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06/04/2011

Clapage or not ?

Un discours "à encadrer". Norbert Métairie est inscrit au parti socialiste !
Boues de Lorient.jpg
L'idéologie de gauche est une "merveille du genre" ! Dans le discours (ou déclaration) du Maire de Lorient les principes de la dissertation en 3 parties sont respectés : Pas de clapage, Pas d'abandon du clapage, comité de suivi de l'envasement des ports, ensuite on verra...

A la rescousse on invoque l'Etat, la Région, le Département et... les associations ! Comme si ces dernières étaient les derniers riches de notre société !
Ce qui est gênant dans l'affaire, c'est que Lorient est candidate "au départ" de la "Volvo Ocean Race", et que Jean-Pierre Dick, après sa brillante course en double dans la "Barcelona Race" vient mouiller bientôt dans une rade, embourbée depuis la deuxième guerre mondiale...

Alors que faire ? Clapage ou traitement à terre, ce n'est pas le même tarif ! Créer un impôt local de clapage des boues...

Au fond la politique, c'est merveilleux, quand il faut passer "à l'action" !


Boues de la BSM à Lorient, changement de Cap
Télégramme de Brest du 6 avril 2011


Nouveau rebondissement dans le dossier du traitement des boues de la BSM. Après un premier coup d'arrêt, la piste d'une seconde enquête publique est abandonnée. Norbert Métairie annonce une grande consultation publique au nom de la qualité de l'eau.

«On ne déposera pas de seconde enquête publique». Loin d'un aveu d'impuissance face à l'immensité de la tâche, Norbert Métairie reprend, contre toute attente, la main sur le dossier du traitement des boues. «J'ai l'intime conviction qu'il faut reconsidérer cette question. Les récents débats ont fait évoluer ma position. J'estime qu'au moment où je propose de prendre la compétence eau et assainissement, seule une politique publique d'envergure sera capable de montrer la voie à suivre». L'hypothèse d'une seconde enquête publique n'est donc plus retenue. Partant du constat que la question du dragage se reposera immanquablement dans les autres équipements portuaires, le président de Cap l'Orient mise désormais sur un schéma directeur. Qui devra prendre en compte les enjeux économiques, sociaux et environnementaux. «C'est une approche globale qui ne se fera pas sans passion», reconnaît Norbert Métairie qui n'a pas de solution miracle à sortir du chapeau. «Il n'y a pas une réponse mais un panel de scénarios possibles (lire ci-dessous)».

Un comité de suivi de l'envasement des ports
Sur ce point, l'affaire était déjà entendue. Le président de Cap l'Orient ayant fixé comme préalable qu'aucun sédiment pollué ne serait clapé en mer, les dernières analyses (décembre2010) imposaient d'explorer la solution de traitement à terre. Pour faire émerger une approche partagée, l'élu compte sur l'implication de tous les acteurs (État, Région, Département, Cap l'Orient, associations...) Premier changement, un observatoire sera prochainement chargé du suivi de l'envasement des ports. L'objectif ? «Traiter des volumes moins importants, davantage ciblés mais de manière plus régulière». Les 155.000m³ de boues de la base des sous-marins, au centre de la procédure publique pour accueillir la Volvo Océan Race, ont été revus à la baisse. «Je ne dis pas qu'il n'y aura pas de dragage devant le pôle de course au large. Mais seules les quantités nécessaires à l'organisation de l'événement nautique seront déplacées». Est-ce un moyen de contourner l'enquête publique? «Non, répond Norbert Métairie. La réflexion n'est plus de même nature. On s'inscrit dans la durée».

Pas d'abandon du clapage
Dans moins d'un an, le président de Cap l'Orient veut être en situation de lancer des projets. Mais avant l'été, les premiers arbitrages seront rendus. «Lorient doit être à la pointe. Tout va être mis sur la table: les coûts, les délais, les procédures. Toutes les solutions en mer et sur terre devront être poussées à bout». Le principe du clapage, contesté, ne va pas disparaître. En attendant, des contrôles renforcés sur la zone au large de Groix sont annoncés. «C'est un long processus qui est engagé mais il faudra bien enlever les sédiments». Et notamment dans le port de pêche (30.000m³) qui attend lui aussi son schéma directeur. «Un autre gros morceau». Pour l'heure, quelque 15.000 à 40.000m³ devront être dragués à la BSM et 40.000m³ dans l'avant-port. Sur terre ou en mer ? Le débat est ouvert.
Régis Nescop

Commentaires

Pour moi c'est trés simple les concurents de la"Volvo Océan race" prennent tous une barge de boue en remorque et les déverses dans les "40é rugissants" ou "50 é Hurlants",vue les coditions de merdans ses endroits les boues seront vite dispersées,"poil au nez"

Écrit par : jeanzyscan | 06/04/2011

je suis d'accord sur tes commentaires sur le clapage mais pas du tout sur le fait que tu parle d'idéologie de gauche.
RIDICULE
la droite et la gauche font exactement la même chose et ont les mêmes arguments partout dans les ports qui ont besoin d'être désenvasés

tu écris
Alors que faire ? Clapage ou traitement à terre, ce n'est pas le même tarif ! Créer un impôt local de clapage des boues...
Je suis sûrte qu'en faisant des efforts de recherche il pourrait revaloriser ces boues comme on commence à le faire ailleurs, et c'est le pollueur qui doit être le payeur.
par exemple à Port Haliguen, la Sagemor retir plus d'un million de bénef par an, ils peuvent largement payer le traitement et ne pas donner de dividendes aux actionnaires

Écrit par : fran | 06/04/2011

En Martinique, la commune du Marin a le plus important port de plaisance de l'île et les pollutions qui vont avec. Les boues de clapage sont placées dans une barge qui part au large tous les matins les déverser là où les fonds sont à 1500m je crois. Je ne dis pas que c'est bien, je constate que l'eau des plages du Sud-Martinique restent transparente.
Quant au coût de ce nettoyage, n'est-il pas inclus dans les loyers que versent les utilisateurs du port? Pollueurs- payeurs?
Remarquez, je ne suis pas sûr que le coût du démantèlement des centrales nucléaires ait été prévu dans le prix de l'électricité que nous payons. L'aurait-on pu puisqu'on n'a pas beaucoup d'idées sur la façon dont il faudra procéder. Brennilis en est un bon exemple, pour une seule centrale très petite par rapport à Gravelines.

Écrit par : JPD | 06/04/2011

Les commentaires sont fermés.