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29/02/2012

Dégraisser le Mamouth ?

L'OCDE préconise une réduction des effectifs dans les collectivités locales...

A Saint Pierre Quiberon on entend des remarques désagréables au Conseil municipal sur la gestion de l'Etat !
Il se déchargerait sur les collectivités locales sans les contreparties exactes...

Oui, mais on ne s'interroge pas en même temps sur les effectifs des employés municipaux, la "création d'emplois" au sens de Madame G et leur productivité.

Dans ce domaine la concurrence n'existe pas pour tendre vers un objectif de réduction... Les mauvaises habitudes persistent, si l'on en juge lors de l'entretien du Camping municipal du Petit Rohu. Les voiturettes sont en général occupées par un chauffeur et un "travailleur", ce qui double systématiquement les frais ! La réglementation de vitesse est rarement observée à l'heure du déjeuner ! Le matériel roulant est en très mauvais état...

Plusieurs solutions sont aujourd'hui disponible : fusionner les communes de Saint Pierre et de Quiberon pour réduire les effectifs municipaux, intégrer ensuite la Communauté des Mégalithes, afin de créer un ensemble cohérent et productif de 4 communes (SPQ+Quib, Plouharnel, Carnac et La Trinité sur Mer), et bénéficier de "super-services" communautaires, utiliser au mieux la Délégation de Service Public en fixant au préalable un cahier des charges précis et une enveloppe financière serrée, partager les équipements publics, qui sont aujourd'hui "trop petits" et mal gérés...

Dégraisser le Mamouth, c'est aujourd'hui possible à Saint Pierre ! Avec une autre équipe d'élus, bien entendu !


L’OCDE préconise une réforme des collectivités locales
Le Figaro du 29 février 2012

L’organisation salue la réforme de l’état lancée en 2007. Elle préconise de tailler dans les coûts des collectivités locales.

La réforme de l’état fut l’un des grands chantiers lancés par Nicolas Sarkozy. Le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux chez les fonctionnaires a été la mesure la plus emblématique de cette réforme, appelée «révision générale des politiques publiques» (RGPP). Mais la RGPP, c’est aussi la création de Pôle emploi, la fusion des Impôts et du Trésor de Bercy ou encore la suppression des petits tribunaux d’instance.
Dans un rapport publié mardi, L’OCDE salue cette démarche. Elle considère la RGPP comme « une avancée importante dans la modernisation de l’état en France » et estime que notre pays est désormais dans « une situation relativement privilégiée » par rapport à d’autres. L’organisation internationale note que la RGPP a permis une baisse de 6,4 % de l’emploi dans la fonction publique d’état entre 2007 et 2012 (soit 150 000 suppressions de postes). Du jamais-vu dans l’hexagone. Néanmoins, L’OCDE presse la France d’aller plus loin. La démarche d’optimisation des coûts doit devenir permanente. L’organisation préconise de mettre en place une méthode de coupes systématiques dans les budgets, définissant un objectif annuel de baisse coûts - personnel et autres - ministère.

Une RGPP permanente
Pour cela, le futur gouvernement devra mieux communiquer avec les fonctionnaires. Car, aujourd’hui, la réduction des coûts ne fait pas partie de la culture de la fonction publique, comme le laisse entendre L’OCDE. La RGPP a été perçue comme temporaire. Elle n’a pas suscité l’adhésion des fonctionnaires. « Il existe un décalage entre le sentiment de l’effort accompli par les agents et la quantité des réformes d’un côté, et les économies budgétaires de l’autre », écrit le rapport. De fait, les économies devraient atteindre seulement 15 milliards d’ici à 2013. C’est peu comparé à un déficit public de 136,5 milliards en 2010. Une explication à cela : la RGPP s’est limitée à une restructuration de l’état. Pour réduire sa dette, la France doit revoir ses politiques sociales et ses niches fiscales.

L’OCDE demande aussi de mettre en place une RGPP pour les collectivités locales. « L’organisation et la gouvernance des pouvoirs publics au niveau local - caractérisées par un grand nombre de niveaux de collectivités, un très grand nombre de communes, une présence encore importante de l’état et un niveau d’emploi augmentant très rapidement - sont coûteuses et demandent à être rationalisées », souligne le rapport. De quoi nourrir le débat, très clivé entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, sur les collectivités. Hier, en recevant le rapport de L’OCDE, la ministre du Budget, Valérie Pécresse, a redit qu’il faudrait « engager une discussion avec les collectivités locales et réfléchir à la présence du service public dans nos territoires au XXIE siècle ». C. C.

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