21/05/2012
Président à Vie ?
Le nouveau "Ministre de la Défense" montre déjà le mauvais exemple...
Une semaine à peine après sa nomination, Jean-Yves Le Drian pense déjà à revenir en Bretagne ! A croire que son voyage à Washington et Chicago est un fiasco...
Les grands principes "de non-cumul", chers aux socialistes ? Deux ans, ca suffit !
Sur le calendrier, Jean-Yves ne doit pas lire la revue du Parti socialiste : les élections régionales de Bretagne dépendent du maintien ou non de la loi de décembre 2010...
Quant à son maintien au poste de ministre, il sera discuté le 18 juin prochain, après le remaniement...
On "fume" également dans les rangs écologiques, qui n'ont rien obtenu du PS pour les législatives. La société "sobre et partageuse" de Nicolas Hulot n' a pas de réalité "en politique" !
Quant aux copains de régiment, les conseillers généraux de la majorité, ils ont du mal à se tenir et appliquer les règles du Parti UMP à Crac'h...
Quelques "affaires" au PS avant le 10 juin arrangeraient bien la Droite, qui manque facheusement d'idées et d'hommes d'exception !
Région Bretagne, en attendant le retour du conscrit
Télégramme du 21 mai 2012
Jean-Yves LeDrian va quitter sans tarder la présidence du conseil régional. Un départ qui va ouvrir des perspectives à court terme du côté de la Région mais qui ne chamboule pas forcément les projets à moyen terme du désormais ministre de la Défense.
Quoiqu'il lui en coûte, le président de la Bretagne devra abandonner son mandat exécutif chéri, celui dont il a longtemps rêvé avant de le conquérir voici huit ans. C'est comme ça, c'est la règle de non-cumul du nouveau gouvernement, à défaut d'être la loi. Et c'est aussi la philosophie de Jean-Yves LeDrian qui a donné l'exemple en se démettant de ses mandats (et en organisant sa succession) de maire, de président de communauté d'agglomération et de député après avoir pris la Région.
Partir, revenir
Mais cette fois, la situation est différente: s'il quitte la présidence, c'est pour y revenir. Il a toujours annoncé qu'il entendait assurer un troisième mandat pour parachever les chantiers auxquels il tient et qu'il mènerait les socialistes bretons aux élections régionales de 2014. Cette ambition aura pour première conséquence de limiter à deux ans son exercice ministériel: pour retourner à ses amours bretonnes, il lui faudra renoncer à son portefeuille. Deuxième conséquence: il ne rompra pas avec les dossiers régionaux qu'il entend bien reprendre plus tard. Comme MaryliseLebranchu qui avait démissionné de sa vice-présidence bretonne lorsqu'elle était ministre de Jospin, il quittera l'exécutif mais gardera un siège de conseiller régional.
Pronostics concordants
Enfin, troisième conséquence: il ne souhaitera pas confier les clés de la Bretagne à un successeur qui pourrait être tenté par l'envie de s'incruster. Voilà qui limite la liste des impétrants qu'il est susceptible d'adouber en interne. Certes, c'est à l'assemblée d'élire son nouveau président et non à l'ancien de désigner son successeur. Mais, même s'il est sur le départ, Le Drian reste le vrai patron de la (confortable) majorité socialiste. On imagine mal que cette dernière fasse un autre choix que le sien, surtout s'il se porte sur le très sage, écouté et respecté Pierrick Massiot. C'est sur lui que se concentrent tous les pronostics (lire ci-dessous), même si le deuxièmemandat socialiste a révélé quelques talents parmi lesquels Thierry Burlot (chargé de l'environnement), Bernard Pouliquen (enseignement supérieur et recherche), Richard Ferrand (président du groupe PS), à côté des poids lourds comme Sylvie Robert (jeunesse) ou Michel Morin (agriculture).
Alain Le Bloas
Nicolas Hulot, je suis désespéré de cette campagne
Télégramme du 21 mai 2012
Nicolas Hulot est Lillois mais la Bretagne est devenue sa terre d'adoption. Quinze jours après l'élection présidentielle, l'écologiste revient sur l'absence du thème de l'écologie dans la campagne.
L'écologie a été la grande absente de la campagne présidentielle. Quel est votre sentiment?
Cette campagne électorale m'a désespéré. Cinq ans après le Grenelle de l'environnement, les hommes politiques n'ont pas rempli leur mission. On peut dire que l'orchestre a battu à plein pour distraire notre attention de la crise écologique. Ce fut une mauvaise campagne pour l'écologie. C'est regrettable mais la responsabilité est collégiale. De plus, les sondages donnaient des scores faibles à Europe-Écologie-LesVerts (EE-LV) et, par conséquent, les leaders des grands partis n'ont pas été poussés à aborder ces thèmes-là. Nicolas Sarkozy comme François Hollande ont rayé de leur vocabulaire le mot écologie et sont venus les mains vides sur ce sujet. Or, en mettant de côté les enjeux écologiques, ce sont les questions d'énergie, d'agriculture et de biodiversité que l'on balaie d'un revers de main.
En mai 2011, vous avez pu constater les échouages d'algues vertes sur les plages de la Lieue-de-Grève (22). Pourtant, dans les endroits touchés par cette pollution, le score d'EE-LV n'a pas décollé. Comment l'expliquez-vous?
Je suis fataliste. Il ne suffit pas de désigner du doigt les agriculteurs. Les citoyens, déjà englués par leurs préoccupations quotidiennes, ne sont pas responsables. C'est aux hommes politiques de dicter la marche à suivre.
Que proposez-vous pour que cela change ?
L'enjeu écologique conditionne tous les enjeux de solidarité. Il est donc urgent de construire une société de sobriété, de partage. Il existe des exemples. Comme cette HLM construite récemment à proximité de Rennes avec les normes basses consommation. Cet hiver, en période de froid, la facture de chauffage s'élevait pour une famille qui habitait là à moins de 1 € par mois. Eux, ils sont à l'abri!
Faudrait-il réinventer un modèle économique ?
Bien sûr. Et j'attends beaucoup de l'Europe, c'est la bonne échelle pour construire un nouveau monde. Il ne faut pas oublier que l'écologie, c'est aujourd'hui la condition de notre liberté et de notre indépendance. On n'est pas à la hauteur du danger. D'autant que les changements climatiques ou la raréfaction des ressources, pour ne parler que de ces deux aspects, occasionnent, encore peu de souffrances immédiatement palpables.
• Propos recueillispar Patrick Chevalier
Yves Bleunven, UMP, une présence publique qui fait polémique
Télégramme du 21 mai 2012
Vendredi soir, à Crac'h, Philippe LeRay tenait une réunion publique dans le cadre des élections législatives pour la 2e circonscription. La présence d'Yves Bleunven, candidats UMP dans la 3e circonscription, n'est pas passée inaperçue.
«Je remercie chaleureusement Yves Bleunven pour sa présence»... Publiée sur les comptes Twitter et Facebook de Philippe Le Ray, cette information accompagnée d'une photo de la réunion publique qui s'est tenue, vendredi soir à Crac'h, provoque, depuis samedi, une certaine agitation dans les rangs de l'UMP. Candidat UMP dans la 3e circonscription de Pontivy, Yves Bleunven était en effet assis au premier rang d'une réunion publique de Philippe Le Ray, candidat de la droite dans la 2e circonscription d'Auray.
Philippe Le Ray considéré comme dissident
L'événement aurait pu être considéré comme une simple visite de courtoisie à un candidat de la circonscription voisine. Seulement voilà, pour être un candidat clairement étiqueté à droite, Philippe Le Ray est aussi considéré comme «dissident». Le candidat officiel de l'UMP est en effet le député sortant, Michel Grall. Évidemment, cette visite a été rapidement interprétée comme une marque de soutien apportée au «dissident». Un manque de loyauté envers le candidat officiellement investi par le parti, qui met dans l'embarras les instances départementales de l'UMP. «Je n'ai pas de commentaire à faire», se contentait d'affirmer, hier matin, la secrétaire départementale de l'UMP. Elle attendait le retour de vacances du président, Gérard Lorgeoux, prévu ce lundi, pour communiquer sur cette affaire.
«Tempête dans un verre d'eau»
Contracté par téléphone, Yves Bleunven considère, quant à lui, qu'il s'agit «d'une tempête dans un verre d'eau». Le candidat de l'UMP pour la 3e circonscription du Morbihan tient à préciser qu'il «était également présent pour le lancement de la campagne de Michel Grall». Celui qui est aussi conseiller général de Grand-Champ, signale, par ailleurs, «qu'à chaque élection, les conseillers généraux du groupe de la majorité, viennent soutenir leurs collègues». En clair, un classique dans les campagnes électorales morbihannaises. Bref, placé au milieu de cette polémique, Yves Bleunven pourrait bien, en fait, faire les frais de la très vive querelle qui oppose Philippe Le Ray à Michel Grall, dans la 2e circonscription. Et c'est finalement par le sourire qu'il préfère répondre à ceux qui estiment «qu'à défaut d'excuses publiques, son investiture pourrait lui être retirée!» Mais c'est bien aux instances départementales de l'UMP qu'il appartiendra de trancher.
• Dominique Perrot
Commentaires
comme d'habitude votre titre est plutôt rock & Roll.
quant à l'article pque vous écrivez, je dois être idiot car je ne vois pas où vous voulez en venir..
Et la conclusion ......
Voudriez vous donc vous présenter ?
Écrit par : johan | 21/05/2012
Je souhaite qu il se présente au législative.....un homme pareil d une immense VALEUR........oui avec lui le MORBIHAN est sauvé.......oui mais de QUOI????
Écrit par : dimitri56170 | 21/05/2012
le seul homme qui peut sauver la droite ,aux législatives,c'est "Jeanbart"
Écrit par : jy LP alias Jeanzyscan | 21/05/2012
Les commentaires sont fermés.