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11/09/2011

23 ou 8 chiffres ?

Le "marché" de l'identification se développe ! Halte aux hackers ?

La magie du couple "identifiant-mot de passe" a fait pschitt ! depuis longtemps... Un bon logiciel et le barrage "casse" en quelques minutes !
Las, les banquiers ont inventé la "carte à puce" avec code secret, complexifiée par la date de péremption, le nom du tireur, le code visuel...
Là, également, les astucieux ont inventé la "no card", le faux avaleur de carte et le vol avec tirage à l'étranger... Seuls aujourd'hui les clients de Visa sont rassurés : on a encore ajouté un code secret transmis par téléphone portable à chaque transaction...

De moins en moins simple et de plus en plus fatiguant !

Les informaticiens ont créé le "token" à tirage aléatoire... ça marche bien, mais il faut s'équiper ! Dans les transactions le rappel par le serveur est aussi une bonne parade aux branchements "pirates"... mais c'est coûteux en temps et en serveur d'identification...

L'administration fiscale a baissé les bras en 2010 : plus de certificat pour déclarer et payer ses impôts, une seule combinaison du numéro fiscal du contribuable et de l'avis, plus le revenu de référence de l'année concernée... Ici, encore il faut une trentaine de chiffres pour s'identifier !

Alors, aujourd'hui des "téméraires" proposent d'engranger dans une ruche imprenable les couples "carte bancaire-identifiant" ! Et ceci en dehors des circuits bancaires traditionnels !

On reste sur la même pente ! Comment faire "confiance" à distance à ceux qui "doivent" payer ! La disposition d'un téléphone, d'un ordinateur et d'une connexion internet est-elle suffisante ?


Buyster veut révolutionner le paiement en ligne
Par Marie-Cécile Renault, Annelot Huijgen
Le Figaro du 8 septembre 2011
• Orange, SFR, Bouygues Telecom et Atos ont créé une société commune pour simplifier la façon de payer sur Internet et donner un coup d'accélérateur aux achats sur le téléphone mobile.
• Orange, SFR, Bouygues Telecom et Atos ont lancé jeudi leur propre solution de paiement en ligne, au Palais Brongniart, lieu historique des échanges et des paiements. Tout un symbole! Forte de son agrément de la Banque de France, Buyster, société détenue à parts égales entre les quatre groupes, ambitionne ni plus ni moins de devenir le premier moyen de paiement alternatif à la carte bancaire sur Internet.
La bataille promet d'être rude. Avec Buyster, les opérateurs mobiles entrent sur un marché déjà occupé par différents acteurs, du leader historique PayPal aux banques. Ils proposent tous de créer un portefeuille virtuel permettant de payer sur Internet ou par le mobile, sans sortir sa carte bancaire. La carte Visa, MasterCard ou autre, est encore utilisée pour huit achats en ligne sur dix, mais elle perd lentement du terrain. L'an dernier, cette part était encore de 83 %, d'après une étude de Médiamétrie pour la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad). Les portefeuilles en ligne sont le deuxième moyen de paiement le plus utilisé, pour 21 % des achats.
Buyster compte bien faire progresser cette part. La plate-forme sera accessible à tous à partir du 13 septembre. Et ce gratuitement, grâce à la commission versée par les sites marchands, en fonction du nombre de transactions enregistrées.
Pour l'utilisateur, la procédure est simple : il doit d'abord créer son compte Buyster sur Internet, où il entre son numéro de carte bancaire, son numéro de téléphone mobile et un code secret à six chiffres. Ensuite, il peut payer sur Internet, depuis un ordinateur ou sur son téléphone mobile, sans jamais communiquer ses coordonnées bancaires.
Pour les consommateurs, l'intérêt est double. D'une part, Buyster renforce la sécurité. «Chaque transaction est doublement sécurisée par un code confidentiel d'une part, et le téléphone mobile d'autre part», explique Éric Gontier, directeur général de Buyster. De plus, le système est simple et pratique, notamment pour faire des achats depuis son mobile. «Il faut taper 23 chiffres aujourd'hui pour acheter sur Internet. Avec Buyster, c'est beaucoup plus simple et plus rapide. L'utilisateur est reconnu par son numéro de mobile», indique Hugo Salaun, directeur des paiements chez SFR.
30.000 e-commerçants
Une simplicité qui attire les e-commerçants: ils sont une trentaine, dont Rueducommerce, Aquarelle et Camaïeu, à accepter cette plate-forme de paiement dès le lancement, mais Buyster estime pouvoir toucher rapidement 30.000 e-commerçants, soit davantage que le numéro un PayPal (22.000 sites). «Aujourd'hui, 98,7% des gens qui visitent un site Internet repartent sans rien acheter. C'est énorme», observe Alexandre de Lamarzelle, directeur marketing de Rueducommerce. En magasin, seulement une personne sur deux repart les mains vides.
Pour les commerçants, au-delà d'un moyen de paiement simple et sécurisé, c'est aussi un potentiel de ventes supplémentaires. Alors que plus d'un Français sur deux a déjà effectué un achat en ligne, selon la Fevad, seulement 12% d'entre eux l'ont fait à partir de leur mobile. Et ce alors qu'ils sont nombreux à l'utiliser pour se renseigner avant de faire un achat en magasin.
«Le canal mobile est un véritable relais de croissance pour nos ventes de produits de mode et de décoration sur Internet, et représente déjà plus de 5% du chiffre d'affaire de Brandalley», indique Antoine Leloup, directeur général du site. Chez Ventesprivées.com, cette part est déjà deux fois plus élevée, alors que la moyenne des sites se situe plutôt autour de 2% du chiffre d'affaires.

Paiement sur mobile, Buyster arrive le 13 septembre 2011
La solution de paiement développée par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Atos, permet d’utiliser son mobile à la place d’une carte bancaire. Elle pourra être utilisée sur une trentaine de sites marchands partenaires.
01net du 9 septembre 2011
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Avec Buyster, les adeptes des achats en ligne vont troquer leur carte bancaire contre leur mobile dès le 13 septembre 2011. Cette nouvelle solution de paiement, qui a obtenu l’agrément de la banque de France, est l’œuvre conjointe d’Orange, SFR, Bouygues Telecom et Atos. Elle permet d’augmenter la sécurité des transactions sur Internet et ce quel que soit son opérateur mobile. Concrètement, Buyster permet d’associer son compte bancaire à son numéro de mobile. Lors d’un achat en ligne, c’est celui-ci qu’il sera nécessaire de fournir, ainsi qu’un code confidentiel. Les coordonnées bancaires ne transiteronnt plus sur le Net, mais resteront stockées sur les serveurs de Buyster.
Un gain de temps pour les clients du m-commerce
Les adeptes des achats sur mobile y verront un autre gain : celui d’avoir moins d’informations à saisir pour valider leur panier. En utilisant une carte de crédit, il faut taper 23 chiffres, avec Buyster l’acheteur est identifié avec son numéro de téléphone.
Le service de paiement est gratuit et est accessible après une simple inscription en ligne. En cas de souci, le service clients est disponible par téléphone ou e-mail, sept jours sur sept, de 8 à 22 heures.
Pour le lancement, une trentaine de boutiques ont conclu un accord avec Buyster, parmi lesquelles Aquarelle, Boulanger, BrandAlley, Camaïeu, Darty, RueduCommerce, Spartoo…

Commentaires

les hackers auront toujours une case d'avance, pour ne pas dire un casse d'avance.
Mon défunt frère travaillait à la sécurisation de réseaux d'état et me le disait toujours. La centralisation des données aide peu-t-être les services officiels mais elle aide aussi les escrocs.

Le cloud rend les échanges encore plus nuageux pour ne pas dire nébuleux et aide aussi aux différentes escroqueries car la sécurisation des données échappe alors complètement aux propriétaires de ces données.

l'informatisation à tout crin est une bonne chose quand ça marche, mais le grain de sable dans les rouages (le nuage en l'occurence) peut faire d'énormes dégats.

Je le répète sans arrêts, l'informatique doit être un moyen et non un but et cela est malheureusement souvent oublié

Écrit par : fran | 11/09/2011

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