UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/11/2011

Médecine "administrative" ?

La "santé" en Bretagne, une croisière dans les îles grecques ?

Le buget social de la France représente 4 fois le budget de la Nation ! Il est essentiellement nourri par les cotisations des travailleurs français et de leurs employeurs. C'est dire que sa répartition entre les différents acteurs est source permanente de conflits de tous ordres : l'hôpital public, les services sociaux et médicaux de toutes catégories, les grouillots de la sécurité sociale, les nouveaux "maîtres régionaux" des Agences de Santé, le personnel médical libéral...chacun veut sa part du gateau au nom de la "bonne santé" du bas peuple de France...

L'empilement des structures est un phénomène typiquement franchouillard, qui donne des migraines au porte-monnaie !

Certes des efforts de rationnalisation ont été menés depuis 10 ans pour dématérialiser les actes, les contrôler et soumettre "le libéral" à la diète. Résultat : le barême "national" paye les ânes comme les "crânes d'oeuf", ce qui laisse peu d'espoir aux jeunes brillants et courageux...

La pharmacie prend de l'embonpoint et devient dans les petis bourgs comme Saint Pierre le premier commerce de la localité !

La carte "vitale" visait à identifier les flux ! Las, la fraude n'a pas ralenti et on compte près de 50.000 fausses cartes...

Le "DMP", dossier médical partagé, est la nouvelle coqueluche du monde en blanc. Là encore, seul le médecin, libéral ou hospitalier, dispose du sésame pour ouvrir votre "dossier". Vos archives personnelles (quelques classeurs au bout de 60 ans de bons et loyaux services !) resteront donc sur le trottoir, alors qu'elle pourraient "éclairer" le spécialiste devant son écran...

Alors consulter "la population" sur les orientations de la politique sanitaire en Bretagne, c'est aller vers un peu plus vers une "médecine de type soviétique", où la qualité ne sera pas le véritable objectif !


Projet régional de santé, un outil pour mieux dépenser
Télégramme du 4 novembre 2011

Le Projet régional de santé définira, pour cinq ans, les orientations de la politique sanitaire en Bretagne. Il est soumis à la concertation à partir d'aujourd'hui (*), et sera validé par le directeur de l'Agence régionale de santé en février prochain.

L'enjeu n'est pas mince: il s'agit de déterminer la manière la mieux adaptée de dépenser les huit milliards d'euros que représente, chaque année, la santé des Bretons. Le Projet régional de santé (PRS) est un outil de pilotage et de planification de la prévention, et l'organisation des soins et de l'action médico-sociale. Les programmes bretons portent notamment sur la gestion du risque, la perte d'autonomie, l'accès des démunis à la prévention et aux soins, la télémédecine et l'impact de l'environnement sur la santé.

Objectif décloisonnement
S'il n'est pas révolutionnaire par les programmes, le PRS est nouveau par la globalité de son approche et la transversalité qui constitue l'ossature de ses actions: le maître-mot de ce PRS, c'est le décloisonnement, qu'il s'agisse des missions, des établissements ou des territoires. Il s'agit, par exemple, de décloisonner les services médico-sociaux, les soins de ville et les soins hospitaliers en concevant un système d'accès commun au dossier médical. Ce dispositif concernera particulièrement la «prise en charge au long cours» des personnes souffrant de maladies de longue durée (diabète par exemple) ou des victimes d'addictions. Il s'agit, aussi, d'organiser des consultations «hors les murs» de médecins spécialistes hospitaliers. Ils pourront ainsi tenir des rendez-vous dans des hôpitaux locaux, des locaux médico-sociaux ou des maisons de santé pluridisciplinaires: plutôt que de faire converger les flottes de taxis sanitaires pour conduire les patients vers les grands centres hospitaliers, ce sont les praticiens qui se déplaceront vers les petites villes ou les chefs-lieux de canton. Autre action à développer: la téléimagerie, qui permet à un manipulateur d'effectuer un acte radiologique dans un petit hôpital tandis que l'interprétation en temps réel est effectuée en CHU par une équipe de spécialistes pointus.

800 pages
Le document soumis, à partir d'aujourd'hui à la concertation, est un projet déjà abouti auquel 1.500 personnes ont participé. Il est cependant amendable: les acteurs professionnels, les collectivités publiques et les associations d'usagers sont invités à en prendre connaissance et à livrer leurs réflexions, critiques et suggestions. Une précision pour les adeptes de l'imprimante: le PRS mis en ligne compte 800 pages...

* Le projet proposé par l'Agence régionale de santé est mis en ligne aujourd'hui sur le site www.ars.bretagne.fr (rubrique concertation régionale).
• Alain Le Bloas

Commentaires

Dans le recensement des acteurs de la Santé, vous ne mentionnez pas les cliniques privées dont la raison d'être est de faire gagner de l'argent à leurs actionnaires (faute de quoi ils retireraient leurs billes), les patients étant la matière d'oeuvre.
Omission volontaire ou inconsciente?

Écrit par : JPD | 05/11/2011

Un âne à deux pieds peut devenir général et rester âne disait la Contesse de Ségur. Pensez-y avant d'écire monsieur Hennel

Écrit par : Cornichons et Condiments | 05/11/2011

Les commentaires sont fermés.