20/06/2011
La mobilité, un défi pour la presqu'île !
Le "transport mécanique" joue un rôle de premier plan dans notre civilisation !
Il devient de plus en plus évident, que le véhicule électrique ne remplacera pas le véhicule "thermique" sur nos routes et en ville !
Le déplacement mécanique a profondément transformé les habitudes de vie en permettant l'éloignement des lieux d'habitation des lieux de travail, en assurant une productivité très forte des transports individuels ! L'industrie automobile, les industries de construction des routes ont permis une "dispersion" de l'habitat, comme jamais... et une réorganisation des activités commerciales en périphérie !
La presqu'île n'échappe pas à ces tendances fortes, malgré l'archaisme de ses réseaux routiers, qui ne supportent plus le trafic en forte augmentation à l'année !
Les élus locaux sont totalement inertes, quand ils ne sont pas contre l'évolution de ces réseaux ! Ils perdurent dans des idées complètement dépassées du passage obligatoire en Centre-ville, à l'image de Saint Pierre, qui a érigé ces affreux totems sur la départementale !
Les individuels, qui travaillent, doivent être cajolés, car ils créent de la valeur ! Il est urgent de repenser l'artère principale de la presqu'île et de créer une deux fois deux voies, qui contourne les agglomérations de Plouharnel et de Saint Pierre. Le passage sur viaduc du "détroit" du Pô avec raccordement au "Calvaire" par la campagne des abbayes est la meilleure solution pour raccourcir les distances et augmenter la vitesse moyenne de déplacement !
Que notre conseiller général prenne en charge ce dossier stratégique, plutôt que de créer des pistes à vélo pour les bobos du coin !
Et la mobilité individuelle, source de productivité de notre société, donnera un coup de fouet à l'économie locale !
Rapport sur la voiture de demain, carburants et électricité
Centre d'analyse stratégique du 15 juin 2011
Vincent Chriqui, Directeur général du Centre d'analyse stratégique et Jean Syrota ont rendu public le rapport du Centre d'analyse stratégique et du Conseil général de l'Industrie, de l'Énergie et des Technologies "La voiture de demain : carburants et électricité"
Le système automobile tel qu’il s’est bâti au fil du XXe siècle n’est plus soutenable. La raréfaction des ressources pétrolières, la réduction nécessaire des émissions de gaz à effet de serre, la congestion de nos métropoles, tout incite à le repenser, d’autant que le parc automobile mondial ne cesse de s’étendre, alimenté par la forte croissance des pays émergents.
Une première approche consiste à revoir l’usage que nous faisons de la voiture, en développant l’autopartage et le covoiturage, en promouvant partout où c’est possible les transports en commun ou le vélo. Ces « nouvelles mobilités » ont fait l’objet d’un récent rapport du Centre d’analyse stratégique. Une seconde approche pourrait imposer une rupture plus radicale : l’abandon du moteur thermique, grand consommateur de pétrole, au profit du moteur électrique. Le groupe de travail présidé par Jean Syrota avait pour mission d’étudier les probabilités d’une telle révolution, alors que la plupart des constructeurs automobiles se sont lancés dans une course à l’innovation dans ce domaine.
Les obstacles ne manquent pas. Il y a tout d’abord le prix, les modèles de véhicules électriques étant aujourd’hui encore relativement coûteux par rapport à leurs équivalentsthermiques. Surtout, l’autonomie demeure leur talon d’Achille avec en particulier la contrainte de recharges fréquentes. À l’heure actuelle, il n’existe pas sur le marché de batterie à la fois peu onéreuse, fiable sur le plan technique, disposant d’une grande autonomie et d’une longue durée de vie. Les laboratoires y travaillent activement et un certain nombre de pistes paraissent prometteuses à terme, notamment les batteries lithium-air. L’usage des véhicules électriques pourrait ainsi se développer progressivement, d’abord dans des marchés spécialisés – flottes d’entreprises, véhicules de transport en commun ou services postiers, par exemple –, puis plus largement, au fur et à mesure que les innovations technologiques le permettront.
Ces véhicules auront l’immense mérite de contribuer à réduire la pollution dans nos métropoles. Bien entendu, comme le souligne le rapport, on ne peut pas à proprement parler les désigner comme « zéro émission ». Une voiture électrique ne pollue pas lorsqu’elle roule, mais le bilan environnemental global doit prendre en compte la production de l’électricité consommée (ainsi que celle utilisée pour la fabrication de la batterie) et dépend donc du mode de production électrique de chaque pays.
Quant au véhicule thermique, il n’a certainement pas épuisé ses marges d’amélioration. Dans les années 1950, une grosse voiture américaine ingurgitait 30 litres d’essence sur 100 km, une Citroën DS dans les années 1970 buvait encore 12 litres sur la même distance, nos berlines modernes se contentent de 6 litres... Le moteur thermique devrait encore voir son efficacité énergétique quasiment doubler d’ici à 2030. Le downsizing, l’injection directe, la commande électromagnétique des soupapes devraient diviser par deux les émissions de CO2. Ces voies d’amélioration joueront un rôle crucial à court-moyen terme : selon les constructeurs, la voiture à moteur thermique devrait représenter encore près de 90 % des ventes en 2020.On devrait donc assister à une électrification progressive du véhicule thermique. Les systèmes « stop and start » coupent le moteur lorsque la voiture est à l’arrêt et le redémarrent ensuite (ou, dans une version améliorée, le coupent sous le seuil des 10-20 kilomètres/heure) : dans les zones congestionnées, ces systèmes réduiraient les consommations de 20 % à 25 %. Les véhicules hybrides, qui associent un moteur thermique et un moteur électrique (celui-ci fonctionnant à faible vitesse), sont également appelés à se développer, dans un premier temps sur le marché haut de gamme.
Les pouvoirs publics peuvent accélérer la transition de plusieurs manières. Il est évidemment souhaitable d’investir dans la recherche de long terme, notamment sur les batteries lithium-air. Par le jeu des incitations et des réglementations (à l’achat ou à l’usage) il est également possible de favoriser les véhicules tout électriques mais aussi les hybrides. Enfin, la puissance publique est seule à même d’instaurer les normes et les réglementations qui encadreront le développement des infrastructures nécessaires aux véhicules électriques de demain (normes des prises et bornes de recharge).
La grosse berline routière et électrique ne sera peut-être pas pour demain. En revanche, notre environnement urbain pourrait rapidement accueillir des véhicules légers électriques, à deux, trois ou quatre roues, qui feront évoluer notre conception des déplacements. Les Chinois ont ainsi mis en circulation plus de 120 millions de vélos électriques en quelques années… Il est clair que les formes de mobilité sont appelées à changer profondément, en France et dans le monde, au cours des années
à venir : ce rapport n’a d’autre but que de contribuer à préparer, et accompagner, cette évolution.
• Président de la mission : Jean Syrota
• Coordonnateurs : Philippe Hirtzman (CGIET) et Dominique Auverlot (CAS)
• Rapporteurs : Étienne Beecker (CAS), Alan Bryden (CGIET), Johanne Buba (CAS), Caroline Le Moign (CAS), Félix Von Pechmann (Mines Paris Tech) avec le concours de Gaëlle Hossié (CAS)
• Avec la participation de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS)
Commentaires
Tout comme le post précédent traitant de l'extraction de sable par Lafarge, celui-ci s'avére caractéristique d'un schéma de pensée bloqué sur la fin des années 70.
Accessoirement vos posts aigres sont également le reflet de votre mépris souverain pour les personnes qui ne vivent pas et ne pensent pas comme vous.
Je ne vous donne pas gagnant en 2014. Heureusement d'ailleurs pour les habitants de SPQ et ceux de la presqu'ile.
Écrit par : Isa | 20/06/2011
A londres, la virculation était épouvantable alors ils ont décidé de la rendre plus fluide il y a quelques années
Ils ont donc tout fait pour la ciruclation automobile au dépend des piétons et des habitants, en suprimant des espaces vert par exemple.
Le premier mois, génial, les voitures ciruclaient très bien. Si bin même que les gens qui venaient par les transports en commun sont venus en voitures et les embouteillages ont repris en plus gros ...;donc plus de pollution.
Ils ont alors remis en l'état !
En faisant du tout automobiles, c'est ce q qu'on fait .
On encourage les gens à polluer et à utiliser leurs voitures quotidiennement
En Cornouaille anglaise (et dans beaucoup d'endroits outremanche), les routes, à part 1 autoroute sont si étroites que les gens quand ils rencontrent une autre voiture doivent calculer qui des 2 véhicules est le plus proche de l'aire de croisement , et celui-là recule.
Moralité les gens ne sont pas hargneux à penser à leur priorité (comme dans les rétrécissements ici) ils sont obligés d'être civils !!!
Et lerur région a une douceur de vivre qu'il n'y a plus beaucoup chez nous
Si une grande partie du trafic pour belle-ile passait par Lorient, nous aurions beaucou moins de problèmes de circulation. Car les visiteurs qui s'aglutinent dans leurs voitures pour se garer au parking du sémaphore et prendre le bus pour la gare maritime ne s'arrêtent pour ainsi dire pas sur la presqu'île pour y dépenser un peu d'argent . Certains d'entre eux "font" la côte sauvage, c'est tout.
Quand à ceux qui emmènent leur voiture sur l'ile ils ne sont aussi que nuisance.
De même une grande partie des livraisons pour les îles dont les camions font un bruit pas possible à Port Maria à partir de 5h1/2 , au grand dam de NOS visiteurs qui veulent dormir en paix.
D'accord les trajet seraient plus longs donc peut-être plus chers, mais....pas pour nous et après tout, nous on s'en fiche. Je me demande pourquoi nous devrions patir du tourisme de Belle-île
Alors si tout ce trafic encombrant, bruyant et polluant passait par le port de Lorient qui en a besoin et non par notre presqu'île touristique, l'accès à la péninsule serait beaucoup plus fluide et nous n'aurions besoin ni de votre 4 voies ni de votre pont au po qui sont vraiment des idées fumeuse de quelqu'un qui n'aime pas la presqu'île pour ce quelle est.
Monsieur Hennel pourquoi êtes vous venu vivre ici puisque rien ne vous plait ?
Écrit par : fran | 20/06/2011
excusez mes fautes de frappe, j'ai 3 doigts à moitié paralysés en ce moment et je ne me relis pas :-)
Écrit par : fran | 20/06/2011
Figure toi qu'un des bobos du coin comme tu dit,en dix ans a plus de 25 000km en Vtt, chemins fonds,traversée de la forét de Penthiévre,je prends la piste pour ma sécurité,car sur la route c'est dangereux;40,50,60 km par jour,alors si tu veut rouler un peu,je suis ton homme,mais c'est 25km:/h de moyenne avec un vtt de 15 kg.
Kenavo
Écrit par : jeansyscan | 20/06/2011
@isa
le problème c'est que ce mode de pensée des années 70 est celui des sextas+ qui n'ont pas connu la guerre et les privations, ni le manque de travail. Ils ont connu les 30 glorieuses et la consommation effrénées et sont d'un égoïsme forcené, très "après moi le déluge"
faisant partie de cette génération j'essaie de ne pas être comme ça et je me soucie beaucoup de l'avenir des jeunes, de tous les jeunes que je trouve plutôt gris pour ne pas dire noir.
je pense qu'on va directement dans le mur surtout avec certains de ces vieux enfants gatés... aveugles et sourds
Écrit par : fran | 20/06/2011
Eh zenbar........tu devrais lire ça avant de continuer à écrire sur ton blog..........la bretagne pour les nuls..........ça ira pieux apres........
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=22376
Écrit par : Séraphin Lampion | 21/06/2011
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