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08/05/2011

La SAUR, des idées à Marseille !

Peu chère, les Marseillais ont des idées !
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L'arrosage des jardins n'est vraiment pas encouragé en Bretagne... Alors que la SAUR envisage des tarifs "low cost" pour ses greens de golf (suivez mon regard vers saint L.) le particulier qui souhaite arroser son jardin pour embellir le paysage ne peut le faire qu'en creusant un puit... à moins de vouloir encourager les efforts d'assainissement du département !

A Marseille la "bonne idée" du deuxième compteur, exonérant de taxe d'assainissement, permet de faire ainsi de sérieuses économies sur le budget "eau" !

Serions nous "plus bêtes" en Bretagne ?


Les compteurs verts de Marseille, des tarifs low cost pour l'arrosage
La Société des Eaux de Marseille offre des tarifs low cost pour l'arrosage des espaces verts. Plus de 20.000 particuliers y sont abonnés.
Les Echos du 21 avril 2011
Même au plus fort de l'été, alors que la canicule règle le sort des gazons les plus résistants dans d'autres régions, les jardins marseillais verdissent à faire pâlir d'envie les paysagistes britanniques. Grâce aux « compteurs verts » proposés par la Société des Eaux de Marseille (SEM) depuis dix ans, l'eau coule à flots dans les plantations phocéennes. S'appuyant sur la loi de 1995 qui lui permet de distinguer les usages de l'eau, le délégataire a créé ce dispositif pour alléger la facture des propriétaires de jardins et de la soixantaine de municipalités desservies par son réseau entre Bandol et Marignane. « L'eau d'arrosage retourne à la terre sans avoir besoin d'être traitée, explique Catherine Lagarde, directrice de clientèle. Les taxes liées à l'assainissement sont donc logiquement effacées de la facture. » L'économie est proche de 50 % : 1,76 euro par mètre cube au lieu de 3,17 euros pour l'eau domestique. Et la qualité est la même : l'« eau verte » arrive au compteur par le même réseau d'eau potable qui alimente les robinets...
Opération rentable
Un simple coup de fil au service clientèle permet aux consommateurs qui le souhaitent de faire installer ce second compteur. « Nous étudions les demandes au cas par cas pour calculer le retour sur investissement selon la configuration du site », précise le distributeur. En plus de sa consommation, l'abonné doit acquitter une redevance forfaitaire de 30 euros par semestre et régler 200 euros de frais d'installation. S'y ajoutent éventuellement des travaux à sa charge pour brancher le nouveau compteur à son réseau, un devis qui peut atteindre jusqu'à 2.800 euros.
L'opération est généralement rentable. Le propriétaire d'une maison de lotissement pourvue d'un jardin de 500 mètres carrés peut facilement réaliser 140 euros d'économies sur le semestre estival, pour peu qu'il dispose d'un arrosage automatique pour ses massifs. « La région compte également un nombre important de grandes propriétés qui peuvent alléger leur facture de plus d'un millier d'euros », constate Catherine Lagarde. Voire plus, car si la pratique est théoriquement interdite, beaucoup remplissent également leur piscine avec « l'eau verte ». Rien qu'à Marseille 20.000 particuliers sur 110.000 abonnements au total ont déjà opté pour ce compteur low cost.
Les collectivités en sont également friandes. A Marseille, des centaines de ronds-points, d'espaces verts, de jardins publics, de parcours de tram et de pelouses ont été équipés. Idem sur les domaines départementaux aménagés pour la promenade qui sont maintenant tous pourvus de réseaux de brumisation pour prévenir les feux de forêt. « Le compteur vert est un dispositif d'utilité publique », compare un fonctionnaire du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Il participe également à la protection des sols, remarquent les écologistes : pompée en surface dans les rivières alpines de la Durance et du Verdon qui traversent des régions peu urbanisées et faiblement agressées par l'activité agricole à 70 kilomètres de la capitale phocéenne, l'eau servie aux Marseillais est naturellement pure.
Paul Molga, Les Echos
CORRESPONDANT À MARSEILLE

Commentaires

il y a une chose que je ne comprends pas.
L'eau qui arrose les pelouses marseillaise est la même que celle qui arrive dans la cuisine alors je ne vois pas pourquoi elle serait moins chère. On ne fait qu'encourager à arroser les jardins en été alors qu'il faut économiser l'eau et non pas nos sous !!!
ecologiquement, le problème est de trouver de l'eau car on va vers la pénurie , pas qu'elle soit moins chère pour ceux qui ont des jardins !!!!
C'est pour cela que dire au gens de prendre des douches au lieu de prendre des bains alors qu'on arrose les golfs avec la même eau est indécent......

Alors je suis contre le double compteur car arroser les pelouses avec de l'eau potable moins chère alors que ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir une pelouse verront obligatoirement leur part du prix de l'assainissement augmenter n'est pas normal !!!

Écrit par : fran | 08/05/2011

It is a very inspiring post to go through for excellent story about sustainability; food and environment in urban areas.

Écrit par : play shoes | 07/07/2011

bonjour étant marseillais je voulais juste rectifier quelques erreurs concernant les "jardins marseillais".
je constate depuis des années un abandons total d'entretien et d'arrosage des pelouses (parcs, rond points..).Alors de dire que l'eau coule à flot c'est faux!
Les jardins sont un vrai désastres tout ça afin de faire un maximum d'économies ils sont négligés voilà la vraie réalité.

Écrit par : den | 23/07/2012

Les commentaires sont fermés.