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26/04/2011

Les nouvelles activités en Morbihan

A côté des "biscuits" de La Trinitaine, re-développement de la vente des photographies de Philipp Plisson !
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L'exemple de la Commune de Saint Philibert, plus petite que celle de Saint Pierre, devrait faire réfléchir nos élus ! En proposant une zone industrielle en extension à une activité traditionnelle en Bretagne elle donne la possibilité d'attirer des "activités nouvelles", comme la photographie d'exception à la portée de tous !

Malgré un incendie épouvantable de l'ensemble des activités trop concentrées du célèbre photographe, "la vie continue" avec pour principe une séparation bien orchestrée des activités de vente et des activités de création et de production !

Malgré l'essor du numérique, que notre photographe breton devra un jour prendre en compte, la vente de ses photos et ses albums connaît un essor enviable ! Même la gare d'Auray vous fait admirer "la Pointe des Poulains" si extraordinaire !

A quand le soutien, ici à Saint Pierre, d'activités nouvelles, qui génèrent de "vrais emplois", non financés par les impôts locaux ?


Pêcheur d'images, ouverture à St-Philibert
Télégramme de Brest du 26 avril 2011

Philip Plisson aconfié à Pierre-Yves Sabas l'ouverture d'une nouvelle galerie Pêcheur d'images, à Saint-Philibert, à quelques pas de celle qui a brûlé en septembre dernier.

«Comme je connais bien Philip Plisson et que l'on a déjà travaillé ensemble, je lui ai dit qu'il y avait une opportunité à saisir, pour maintenir une activité sur la zone», explique Pierre-Yves Sabas. Ce Carnacois de 41 ans, moniteur de plongée et lui-même photographe à ses heures perdues, a créé en 1996 la société Les Saveurs de Bretagne. C'est dans ce cadre qu'il exploite neuf des 48 magasins La Trinitaine répartis sur le territoire français. Et c'est via cette entreprise qu'il a ouvert aussi une galerie Pêcheur d'images au Crouesty, il y a cinq ans. Depuis l'incendie de septembre dernier, qui a ravagé le vaisseau amiral de la société d'édition de Philip Plisson, Pêcheur d'images ne bénéficiait plus que de cinq lieux d'exposition et de vente: LaTrinité-sur-Mer, Lorient, Saint-Malo (35), Roscoff (29) et donc Le Crouesty. «Je n'avais pas le temps de m'occuper de l'ouverture d'une nouvelle galerie, donc j'ai confié le projet à Pierre-Yves Sabas», confirme Philip Plisson, accaparé par la sortie de trois nouveaux livres, ses activités de peintre de la Marine et un projet de galerie à Anvers, en Belgique.

L'atelier d'impression reste à Mané Lann
Le photographe indique par ailleurs qu'il compte bien reconstruire en lieu et place des 3.000m² de locaux détruits dans l'incendie. «Ce sera un bâtiment beaucoup plus petit, de l'ordre de 250m², pour accueillir l'atelier d'impression et des bureaux». Actuellement, l'entreprise a trouvé refuge un peu plus haut dans la zone d'activité de Mané Lann, où elle loue un local. La nouvelle galerie permet donc de redonner de la visibilité au photographe dans le secteur, sans attendre la destruction de l'ancien bâtiment, qui doit encore rester à disposition de la justice et des experts (*). À la différence près que la nouvelle galerie se trouve sur la commune de Saint-Philibert, et non plus sur la commune de Crac'h. Pierre-Yves Sabas loue l'une des cellules commerciales construites par La Trinitaine, dans le cadre de ses travaux d'extension (8.000m² supplémentaires).

Emplacement stratégique
Pêcheur d'images est la première enseigne à ouvrir, à gauche du magasin d'usine, le long d'un axe stratégique, à mi-chemin entre la RN 165 et la côte. Devraient suivre bientôt un vendeur de meubles, une crêperie et un magasin de prêt-à-porter, faisant du site de La Trinitaine un véritable pôle touristico-commercial. Sur 160m², la nouvelle galerie permet de présenter et de stocker quelque 450 visuels. Elle emploie deux personnes à plein-temps, dont l'une trouve ici un reclassement après le plan de licenciement consécutif à l'incendie.

(*) Le Télégramme de samedi 23avril.

Philip Plisson, la vie continue
Télégramme de Brest du 22 avril 2011


En attendant de pouvoir reconstruire sur les ruines de sa galerie, à Crac'h, après l'incendie de septembre2010, Philip Plisson s'installe, aujourd'hui, à Saint-Philibert.


Pourquoi ouvrir une nouvelle galerie, à quelques mètres de celle qui a brûlé en septembre dernier ?
L'opportunité se présentait de louer l'un des locaux commerciaux construits par La Trinitaine, à côté de son magasin d'usine, à Saint-Philibert. J'ai confié le projet à Pierre-Yves Sabas, qui exploite déjà une galerie Pêcheurs d'image, au Crouesty.

Que va devenir le site de Crac'h?
Je souhaite y reconstruire un bâtiment plus petit (250m², contre 3.000m² avant l'incendie), qui accueillera seulement l'atelier d'impression et les bureaux de ma maison d'édition.

Pourquoi les ruines n'ont-elles pas encore été détruites ?
L'enquête a conclu à un incendie d'origine accidentelle, provoqué par un échauffement anormal des installations électriques au niveau du stockage. Les assurances se retournent désormais vers les entreprises qui ont construit le bâtiment. À leur demande, le parquet de Lorient a nommé un expert pour tenter d'analyser les raisons pour lesquelles la propagation du feu a été aussi rapide. Dans ce contexte, on ne devrait pas pouvoir récupérer le site avant 2012.

Quelles sont les conséquences pour l'entreprise ?
On a perdu environ 100.000 photos. Environ 30% des meilleures images de notre photothèque ont disparu. Avec la perte de notre outil de travail, on n'a pas eu d'autre choix que de licencier. Pour moi, c'est ce qui est le plus difficile à accepter. Sur quarante-quatre employés, il y a seize licenciements économiques et quatorze départs volontaires.

Dans quel état d'esprit êtes-vous en ce moment ?
Avec l'incendie, c'est tout un pan de ma vie professionnelle qui s'est arrêtée. C'est plus difficile de repartir à mon âge qu'à 30 ou 40ans. Mais, heureusement, la vie avec un grand «V», elle, continue. Quand on naît photographe, comme moi, on meurt photographe. J'ai encore ça et mon épouse qui me soutient. Je reviens d'Anvers, en Belgique, où je vais ouvrir une galerie. J'ai trois nouveaux livres à sortir et je pars à Marseille photographier le nouveau paquebot de la compagnie du Ponant.
Propos recueillis par Mathieu Pélicart

Commentaires

On peut ne pas se contenter de constater des faits et les déplorer mais aussi essayer d'analyser leurs causes.
Par exemple, la position géographique qui fait que la presqu'île ne pourra jamais rivaliser en termes d'installation d'entreprises avec des localités moins excentrées, que ce soit -au hasard- Landévant, La Trinité ou autres, sans parler de toutes celles qui sont à proximité d'une voie rapide ou d'une voie ferrée.
Et même si le télétravail est possible, encore faut-il que ses pratiquants acceptent d'avoir à faire 50 km pour aller au concert ou visiter un musée. La presqu'île est une île, ne l'oublions pas; elle doit composer avec les avantages et les inconvénients inhérents à cet état de fait. Et ceux qui n'aiment pas ça n'avaient qu'à ne pas venir et il n'est pas trop tard pour en partir ... à moins de mettre Saint Pierre Quiberon au centre de la France ou près de Paris.

Écrit par : JPD | 26/04/2011

Entiérement d'accord avec"JPD",nous sommes une "Presqu lle et ont doit faire avec,moi ça fait plus de 60ans que je suis né sur cette Presqu'ile,j'ai du m'exiler pour faire ma carriére:Paris-Rennes pendant 35 ans ,maintenant en retraite je retrouve ma Presqu'ile que je ne quiterais pour rien au monde,il faut vivre avec les avantages et les inconvénients,ceux qui ne veulent pas les accepter,il y a d'autre endroit pour vivre,jean Berty ,tu critique tout,si tu n'ai pas content,fais tes valises et casse toi,personne ne te regrétteras crois moi.Kenavo

Écrit par : jeansyscan | 26/04/2011

Comme d'habitude, tu écris des c...neries sans vérifier.. dans une phrase que je trouve péjorative et condescendante pour l'artiste :
"Malgré l'essor du numérique, que notre photographe breton devra un jour prendre en compte......."

Il y a très longtemps que Monsieur Plisson fait du numérique et sa galerie vient de me confirmer qu'il ne fait plus QUE du numérique depuis plusieurs années. Il a même été un des pionniers de la technique ....


par aillleurs jpd et jeanjy ont raison on se demande pourquoi tu es venu habiter ici !!!!

On peut presque dire qu'on est une ile pour laquelle il n'y a pas besoin de prendre le bateau. car nous sommes isolés au milieu de l'eau et même si on construisait l'autoroute que tu as si souvent réclamée, mis à part le fait elle ne changerait rien au fait que nous n'avons pas de villages ou villes aux alentours d'où peut venir une clientèle. Nous n'avons pas non plus d'espace à dédier au commerce ou à l'industrie. on ne peut pas élargir la péninsule,
Il faut faire avec et notre industrie, que tu le veuilles ou non c'est le tourisme et bientôt la gérontologie. D'ailleurs, si tu es venu vivre sur la presqu'île, ce n'est surement pas pour ses usines.
Les communes de Carnac et la Trinité ont beaucoup d'espaces, nous non. Le seul espace que nous avons, c'est l'immensité de la mer tout autour de nous et ça c'est déja pas mal.

Écrit par : fran | 26/04/2011

Je suis étonné qu'un fin observateur des us et coutumes de nos villages ne se rappelle pas l'article (sur le site du Télégramme, pas une infâme version papier) qui relatait les implications quant au sinistre subi par Plisson. En paraphrasant, il y était expliqué que le désastre aurait été bien plus important si une très grande majorité des clichés n'avaient pas été numérisés ! Si, si...
Concernant la presqu'île...et l'activité économique. Deux choses.
1/ Bien entendu la géographie est un obstacle à un développement économique "normatif" avec toutes les dérives environnementales et sociales que cela suppose. C'est d'ailleurs pour cela que tous, enfin presque, nous avons choisi de vivre ici plutôt qu'à Courbevoie, Ronchin ou Fos sur Mer...

2/ En revanche, je reste persuadé que des élus plus dynamiques et prospectifs que ceux dont le suffrage universel nous a doté sauraient mieux accompagner le développement communal pour le bien de tous. L'or bleu (notre océan) et l'or blanc (nos retraités) sont des richesses actuellement en jachère mais aptes à fournir des emplois durables dans le respect de l'environnement et des aspirations des habitants...
Avis aux amateurs...

Écrit par : Ici Radio Kerhostin | 26/04/2011

pourquoi.....mon garçon.....tu ne parts pas de la presqu’île .....ça nous ferait des VACANCES......MERCI D AVANCE....

Écrit par : dimitri 56170 | 26/04/2011

Pierre tu as raison et tu l'exprime tellement clairement
En revanche il ne faut pas oublier que ce n'est pas le rôle des municipalités quelles qu'elles soient de créer des emplois. C'est le rôle des personnes privées de créer des entreprises qui créeront des emplois.
C'est à nous d'avoir des idées constructives et de les mettre en chantier.

Écrit par : fran | 26/04/2011

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