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16/04/2012

"Gégé" au charbon ?

La plaisance face aux écolos ! Beurre et épinards ?

Après la décision du Préfet du Morbihan de geler les clapages en Baie de Quiberon, le Conseil Général "aux ordres" (en attente des résultats d'élection) boit "la tasse" ! Gégé est bien entendu au premier rang des défenseurs de l'intérêt général : pas de clapage, donc dépôt à terre... mais où ?

Si bien, que derrière tous ces beaux discours l'industrie de la plaisance s'enfonce dans le marasme. Les emplois "bretons" du secteur sont rétrécis...

En deux mots, l'incohérence des décisions de l'Etat, du département du Morbihan et des élus locaux reflète le "morcellement" des responsabilités en raison de la "décentralisation" voulue en 1982 par les socialistes de naguère...

Les vases ? Le "glouglou, oui !


Dévasement, l'Arlésienne de Port-Haliguen
Télégramme du 16 avril 2012

Samedi soir s'est tenu l'assemblée générale l'Association des plaisanciers de Port-Haliguen. Faute de solutions au dévasement du port, les usagers excédés par les actions redondantes prises une année sur l'autre, ont pris a partie les deux intervenants de la Sagemor, société d'économie mixte en charge de la gestion de douze ports dans le Morbihan. Car pour ces premiers, peu importent les solutions qui permettraient le dragage, devant l'urgence, il faut surtout en trouver une. Celle retenue de claper les vases en baie de Quiberon est d'ores et déjà rejetée. À ce propos, «je ne me permettrais pas de critiquer les décisions prises par François Goulard et Gérard Le Tréquesser, bien que j'ai été surpris. Mais il n'y a pas que les associations de l'environnement qui s'y opposent, il y a aussi des pêcheurs et des ostréiculteurs (...) Il faut peut-être aller plus loin dans la réflexion», a souligné Gérard Pierre.

Des analyses contestées
Dans l'assemblée, un participant l'interpelle: «Mais alors les analyses qui ont été faites, elles sont bonnes ou pas ?». Et Gérard Pierre de répondre: «Il y a 100.000m³ propres et 30.000m³ acceptables. Mais ces analyses sont contestées par des associations qui les disent trompeuses avec des résultats masqués». Jean Poitou de rétorquer: «Ces mêmes labos qui ont procédé aux analyses dans le port deviendront crédibles et compétents pour la coquille, si demain ils la disent bonne à pêcher ». Il serait donc envisagé de faire un terre-plein (avec les vases). Mais il pourrait être plus important que prévu. Et, s'il amènerait des places de parking, ce serait au détriment des places de bateaux. Face aux menaces de bloquer l'accès au port et une partie des redevances, Gérard Pierre a voulu apaiser les esprits. «Je ne suis pas certain qu'en s'opposant au conseil général, on avancera. Il faut réfléchir à une réorganisation de l'ensemble. Si on doit traiter une partie des vases en terre, il faudra trouver un site. De plus, il ne faut pas se leurrer, ceux qui sont contre le clapage en mer seront contre le dépôt à terre».

«Conscients de l'urgence»
Et aux plaisanciers las qu'aucunes décisions ne soient prises, Michel Le Bras, directeur de la Sagemor, a expliqué: «Nous avons les mêmes préoccupations. On travaille depuis des années sur ce problème. On ne pouvait savoir à l'époque qu'il ne serait pas possible de claper dans la baie. Nous sommes conscients de l'urgence et je peux vous assurer que nous avons l'intention de faire évoluer ce dossier aux vues et attentes de tous». Aucune précision pour autant quant au calendrier, si ce n'est encore une réunion programmée à Vannes, mercredi, au conseil général, en présence du président de l'Assuc (Association des usagers du Crouesty), Jo Brohan, conseiller général président de la Sagemor, et Gérard Le Tréquesser, président du Syndicat mixte des ports.

Industrie nautique à Lorient, le multi fait de la résistance
Télégramme du 16 avril 2012

Lorient accueille cette semaine le Salon international du multicoque, alors que l'industrie nautique traverse des vents contraires. Jean-François Fountaine, président de la Fédération des industries nautiques, évoque la place de Lorient, les difficultés de la filière et les pistes pour s'en sortir.


Le pays de Lorient revendique l'appellation de Sailing Valley. Vu de l'extérieur, ce label est-il justifié?
Ce qui est certain, c'est que Lorient a fait des efforts considérables, notamment dans le domaine de la haute technologie et de la compétition, et a réussi à fixer de nombreuses équipes comme Groupama ou Banque Populaire. Donc Lorient a augmenté fortement sa notoriété dans le domaine du nautisme, et particulièrement dans le créneau de la compétition. Sur le plan industriel, bien sûr Lorient traverse une période de turbulences avec les difficultés d'Alliaura et de Navimo, mais il faut souhaiter qu'elles se résorbent. De toutes les manières, l'idée de fixer des bateaux de compétition et les entreprises autour semble payer. Quand je pense à Lorient, je pense à l'environnement qui a permis à des entreprises de s'installer en Bretagne, pas loin, comme CDK à Port-la-Forêt, et qui sont très en pointe dans le domaine de la compétition. Il y a de l'emploi dans le domaine de la compétition.

N'y a-t-il pas de crainte à avoir, avec une telle spécialisation dans la compétition et la course au large, à observer des groupes comme Groupama réduire la toile de leur sponsoring sportif ?
Il y a toujours un risque quand on prend des initiatives! D'un autre côté, la mer reste un vecteur de communication important et formidable, et s'il n'y a plus Groupama demain il y aura d'autres entreprises importantes qui investiront sur la course, peut-être sous une forme différente. Mais je vois quand même que sur le prochain Vendée Globe, il y a un grand nombre d'inscrits; je vois quand même un certain nombre d'événements sur lesquels les entreprises s'appuient. Bien sûr, il ne faut pas parier que sur la course; mais il faut bien voir que la course a généré de l'emploi et de l'activité. Là je suis au Brésil où l'on parle beaucoup de l'escale de la Volvo Ocean Race, qui s'arrête en juin à Lorient: je pense que cette politique consistant à fixer sur place des équipes de course, mais aussi des étapes d'événements internationaux comme la Volvo est intelligente.

L'industrie nautique entrevoit-elle une sortie de crise ? Quelle stratégie adopter pour s'en sortir ?
Aujourd'hui, le secteur de la production industrielle traverse une période très difficile. On a vu que le marché mondial était en recul de 20%, et bien entendu pour les équipementiers et les chantiers, ce sont des périodes difficiles. On voit des lueurs d'amélioration sur des zones dans le monde qui sont des zones à forte croissance, c'est la raison pour laquelle la présence française il y a quinze jours en Chine au salon nautique de Shangai était très importante. De même, nous sommes actuellement sur les quais de Rio où il y a beaucoup d'entreprises françaises, notamment les groupes Bénéteau et Jeanneau. L'industrie française doit être présente sur les grandes exportations pour essayer de trouver des relais de croissance, puisque sur la zone européenne, lasolution est plus difficile.

Tous les secteurs sont-ils également touchés ? Les équipementiers sont-ils épargnés si les plaisanciers attendent la sortie de crise pour changer leur bateau ? Non: ce qu'ils ont peut-être gagné sur la deuxième installation, ils l'ont perdu sur la première, donc les équipementiers sont aussi dans une période délicate. Par contre, les entreprises de maintenance, de carénage, et tous ces métiers-là marchent assez bien. Comme les motoristes qui vendent des pièces détachées... Il ne faut pas résumer l'économie nautique à la partie industrielle. Le nautisme c'est 40.000 emplois, dont 30.000 dans les services, qui aujourd'hui marchent plutôt bien.

Que recherchent ces nouveaux marchés des pays émergents ?
C'est très variable. Il y a des pays où les bateaux sont plutôt recherchés comme un bien utilisé pour montrer sa réussite sociale, comme ce qui se passe en Chine un petit peu. Et à l'inverse, il y a des territoires comme le Brésil où il y a un littoral magnifique, avec déjà un certain nombre de marinas et de la plaisance depuis assez longtemps. Comme vous avez l'émergence d'une classe moyenne aisée au Brésil, cette classe moyenne se tourne vers les bateaux.

Quelle va être l'ambiance de ce salon du multicoque dans ce contexte morose? Et quel serait un salon réussi ?
Le marché du multicoque résiste mieux que la moyenne. À Lorient, tous les constructeurs de multicoques, français ou étrangers seront présents et ceux qui souhaitent se tourner vers le multicoque auront un très large choix, que ce soit à voile ou à moteur, avec un large panel de prix! Vous avez des premiers prix en multicoque à 200/250.000euros. Pour que ce salon soit une réussite, il faut d'abord qu'il y ait du monde, 20 ou 30.000 visiteurs. Et il faut aussi que ça fasse des ventes. Ce salon verra des visiteurs étrangers, donc j'ai bon espoir que des ventes se fassent.

Vous participez mercredi à une table ronde sur le multicoque de demain. À quoi ressemblera-t-il?
J'ai des idées, mais on ne lit pas forcément dans une boule de cristal! Ce qui est sûr, c'est que pour le moment, il y a un plus pour les bateaux très, très confortables. C'est essentiel. On travaille aussi sur l'éconavigation. Chez nous, on a développé la gamme «ecocruising»: l'idée est de mettre à bord suffisamment d'énergie renouvelable (panneaux solaires, hydroliennes, hydrogénérateurs), pour que les voiliers soient à énergie positive. Iln'y a pas besoin de faire tourner un groupe électrogène ou le moteur pour leur énergie de navigation.
«Lorient a augmenté fortement sa notoriété dans le domaine du nautisme»
• Jean-François Fountaine

Commentaires

il ne faut pas se faire d'illusion ,une fois les élections nationales passées,le clapage des boues seras fait envers et contre tous,les usagers devraient arréter de payer leurs emplacements,la "Sagemor" se remplie les poches en attendant.Solution envisagée,faire comme "les shadocks",on retire les vases du Bassin de plaisances,pour les mettres dans le petit port de "Port'haliguen",et aprés on fait l'inverse,et la c'est un manége qui peut durer des années,ou bien derniére solution,on comble le bassin de plaisances et on en fait un énorme parking à bateaux,les plaisanciers pouront toujours monter dans leurs bateaux ,sans prendre de risques et en voyant la mer ,pendant leurs mois de congé,c'est pas beau tout ça?
Kenavo

Écrit par : jy LP alias Jeanzyscan | 16/04/2012

La création d'une digue "en vase" entre les Sables blancs et le Pô permettrait de réaliser à moindre coût la deux fois deux voies et le contournement de Plouharnel ! Gégé accroche-toi !

Écrit par : jeanbart | 17/04/2012

Au fou!

Écrit par : jpd | 17/04/2012

@ jeanbart,tu ne le sait peut étre pas,mais la zone entre les sables blancs et le "Po" est une zone ou les oiseaux migrateurs viénnent passer l'hiver,une zone ou l'ont péchent les bigorneaux dans les herbiers,les palourdes et les cocques sur le sables ,depuis plus de 100 ans,alors arréte de nous parler de ta deux fois deux voies qui ne se feras jamais pour le plus grand bien des habitants dela Presqu'ile

Écrit par : jy LP alias Jeanzyscan | 20/04/2012

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