16/07/2011
Retour aux fondamentaux ?
Un territoire ne peut vivre, que s'il fournit du travail à ses habitants !
La voiture électrique de Renault n'est-elle qu'une chimère ? On pourrait le croire à la lecture du communiqué des intentions de Renault à Caudan ! Investir dans un atelier de "fonderie", c'est encore croire au moteur thermique !
Réinvestir dans les territoires comme au bon vieux temps ? Un véritable espoir pour le secteur industriel de Lorient !
Fonderie de Bretagne à Caudan, l'horizon s'éclaircit
Télégramme du 16 juillet 2011
Renault a levé, hier, les incertitudes qui planaient sur l'avenir de la Fonderie de Bretagne (ex-SBFM). Leconstructeur a annoncé un plan d'investissement de 85M€ en cinq ans.
Le groupe Renault a officialisé, hier, son intention d'investir 85M€ à la fonderie de Bretagne jusqu'en 2016. «Le groupe avait annoncé son intention de pérenniser tous ses sites industriels en France. Il respecte ses engagements», précise Gérard Leclercq, directeur des fabrications au groupe Renault. «Cet investissement s'ajoute aux 39M€ déjà engagés depuis la reprise de la fonderie en septembre2009.» 49M€ seront consacrés à la production et 36M€ à l'immobilier (remise en état des bâtiments, mise en conformité). «Il faut rattraper le retard des dix dernières années, restaurer l'outil industriel et proposer une production de qualité», confie GérardLeclerq.
Une nouvelle ligne de production
D'un coût de 34M€, ce nouveau chantier de moulage entrera en activité en 2014 pour atteindre sa pleine cadence en 2015. Sa capacité maximale sera de 40.000t par an. Elle remplacera la SPO, l'une des deux lignes de production en activité qui a une capacité annuelle de 25.000t. Avec cet équipement, Renault se fixe un nouvel objectif industriel: 33.000t par an pour 400emplois. «C'est le niveau suffisant pour faire fonctionner l'entreprise et assurer notre compétitivité. Au-delà, nous pourrons capter des marchés supplémentaires», indiquent les représentants du groupe Renault. Actuellement la Fonderie de Bretagne produit30.000t par an, emploie 530personnes (dont cent intérimaires) et ... perd 1M€ par mois.
Vers un rachat du site
«On ne décide pas de tels investissements pour préparer une sortie! Un jour Renault sera propriétaire de tout le site.» Aucun calendrier n'est encore fixé. Avant un retour complet de la fonderie de Caudan dans le giron du constructeur au losange, le bail précaire de deux ans, négocié en septembre2009, sera prolongé pour une durée encore indéterminée. «Les négociations sont en cours avec le liquidateur judiciaire de la SBFM et l'établissement public foncier régional.» L'État, le conseil régional, le conseil général et Cap l'Orient s'étaient engagés à accompagner cette reprise à hauteur de 5M€, au titre du maintien de l'emploi. Environ 1,5M€ de cette enveloppe aurait déjà été versé. «Cetengagement important pérennise l'activité et les emplois d'un site industriel majeur dans le Morbihan. L'état et les collectivités territoriales sont à nouveau prêtes à accompagner et à faciliter la démarche de Renault», se réjouissent, dans un communiqué commun, le préfet et les élus, dont Jean-Yves Le Drian, François Goulard et Jacques LeNay, qui participaient, hier, àla réunion en préfecture.
«Une victoire»
Même satisfaction du côté du personnel. «On transforme la victoire sociale de septembre2009 sur le plan économique et industriel. C'est la preuve que la SBFM est incontournable pour le groupe Renault... qui s'en était pourtant séparé en 1998», souligne Pierre Le Ménahès, délégué CGT, qui salue ce retour dans le giron de Renault. «Avec ce plan de modernisation, Renault démontre sa volonté de relancer définitivement l'activité de la Fonderie de Bretagne, déclare la CFE-CGC. Malgré les difficultés, nul ne peut douter de la volonté et de la capacité des salariés de FDB à relever le défi qui les attend.»
Plages de Quiberon, une deux-chevaux qui fait le ménage
Télégramme du 15 juillet 2011
«Marchez les filles! À gauche les filles !Ces paroles ont remplacé le bruit ronronnant des véhicules motorisés qui nettoient les plages de Conguel à Port Haliguen. A la place, ce sont deux juments percheronnes, Tina la grise et Merveille la blanche qui, attelées à une herse, ratissent le goémon. Efficace et écologique la herse un peu modifiée (elle date du siècle dernier) servait à ramasser le foin.
Prévoir aussi l'imprévisible
Elle supporte deux poubelles: une pour les détritus, une autre pour le crottin en prévision de l'imprévisible!Le précieux goémon ramassé est rejeté à la mer comme autrefois, les 2 belles pouvant rentrer dans l'eau à chaque rotation. Menées par Alain Lorand, charretier de métier et défenseur des races de chevaux lourds (il en possède huit chevaux dont des postiers bretons), elles n'ont pas leur pareil pour nettoyer les sites de baignade.
Uniquement pour les sauver de l'extinction»
A 62 ans, Alain Lorand ne veut pas être en première ligne: «Ce que je fais, c'est uniquement pour sauver des races en voie d'extinction. Je souhaite simplement par mon travail démontrer l'utilité et le service que peuvent rendre les chevaux de races lourdes». Fils et petit fils d'éleveurs de chevaux, l'hiver c'est dans la forêt de Brocéliande qu'il continue à démontrer l'utilité des chevaux. Dociles et attentives à la voix de leur maître, les deux stars ne s'aperçoivent même pas des promeneurs, joggeurs et autres devenus paparazzi devant ce spectacle d'un autre temps.
Commentaires
Vous trouvez idiot d'investir dans une fonderie.
Pourquoi ?
Il n'y a plus de métal dans une voiture électrique ?
Si c'est vrai c'est une révolution !!!
Écrit par : fran | 16/07/2011
C'est super de voir les plages nettoyées par une herse,tirées par deux chevaux de traits,un grand bravo à Alain Lorand,qui veut sauver la race de ses chevaux en voie d'exctinction.Des roulottes tirées par des chevaux pour faire le tour de la presqu'ile serais super pour nos petits enfants,on a marre des bagnoles,des chauffards qui grillent les feux rouges en téléphonant au volant,tous le monde a pieds,en vélo,les voitures a la casse.
kénnavo
Écrit par : jeansyscan | 16/07/2011
Les commentaires sont fermés.