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02/09/2011

Pêche à pied, le bon sens !

La "concentration" conduit à des stupidités !

Il en va de la pêche à pied comme de la pêche : la "sur-pêche" conduit à l'épuisement de la ressource et à terme à l'extinction naturelle de cette activité.

L'automobile permet à tout un chacun de se rendre sur nos côtes et de patauger avec des milliers de "ramasseurs" à la recherche dans le sable et les rochers...

La présence de nos autorités municipales est insuffisante ! Que Maire et Conseillers soient mobilisés à chaque gros coefficient sur au moins deux BM !


Pêche à pied, Robin des Bois dénonce un «pillage»
Télégramme du 31 août 2011

L'association écologiste Robindes Bois a encouragé, hier, «les familles et notamment les enfants à ne plus participer au pillage de l'estran et de la mer», à l'occasion des grandes marées annoncées jusqu'à vendredi. Selon l'association, la pêche à pied, «considérée comme une aubaine parce qu'elle est gratuite et comme un droit inné et intouchable, coûte très cher à la biodiversité. Le retournement d'une pierre détruit jusqu'à 70% de la biodiversité».

Appel à la vigilance de la préfecture

Avec un coefficient de 110, le bord de mer morbihannais devrait attirer les amateurs de pêche à pied, particulièrement aujourd'hui et demain. La préfecture rappelle, à cette occasion, quelques conseils de prudence: vérifier les horaires de marées, consulter les prévisions météorologiques du jour (ne pas s'aventurer par temps de brouillard), prévenir son entourage, se munir d'un moyen de communication et/ou de signalisation, porter un équipement adapté (attention aux équipements du type cuissardes qui peuvent se révéler très handicapants dès lors qu'elles sont remplies d'eau), pêcher sur des endroits connus et fréquentés (les vasières mais aussi les bandes rocheuses discontinues peuvent se révéler particulièrement dangereuses à la montée des eaux), rester joignable et à vue des autres pêcheurs à pied, anticiper le délai qui sera nécessaire pour rejoindre la terre ferme et observer régulièrement le niveau des eaux, le mouvement des autres pêcheurs et l'évolution des conditions météorologiques (à l'arrivée d'un banc de brume regagnez sans délai la terre ferme).

Commentaires

ôtez moi d'un doute :
qui doit s'occuper du respect de la règlementation de la pêche à pied ?
les élus locaux ou les affaires maritimes ?
et j'avoue mon ignorance : c'est quoi un BM ( je connais les chocos BN mais pas les BM :-) )

Écrit par : fran | 02/09/2011

Aux dernières marées les sauterelles se sont abattues sur la cote pour mieux la piller en compagnie des ostreiculteurs qui la draguent la nuit à marée haute à Kerhostin. Et maintenant ce sont les manouches qui viennent decaper les rochers pour enlever les huitres collées dessus. Enlevement par centaines de kilos. pendant ce temps là les gendarmes controlent pour baiser les petits amateurs de peche à pied. l'administration maritime a perdu la tete.

Écrit par : Jean Rohu | 03/09/2011

Sauf à avoir bien compris, ce qui reste toujours possible...

Les huitres qui se "collent" sur les cailloux sont une espèce de pollution car elles étouffent progressivement toutes les formes de végétations nécessaires à l'équilibre fragile de l'estran.

Les enlever des roches seraient donc une bonne chose.

Ce qui ne veut pas dire qu'il faut tolérer n'importe quoi sous ce prétexte bien entendu.

Écrit par : Isa | 03/09/2011

Entiérement d"accord avec "Isa",les huitres colées sur les cailloux ,empéchent les algues de pousser,elles étoufent tout la végétation,en plus elles sont trés dangereuses pour les baigneurs,ont ne comptent plus les enfants qui ceux sont bléssés ses deux derniéres années,avec des coupures nécésitant des points de suture chez les médecins.les huitres enlevées sur les cailloux sont fait par des ostréiculteurs qui ont une autorisation des affaires maritimes quant le coéficient dépasse 90,d'autres jeunes le font aussi pour gagner leurs vie,ceux sont des jeunes courageux,car c'est un travail pénible et ceux qui sont jaloux peuvent toujours le faire,un burain,un marteau,de l'huile de coude ,à genoux pendant des heures et l'affaire est réglée.

Écrit par : jeansyscan | 03/09/2011

bien dit jeansyscan !

Écrit par : fran | 03/09/2011

Il ne s'agit pas de "pollution" par huitres "sauvages", ni de "jeunes qui gagnent leur croute". Il s'agit d'un accaparement d'un bien naturel par des manouches qui n'hesitent même plus à chasser des amateurs qui ramassent leur godaille. C'est une privatisation de l'estran par des manouches... Et cela on ne veut pas le voir ni le savoir pour ne pas avoir d'emmerdes ni de deonner ou recevoir des coups.... C'est un comble de l'aveuglement tout de même!

Écrit par : Jean Rohu | 04/09/2011

Si justement.

1/ Il s'agit d'une pollution.
2/ Ces huitres sont objectivement de qualité gustative très moyennes.
3/ Il y en a pour tous ceux qui en veulent et même plus qu'un curé pourrait en bénir.
4/ C'est bien la première fois que j'entends une telle affirmation quant à des "manouches pêcheurs" chassant les autres pêcheurs de l'estran.
5/ En revanche, ce n'est pas la première fois que je relève ici ou sur d'autres blogs des propos à la limite du racisme. J'ai personnellement vu très recemment quatre couples "bien de chez nous" labourer le sable - les hommes aux pelles, les femmes passant derrière au rateau - sur des dizaines et des dizaines de mètres carrés pour ramasser des coques sur la plage des Sables Blans... Et personne, personne ne leur a rien dit en dépit du fait que ce genre de pêche "semi-industrielle" me semble interdite.

Si le comportement de certains posent problème à d'autres quelles que soient leurs origines éthniques, j'ai la conviction que ce n'est pas pour rien que la gendarmerie est présente sur la presqu'île.

Écrit par : Isa | 04/09/2011

je trouve très bien qu'on décole les huitres des rochers car elles sont vraiment dangereuses.
les huitres plates ne se collent pour ainsi dire pas aux rochers. Celles qui s'y collent ne sont pas des huitres locales mais des envahisseuses
quant aux huitres "sauvages" il y a longtemps qu'elles ne l'étaient plus vraiment et que celles que nous ramassions s'étaient "échappées" des parcs lors des tempêtes. C'est pourquoi il y a eu de moins en moins d'huitres plates, : les ostréïculteurs en ont de moins en moins cultivées.

Alors si les "manouches", comme vous dites, nettoient les rochers, tant mieux. de plus si ça leur donne un revenu, tant mieux aussi car c'est un revenu venant d'un travail plutôt pénible et ça c'est honorable.

Écrit par : fran | 04/09/2011

A "jean du rohu'je ne sais pas ou vous avez vu des manouches pécher des huitres,moi j'ai vu des jeunes de st-pierre,courageux qui en février et mars avec des températures trés froide et des vent d'est ramassait des huitres aux burains et marteaux sur leurs genoux,j'allais leur donner un bon café dans un thermos pour les réchauffer et les encourager,à notre époque c'est trés rare de voir des jeunes qui veulent réussir,aussi je leurs tire mon chapeau.

Écrit par : jeansyscan | 04/09/2011

Nous n'avons surement pas vu les mêmes. ce n'étaient pas des jeunes d'ici.
A la pointe de Quiberon près de l'aerodrome.
Il y a des gens qui se sont fait chasser par intimidation. Ils avaient des fourgons venant du 41.
Curieusement le lendemain les gendarmes faisaient des controles.
L'hiver dernier c'était pareil m'a t on dit. A un tel point qu'il y avait des types en civil qui les photographiaient au telé.

Écrit par : Jean Rohu | 04/09/2011

Il est paru, dans Le Télégramme, un article qui devrait intéresser tous ceux qui pratiquent la pêche à pied.

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/auray/peche-a-pied-interdite-mais-toleree-12-03-2012-1629837.php?xtmc=p%C3%AAche&xtcr=10

Écrit par : p.pier | 18/03/2012

Les commentaires sont fermés.