateur historique a envoyé des mails à certains de ses abonnés dans le but de trouver des volontaires pour réaliser un premier test grandeur nature de la norme VDSL2 d’ici septembre. Selon le blog The IT Circle, les deux zones d’expérimentations concernées sont l’Ile-de-France et Marseille. La LiveBox n’étant pas compatible VDSL2, les testeurs recevront une LiveBox Pro de dernière génération.

Cette technologie, successeur de l’ADSL, utilise également le fil de cuivre des lignes téléphoniques pour transmettre les données. Le VDSL2 a l’avantage de proposer les débits de la fibre optique sur une ligne téléphonique, et donc sans avoir à déployer de coûteux équipements, les investissements nécessaires étant dix fois inférieurs à ceux nécessités par la fibre optique. En effet, en réception, le VDSL2 permet d’atteindre jusqu’à 100 Mbit/s en théorie alors que l’ADSL est limité à 25 Mbit/s, mais sur quelques centaines de mètres seulement. En envoi de données, la différence est encore plus importante puisque le VDSL2 atteint 50 Mbit/s contre 1 Mbit/s pour l’ADSL.

Des débits importants si l'on est proche du central téléphonique
Pour avoir droit au VDSL2, il faudrait ne pas être très loin du DSLAM. Comme le montre le schéma ci-dessous, le débit en réception baisse très rapidement en fonction de la distance qui sépare l’usager du central téléphonique et à partir de 2 km de distance, le débit est identique à celui offert par l’ADSL. Cette technologie est donc très prometteuse, sauf qu’en ville, elle vient directement concurrencer la fibre optique. Vu les milliards d’euros d’investissements que les opérateurs ont consentis pour déployer la fibre optique en zone dense, ils n’auront aucun intérêt à déployer le VDSL2 dans les grandes villes déjà fibrées. Le VDSL2 sera donc plus certainement déployé dans les villes petites et moyennes.
Par ailleurs, l’Arcep n’a pas donné son feu vert au déploiement du VDSL2 en France.

Le français Sigfox révolutionne l'Internet des objets
Les Echos du 6 juin 2012
Par Solveig Godeluck

Cette start-up toulousaine aura déployé d'ici à la fin de l'année un réseau ultra-bas débit couvrant quasiment tout le pays. Sa technologie brevetée permet d'abaisser le coût de connexion d'un objet en deçà de 1 euro par an.

Nous sommes entourés d'objets qui n'attendent que d'être connectés. Ludovic Le Moan, un entrepreneur toulousain, propose de s'en charger. Sa start-up Sigfox, fondée en 2009, 2 millions d'euros de chiffre d'affaires, est le premier et l'unique opérateur d'un réseau cellulaire bas débit qui leur est dédié. Il a levé 2 millions d'euros il y a un an auprès de trois fonds (Elaïa, Partech et Ixo) et ne devrait pas s'arrêter là. « Dans trois ans, vous paierez 10 euros par an à Sigfox ou à un opérateur partenaire, et vous pourrez connecter tout votre environnement, du four au cartable de votre enfant », prédit Ludovic Le Moan.
Aujourd'hui, les ascenseurs ou les distributeurs automatiques de café sont déjà connectés, pour la maintenance et l'approvisionnement. Mais si l'on pouvait « opérer » les choses inanimées pour encore moins cher, elles se mettraient à parler en masse : il y aurait la plante verte qui « twitte » quand elle a soif, la voiture qui vous guide vers elle dans le parking, le pèse-personne qui moucharde votre poids à votre généraliste, le bracelet Alzheimer pour retrouver grand-mère, le capteur de fumée prêt à lancer l'alerte incendie via Internet... Au total, 50 milliards d'objets connectés en 2020, prédit Ericsson.
Problème : ni Ericsson ni les autres grands équipementiers ne sont complètement prêts pour opérer les objets. Car depuis des années, les grands des télécoms n'ont qu'une obsession, le très haut débit. Au point qu'ils ont « oublié » comment marchait la radio des sous-marins en 1914, frustre mais tout terrain. Sigfox s'en est au contraire inspiré en déposant une vingtaine de brevets sur la transmission dans une bande de fréquence ultra-étroite, à très bas débit (moins d'un kilobit par seconde).

Un réseau innovant

Parallèlement, la start-up a déployé son réseau. D'ici à la fin de l'année elle aura un millier d'antennes couvrant en gros le territoire - alors qu'un opérateur GSM national doit investir dans 15.000 points hauts, et dans des stations de base dix fois plus coûteuses. Sigfox ne mobilise qu'une centaine de hertz sur la fréquence 868 mégahertz : elle n'a donc pas besoin d'une licence.
Son réseau, capable, contrairement au GSM, d'émettre jusqu'au cinquième sous-sol d'un parking, coûte moins cher à construire, mais aussi à opérer. « Au lieu de payer 2 à 3 euros par mois d'abonnement pour connecter un objet en GSM, avec Sigfox vous paierez 1 euro par an, et ce prix va baisser », explique Ludovic Le Moan. En effet, avec une puissance d'émission équivalente à celle d'une télécommande, et une capacité de veille complète entre deux messages, il consomme mille fois moins d'énergie qu'un réseau classique. D'où un autre avantage : on peut connecter des objets non reliés au courant, avec une micro-batterie qu'on change tous les 10 à 20 ans. Utile pour connecter les capteurs sismiques en pleine nature, par exemple.
Sigfox a déjà signé un contrat important pour le relevé à distance des compteurs d'un grand groupe français. La société va également gérer le pilotage à distance des 12.000 panneaux d'affichage mécanisés de Clear Channel France -un test qui pourrait être étendu à d'autres pays. « Nous avons créé une nouvelle filière technologique, qui nous donne deux ou trois ans d'avance sur nos futurs concurrents », se réjouit Christophe Fourtet, le directeur technique de Sigfox. Un temps précieux, qu'il faudra veiller à ne pas gaspiller.



Source/Auteur : Twtb via Wikipedia NL

Une Google Map de l'Antiquité
Le Monde.fr du 15 juin 2012
Il paraît que tous les chemins mènent à Rome. Partant de cette célèbre expression, des historiens, géographes et informaticiens de l'université de Stanford ont créé une Google Map antique du IIIe siècle de notre ère. Le site, orbis.stanford.edu (navigateurs Chrome et Firefox conseillés) permet en effet de calculer des itinéraires entre deux villes, du temps des Romains. La carte de l'Empire, reconstituée par les scientifiques, se veut une reproduction fidèle du réseau de transport romain. Orbis compte ainsi plus de 750 grands lieux de passages sur un réseau de 84 000 km, et plus de 900 routes maritimes. Le site calcule ainsi l'itinéraire à partir du moyen de transport de l'époque avec pour l'internaute le choix de sélectionner son véhicule : cheval, char à bœufs, à dos d'âne ou à pied ! Sont ensuite pris en compte la période de l'année prévue pour le voyage et le budget que vous êtes prêt à investir. A titre d'exemple, il fallait ainsi compter plus de vingt jours au mois de juin pour rejoindre Rome depuis Lugdunum, nom donné à la célèbre cité de Lyon à l'époque gallo-romaine.

Visite virtuelle des carrosses
Pour prolonger la thématique "transports d'autrefois", l'exposition "Roulez carrosses ! " à l'abbaye Saint-Vaast présente au public les véhicules royaux et impériaux du château de Versailles de Charles X au Roi Soleil. Le site de l'évènement propose une petite visite virtuelle de ces somptueux chars dorés.

Commentaires

et une porte ouverte, une !!!!
que vous êtes malin, que vous êtes productif , bravo nénel !
bon, imaginons que nous ayons la méga, super hyper fibre sur la presqu'île, et alors, croyez vous que les entreprises de pointe se bousculeront pour s'installer ici ?
croyez vous que vos divagations deviendront plus intelligentes ?

Écrit par : johan | 16/06/2012

Je vous approuve pour votre article. c'est un vrai œuvre d'écriture. Continuez

Écrit par : serrurier paris 12 | 21/07/2014

Les commentaires sont fermés.