07/04/2011
Centrale "balladeuse" ?
Après Brennilis, Fukushima fait des "ravages" chez les décideurs bretons !
On a bien oublié aujourd'hui les conclusions de "Grenelle" ! Ne pas augmenter la création de gaz à effet de serre...
Le Préfet de Région, qui représente l'Etat, est donc bien mal assis pour proposer une Centrale à gaz, qui est une très mauvaise solution dans cette prespective ! Il eut mieux valu proposer une "petite centrale nucléaire" à Brennilis ou à Fort Penthièvre.
Mais pour des raisons "électriques" la nouvelle centrale doit se trouver "à 20 kilomètres" des centres de transformation, qui sont au nombre de 3 !
Soyez sûrs, qu'un voyage au Pays du Soleil Levant donnerait à nos décideurs bretons l'envie de choisir enfin un site pour notre future centrale !
"Atomic" Anne pourrait-elle donner des idées à "Green" G ?
Projet de centrale à gaz, à Guipavas... ou ailleurs
Télégramme de Brest du 6 avril 2011
Pressentie sur le site de Lanvian, à Guipavas, près de Brest, la future centrale électrique à gaz pourrait aussi être construite ailleurs dans le Nord-Finistère. C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre, hier, le préfet de région, à l'occasion de la conférence de presse qu'il tenait à la sous-préfecture de Brest, et à laquelle participait également le président de la Région, Jean-Yves Le Drian. «Le choix du site sera laissé à la libre décision des porteurs de projet», a ainsi affirmé le préfet de région, en présence de deux représentants du collectif Gaspare-pour «Garantir l'avenir solidaire par l'autonomie régionale énergétique» - qui entend réunir les opposants à ce projet, «ici ou ailleurs», et dont une dizaine d'autres militants s'étaient rassemblés devant les grilles du bâtiment. Seule certitude: cette centrale à gaz, d'une puissance d'environ 450MW, sera bien installée «au nord-ouest du Finistère, la zone laplus fragile en terme de sécurisation de l'approvisionnement en électricité» et, plus précisément, «dans l'aire de Brest». Le site de l'installation devra être compris dans un périmètre de 20km autour d'un des postes de transformation RTE de Loscoat, La Martyre ou Brennilis, «seuls postes électriques dimensionnés pour permettre le raccordement d'une centrale de 450MW dans cette zone de fragilité visée», selon le représentant de l'État. Des observations sur le projet peuvent être communiquées jusqu'au21avril sur le site internet du ministère de l'Écologie (*). L'appel d'offres aux opérateurs intéressés sera lancé fin mai, parallèlement à une phase d'enquête publique. Ceux-ci seront sélectionnés entre novembre et février2012.
*consultation-CCG@developpement-durable.gouv.fr
Brennilis, au coeur de la centrale
Télégramme de Brest du 5 avril 2011
Dès aujourd'hui, et jusqu'à samedi prochain, EDF ouvre grand les portes de ses installations nucléaires de Brennilis (29). Avant le grand public, nous avons pu pénétrer dans l'enceinte du réacteur. Quarante-cinq minutes de visite, dans une ambiance plombante.
«Rien à voir avec le drame au Japon». En poste depuis septembre dernier, Jean-Christophe Couty, le directeur du site, est catégorique. «Ces portes ouvertes, organisées dans le cadre des Semaines de l'industrie, étaient prévues depuis longtemps. Et on avait déjà 80% de réservations avant les événements de Fukushima». Toute cette semaine, 200 curieux vont donc visiter les installations de la centrale des monts d'Arrée. Pour EDF, cette opération de communication vise à dédramatiser l'opération de démantèlement qui a fait, et fera encore, couler beaucoup d'encre. Après une petite heure d'explication de textes sur l'historique de la centrale et de ce démantèlement mouvementé, nous approchons du fameux dôme grisâtre. En haut d'une nacelle, des ouvriers s'affairent sur l'immense enceinte de confinement en béton armé, de 46m de diamètre, 56m de hauteur et, surtout, 60cm d'épaisseur. «Vous voyez, les travaux de maintenance ne s'arrêtent jamais», souffle M.Couty. Mais nous voici déjà devant la porte d'entrée principale du blockhaus, direction les vestiaires, où l'on est invité à se déshabiller de la tête au pied. En caleçon, chacun revêt une tenue blanche, dite de circulation. Le badge dans une poche, le dosimètre dans l'autre, on est fin prêts à rejoindre l'enceinte du réacteur, un monde confiné où l'air que l'on respire est renouvelé toutes les deux heures.
99,9% de la radioactivité déjà enlevée
Passé l'ultime sas, on est loin du grand frisson, plutôt un sentiment étouffant. Le vrombissement des ventilateurs est assourdissant. Mieux vaut s'être désaltéré et être passé à la pause pipi, car ici, il est trop tard. On s'acclimate peu à peu. Ce qui surprend au départ, c'est le vide ambiant. Beaucoup de machines ont disparu. On se rappelle qu'avant l'arrêt du démantèlement, en 2007, 50% des déchets, dont l'ensemble des systèmes électromagnétiques, avaient déjà été évacués. Au-dessus de nos têtes, des tuyauteries sont marquées au feutre rose. Pour d'autres pièces, c'est une autre couleur. À chacune correspond un protocole précis. Le cheminement par la droite nous conduit devant le bloc réacteur. On lève les yeux. C'est là que se trouve la cuve en acier inoxydable, qui contenait l'eau lourde et était traversée par 216tubes de force horizontaux en zircaloy où circulait le gaz carbonique de refroidissement. Avec les écrans latéraux, c'est la partie la plus sensible de l'installation, où se trouvent les éléments les plus actifs. «Tout le reste, soit 99,9% de la radioactivité, a été enlevé avec le déchargement du combustible, la vidange, le rinçage et le séchage des circuits opérés entre1985 et1992», rappelle notre guide. Reste que pour déconstruire cet immense puzzle, il faudra entre cinq et sept ans. L'homme n'interviendra pas. En lieu et place, des robots, qui dirigeront chaque pièce vers un atelier, avant que les déchets ne soient dirigés vers un bâtiment de transit, où ils seront chargés dans des camions.
Seize colonnes d'acier de 37 tonnes
Plus loin, difficile d'ignorer cet alignement de 16 immenses colonnes d'acier de 20m de hauteur. Chacun pèse 37 tonnes! Ce sont les échangeurs de chaleur. Le gaz chaud circulait à l'extérieur des tubes et transformait l'eau en vapeur, ce qui permettait ensuite d'entraîner la turbine et fournir l'électricité. Aujourd'hui, ils sont vidés de tout fluide et isolés. Mais il faudra tout de même construire un atelier pour mener, pas à pas, chaque démontage. «Autant que la déconstruction, ce sont les travaux préparatoires qui prennent beaucoup de temps», confirme le directeur.
Des risques de chute
On grimpe plusieurs escaliers. Leur étroitesse nous surprend. De quoi, sans aucun doute, compliquer encore les opérations. Jean-Christophe Couty ne le nie pas. «Le risque principal, est celui d'une chute du personnel, ou de matériaux. Mais tout ça est pris en compte». Là-haut, sous la coupole, on domine le bloc réacteur et on peut voir l'extrémité des tiges qui pénétraient en son sein. La radioactivité peut atteindre 0.025 milliSievert (mSv) par heure. Un petit coup d'oeil sur le dosimètre: il n'a pas bougé de zéro. La fin de la visite approche. Il reste encore les escaliers à descendre et trois sas successifs à passer, avec un niveau de détectabilité qui s'affine à chaque fois. Ouf, enfin à l'air libre! Et on l'avait presque oublié: il fait grand soleil sur les monts d'Arrée.
Jean-Luc Padellec
Commentaires
Pourrais-tu, ne serait-ce qu'une fois, expliciter un peu ce que tu entends par mini-centrale nucléaire et nous éclairer sur tes compétences pour proposer ce projet?
Car moi, je propose d'ouvrir une mine d'or -productive- au Rohu. C'est plus idiot que ta centrale?
Écrit par : JPD | 08/04/2011
vive le désengagement nucléaire !
On sait très bien qu'il est impossible de fermer les centrales actuelles. mais il ne faut plus en construire. C'était une bonne énergie de transition mais il faut arrêter les frais !
Les arguments du nucléaire sont qu'il y a des milliers d'emplois en jeu.
argument hautement stupide. Les énergies renouvelables créeraient autant, sinon plus d'emplois;
un autre de leurs arguments l'électricité couterait plus cher. Quand on voit les miliards de dégats de tchernobyl et fukushima..... sans compter qu'on n'a pas tenu compte du coût du démentelement des centrales nucléaires dans le prix de l'électricité du même nom.
N'importe comment, nous sommes tous très électrivores et nous n'avons pas l'intention de renoncer à cette commodité mais trouvez vous qu'il est moral de construire une centrale près de la maison d'inconnus pour que VOUS n'en ayez pas une ou d'enfouir les déchets de la même façon pour Votre confort
Les italiens ont voté contre les centrales si bien qu'à la frontière, côté France il y a des centrales qui produisent pour eux (près de la moitié de leur énergie vient de chez nous)
quand on sait les dangers sismiques de la régions alpine !!!!!!!
l'état doit investir dans l'utilisatin des énergies renouvelables ET l'isolation de ses batiments. En lançant un grand programme soutenu parles pouvoirs publics, ça ne peut que faire diminuerles coûts des équipements
sur le long terme, ON N A PAS LE CHOIX !!!!!!!
tous les déchets verts devraient être revalorisés, les déchets organiques aussi.
Les éleveurs devraient être obligés à créer des cuves de méthanisation des fumiers et lisiers, tout en étant aidés fiscalement pour le faire. ça créerait des lisiers assimilables presque à 100% par les plantes donc moins de nitrates .
Des amis allemands, fournissent du gaz à 4 foyers plus le leur depuis 1975....on n'est pas en avance en France
Il y a beaucoup de choses à faire qui créeraient des emplois EN FRANCE et diminueraient le déficit de notre balance commerciale. Mais tout est une question de choix et malheureusement tous nos politiques ne sont que des ....politiciens, tous bords confondusqui attachent beaucoup d'importances à leur propre pouvoir politique (même les vertsmalheureusement qui ont accueilli beaucoup de trotskistes qui voyaient là un bon moyen de mettre la pagaille) .
Tant qu'on politisera l'écologie, on n'arrivera à rien. La démarche écologique n'est ni de droite ni de gauche c'est une démarche pour essayer de sauver le monde que nous laisserons à nos petits enfants !
Écrit par : fran | 08/04/2011
La centrale de Brenillis de 70 MW de puissance,à arrétée de fonctionner en 1985,depuis les les phases de démantellement ont commencées,ont est en 2011,et le chantier n'est toujours pas fini,si tout se passe bien,les travaux seront aux mieux achevés en 2014-20 ans pour une petite centrale,combien de temps pour une centrale de 500MW?il faut arréterde construire des centrales,le parc est veilissant et les remplacer par d'autres sources d'énergie,plus propre,éolienne,barrage,panneaux solaire,pour nous c'est trot tard ,mais c'est pour les générations future.Maintenant tout est électrique,il y a 50 ans c'était une ampoule électrique par piéce,la vie à changée,beaucoup de confort,mais tout ça a un prix,et c'est normal qu'ont en paient les conséquences
Écrit par : jeansyscan | 08/04/2011
Au fait l'image est jolie avec ses branches mais en dehors de ça, à quoi correspond-elle? A une représentation d'une quelconque réalité ou au seul désir de faire joli?
Écrit par : JPD | 09/04/2011
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