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17/07/2011

Le "fric" ? A Saint Pierre ?

Le "diable" se cache toujours dans les détails !

Pourquoi autant de "moulinets", de guéguerre contre Quiberon et son superbe Office, de déclarations acerbes et peu réfléchies, lors de la création de l'Office de Tourisme de Saint Pierre Quiberon ?

C'est simple et évident : la majoration des indemnités des élus !
Plus rose que moi, tu meurs !


13ème législature Question N° : 95507 de M. Bernard Carayon ( Union pour un Mouvement Populaire - Tarn )
Question écrite

Ministère interrogé > Intérieur, outre-mer, collectivités territoriales et immigration
Ministère attributaire > Économie, finances et industrie
Rubrique > tourisme et loisirs
Tête d'analyse > politique du tourisme

Analyse > communes et stations classées. réglementation

Question publiée au JO le : 07/12/2010 page : 13276
Réponse publiée au JO le : 05/07/2011 page : 7284
Date de changement d'attribution : 12/04/2011

Texte de la question

M. Bernard Carayon interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le classement des communes dans la catégorie « touristique ». Il lui demande quelle est la procédure à suivre afin qu'une commune soit reconnue « touristique », et les avantages qu'elle peut en tirer.

Texte de la réponse
La loi n° 2006-437 du 14 avril 2006 portant diverses dispositions relatives au tourisme a rénové le régime juridique des stations classées de tourisme et donné simultanément aux communes accueillant régulièrement des touristes un statut de commune touristique, leur reconnaissant cette fonction d'accueil, défini aux articles L. 133-11 et suivants du code du tourisme. Ces dispositions ont été précisées par le décret n° 2008-884 et l'arrêté du 2 septembre 2008 relatifs aux communes touristiques et aux stations classées de tourisme et a explicité ces nouveaux textes par la circulaire aux préfets du 3 décembre 2009 relative aux communes touristiques et aux stations classées mentionnées dans le code du tourisme. La réforme est entrée en vigueur le 3 mars 2009. Sur leur demande, sont dénommées « communes touristiques », les communes mettant en oeuvre une politique locale du tourisme et offrant une capacité d'hébergement touristique. La capacité d'hébergement s'exprime par un rapport entre la population accueillie et la population résidente. Le rapport minimal diffère en fonction de la strate démographique à laquelle appartiennent les communes candidates. Elles doivent, en outre, disposer d'un office de tourisme classé et organiser des animations pendant les périodes touristiques. Le dossier de demande de dénomination de « commune touristique » est adressé au préfet accompagné de la délibération du conseil municipal sollicitant cette dénomination. Lorsque la commune est membre d'un établissement public de coopération intercommunal (EPCI) délégataire de la compétence d'instituer la taxe de séjour communautaire et ayant institué un office de tourisme communautaire, l'organe délibérant de l'EPCI est substitué au conseil municipal et le président de l'EPCI est substitué au maire. Le président de l'EPCI adresse la demande de dénomination de commune touristique pour une, plusieurs ou la totalité des communes membres. Le périmètre faisant l'objet de la demande de dénomination doit respecter la contiguïté des territoires des communes concernées. Chaque commune isolément doit respecter les conditions d'animation. Il est fait masse des hébergements du territoire concerné. Lorsque le dossier est incomplet, le préfet en avise le demandeur dans le délai de deux mois en lui précisant les pièces manquantes. La dénomination de commune touristique est prise par arrêté préfectoral pour une durée de cinq ans. Le rejet de la demande fait l'objet d'une décision motivée du préfet de département qui la notifie au maire ou au président de l'EPCI. Le silence vaut rejet au-delà de l'expiration du délai de deux mois à compter de la réception du dossier complet par le préfet. Au terme de la durée de validité, la commune qui souhaite le renouvellement de la dénomination doit déposer une nouvelle demande dans les mêmes formes que lors de la présentation initiale. La dénomination de « commune touristique » permet à celle-ci de se prévaloir d'un statut spécifique qui la distingue des autres communes, statut pouvant être utilisé pour asseoir des politiques publiques relatives au développement touristique. Elle offre, en outre, à la commune touristique la faculté de pouvoir, éventuellement, accéder au label d'excellence de la station classée de tourisme et ainsi de bénéficier d'avantages tels que le surclassement démographique, la majoration des indemnités des élus et la taxe additionnelle aux droits de mutation lorsque la population communale est inférieure ou égale à 5 000 habitants.






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Commentaires

Tu as des preuves de ce que tu sous-entends sans l'affirmer? Si oui, donne-les; si non présente tes excuses au public que tu désinformes.

Écrit par : JPD | 17/07/2011

Que voici des faits présentés de façon tendancieuse !

Votre « article » et son association avec la reprise d’une Q/R au JO de la République voudrait démontrer que les élus de Saint-Pierre Quiberon ont joué leurs propres intérêts financiers contre ceux de leurs habitants.

Ceci appelle quelques commentaires que je précède du jugement de valeur suivant. Les élus actuels, tout comme leurs prédécesseurs du reste, n’ont pas été à la hauteur. Ils ont géré et gèrent encore la ville à la petite semaine sans vrai projet d’avenir.

Ceci étant posé, votre affirmation, qui me semble diffamatoire mais je ne suis pas juriste, laisse entendre que seuls des élus « de gauche » en général et les nôtres en particulier sont assez retors pour doter la commune d’un statut inapproprié. Réfléchissez un peu plus loin que le bout de vos chaussures et prenez le problème sous un autre angle. En vertu de quoi, de qui, cette commune ne serait pas administrativement considérée comme une « commune touristique » ?

Bien entendu, une fois ce classement obtenu, les élus de droite comme de gauche bénéficient d’un effet d’aubaine qui n’est qu’un des maigres fromages dont nos institutions à bout de souffle regorgent. Ce n’est pas au niveau de Saint-Pierre Quiberon que de telles pratiques peuvent être interdites.

Une question pour finir. Dans l’hypothèse hautement improbable de votre élection en 2014 renonceriez-vous à vos indemnités vous qui vous « révoltez » contre celles de nos élus actuels ?

Écrit par : Isa | 17/07/2011

isa, corrigez moi si je me trompe
Le surclassement démographique permet d'obtenir plus de subventions pour la commune car alors que St Pierre affiche moins de 3000 habitants son bati est celui d'une ville beaucoup plus grande et elle doit gèrer et donc financer une voirie, une viabilisation pour une population beaucoup plus importante (la population que nous atteignons en été).
D'autre part que les élus, de droite ou de gauche aient des émoluments plus élevés, c'est normal car une ville touristique donne un surcroit de travail par rapport à une ville où la démographie réelle (résidents principaux et secondaires) est constante.

Écrit par : fran | 17/07/2011

Ah, j'oubliais.....
isa ne vous étonnez pas des affirmations tendancieuses de notre hôte, la diffamation ne lui a jamais fait peur

Écrit par : fran | 17/07/2011

Les commentaires sont fermés.