Les Secrets de Saint Pierre

Université Bretagne Sud, la petite dernière joue des coudes avec les grandes
Télégramme du 17 septembre 2011


Impossible d'avoir un chiffre précis des effectifs à l'Université de Bretagne Sud. Et pour cause: ici, la rentrée se prolonge jusqu'à la fin de l'année... «On devrait être dans les mêmes eaux que l'an passé, à savoir 8.500 étudiants. Peut-être avec une légère hausse», prévoit néanmoins le président de l'UBS, Olivier Sire. Le plan quadriennal 2009-2012 touchant à son terme, la carte des formations ne connaît pas de révolution cette année. L'effort se concentrera en partie sur la vie étudiante. L'idée: donner enfin un sentiment d'appartenance commun à tous les étudiants de l'UBS, en «menant des actions communes aux étudiants de Vannes, Lorient et Pontivy».

Site pilote en France pour les chefs d'établissement

Quelques nouveautés font toutefois leur apparition. La plus innovante (c'est la première de ce type en France) est une formation à distance:un master chef d'établissement et conseiller principal d'établissement, qui fait déjà le plein avec une soixantaine d'inscrits. À Lorient, on note également l'apparition d'un DU Defit (diplôme d'études et de formation industrielle et technologique), ouvert notamment aux bacs pro. À Vannes, s'ouvre un parcours Management opérationnel des petites entreprises (Mop), en partenariat avec la CCI et la chambre de métiers et de l'artisanat. Les grandes manoeuvres sont donc annoncées pour la rentrée prochaine et la mise en oeuvre du nouveau plan quadriennal, dont les contours sont encore en discussion avec la tutelle. L'objectif:conforter la place de l'UBS dans le paysage régional, jugée «bonne, compte tenu de nos forces», par Olivier Sire. «On n'est pas que la petite dernière. Aujourd'hui, on est complémentaire de Brest, Rennes et Nantes. En matière de recherche sur les matériaux composites, par exemple, nous avons dix ans d'expérience d'avance sur Nantes». Le président de l'UBS, qui se représentera cette année, convient néanmoins que «l'image de l'université reste à parfaire», notamment «l'attractivité de nos masters».