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07/06/2011

Aide à domicile, les structures en cause ?

L'aide à domicile ne peut être un service "marchand" ! L'incompétence n'est pas forcément la solution !

Les Associations de la loi de 1901 ne permettent pas toujours une "bonne gouvernance" dans les actions économiques. Les choix y sont souvent "politiques" (le Conseil municipal place ses amis) et les rentes de situation perdurent ! Résultat : des résultats de comptes "négatifs" et à terme des problèmes financiers !

A Saint Pierre, à côté de l'ADMR, une grande Association cumule tous ces défauts !

La solution : le recours à des "bénévoles" compétents et honnêtes, seul moyen d'échapper aux charges insurmontables du "salariat" (section gymnastique par exemple).

Le statut de "bénévole" mérite également une consolidation juridique, qui pourrait le rapprocher du statut de salarié en ce qui concerne la "rupture". Les statuts des associations, souvent rédigés par des amateurs (ancien Président de Loisirs et Culture), devraient subir un "contrôle" préfectoral de conformité.

A Saint Pierre, l'ADMR tient le coup ! Et "Loisirs et Culture" ?


ADMR, une problématique nationale
Télégramme du 7 juin 2011
Le réseau d'aide à domicile ADMR 29 souffre. Il est le plus important de France et son état, fébrile, est le plus visible. Mais d'autres fédérations sont également en grande difficulté. Elles mutualisent leurs expériences avec la volonté d'instaurer un mode de fonctionnement clair.

Premier réseau français des services à la personne (94 fédérations, 3.200associations, plus de 100.000 emplois), l'aide à domicile en milieu rural (ADMR) vacille aujourd'hui dans plusieurs départements, comme dans le Finistère, l'Aube, le Lot, le Pas-de-Calais, les Bouches-du-Rhône, le Jura... Fédérations et associations sont chapeautées par une Union nationale de plus en plus décriée. En opposition, certaines fédérations se réunissent depuis des mois. Avec le soutien de «Clymats d'Entreprises», spécialiste lyonnais du conseil aux associations, elles travaillent à un projet alternatif. L'association «Mirabelle» a été constituée il y dix jours, point de départ avant l'ouverture d'un site internet, fin juin. L'outil permettra de rompre l'isolement des fédérations et d'échanger sur les difficultés et les solutions.

Intérêts mercantiles
Toutes ces fédérations ne vont pas mal mais toutes dénoncent les pratiques d'une Union nationale (*) aux intérêts mercantiles cachés (holding, filiales capitalistiques, comme Filien qui développe la téléassistance). Certaines n'ont pas souscrit à ses nouveaux statuts. «Le fonctionnement de l'Union nationale présente des faiblesses au plan de l'animation du réseau», pointait déjà, en 2008, un rapport de la mission d'enquête de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). «Ses capacités d'intervention pour régler des situations difficiles dans les départements sont limitées». Un rapport bien fait. Enterré. Pourquoi?

Lettre à la ministre
Dans l'Aube, 15 des 33 associations sont, depuis la semaine dernière, en cessation de paiement. La fédération de ce département vient d'écrire à Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la cohésion sociale (ministère de tutelle des associations), et va émettre une requête en justice contre l'Union nationale pour ingérence. Dans le Jura, un administrateur judiciaire vient d'être nommé. Le président et la trésorière, débarqués, attaquent en justice des comptes rendus de conseil d'administration qu'ils jugent diffamatoires. Dans le Lot, 22 des 33associations ont quitté le réseau ADMR et se sont constituées en Société d'économie mixte (SEM). Dans le Pas-de-Calais, l'ancien directeur émargeait à plus de20.000€ bruts par mois, sans compter des avantages annexes. Le tout dûment cautionné par le président de l'époque, aujourd'hui décédé. Le dossier a été transmis au SRPJ de Lille. Une enquête est ouverte.

Le temps est compté
Dans le Finistère, la fédération vient de changer de main. La nouvelle direction prend ses marques, découvre. Mais le temps lui est compté. La fédération a des dettes exigibles et dues, de fait, depuis le 20 janvier. Elle continue à perdre de l'argent. Les chiffres sont têtus. «La meilleure solution est effectivement le redressement judiciaire et la désignation d'un administrateur qui fasse le travail de reconstruction indispensable». Cette déclaration est de Pierre Maille, président du conseil général du Finistère, principal financeur. Elle date du 23janvier dernier. Il y a plus de quatre mois déjà.


* L'Union nationale à qui nous avons transmis nos coordonnées directes ne nous a pas répondu.
• Karine Joncqueur

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