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05/11/2010

Finances, deux solutions ?

Conseil de Carnac, l'orientation budgétaire fait débat
Télégramme de Brest du 5 novembre 2010
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Lors du conseil municipal, mercredi 3 novembre, Daniel Josse, le nouvel adjoint en charge des finances à Carnac, a annoncé deux nouveaux emprunts. «Un de 400.000 € pour boucler l'année 2010, et un autre d'un million d'euros en 2011. Des mesures budgétaires dues à la faiblesse de notre capacité d'autofinancement». Une annonce qui a fait réagir Olivier Lepick, du groupe «Carnac au coeur» (lire par ailleurs): «En une seule séance, vous empruntez autant que pendant ces six dernières années. Le remboursement de la dette va devenir très critique». Pour Philippe Jerretie, le receveur municipal du Trésor public, «le montant de la dette s'élèvera alors à près de 10 millions d'euros, ce qui reste une somme bien contenue par rapport à la moyenne départementale».

Les impôts en hausse
Dans son exposé, ce dernier a insisté sur le fait que «Carnac, longtemps habituée à vivre avec des ressources exceptionnelles, doit désormais contenir ses charges et augmenter sa fiscalité». Une hausse des impôts, comprise entre 6 et 8%, est d'ores et déjà prévue pour 2011. «En 2010, j'étais opposé à la hausse de 15% des impôts, a reconnu Daniel Josse. Aujourd'hui, je la juge nécessaire». Parmi les pistes évoquées pour réduire les charges de fonctionnement, l'adjoint aux finances a annoncé «la réduction des subventions aux associations, des frais généraux et des frais de personnel, qui représentent à eux seuls 40% des dépenses de la commune». Favorable à «une augmentation du taux de la taxe de séjour, puisque les touristes profitent de nos infrastructures», il souhaite également «une réflexion sur le maintien d'un second office de tourisme au bourg, qui engendre un surcoût de l'ordre de 40.000 €». Concernant les dépenses d'investissement, l'accent sera mis sur «l'amélioration de la voirie, l'aménagement de circulations douces, le Plan local d'urbanisme, ainsi que sur une analyse exhaustive du patrimoine immobilier et foncier de la commune pour dégager des moyens d'investir et de satisfaire des besoins prioritaires, comme le logement pour les jeunes. Quant aux dépenses concernant la redynamisation du bourg et de la plage, elles n'interviendront qu'en 2012 et 2013». Pour Olivier Lepick, «ce n'est pas l'asphalte qui empêchera la désertification du bourg, qui repeuplera nos écoles et qui renouvellera notre clientèle touristique. Vous faites preuve d'un manque de vision à long terme».


Carnac, Saint Pierre, même vision à long terme ?

Dans une gestion de commune, on revient toujours aux fondamentaux ! Lorsque la trésorerie est serrée et que les dépenses excèdent les recettes, on augmente les "emprunts" ou les recettes (impôts locaux).

Lors d'investissements importants, on lisse la charge d'amortissement par une augmentation des emprunts. Lorsque la gestion courante est déficitaire on augmente les impôts locaux !

L'élasticité des dépenses courantes se situe dans les subventions aux associations, les frais généraux et les dépenses de personnel
!
La qualité de la gestion du personnel municipal est fondamentale : processus automatisés par une informatisation cohérente et intelligente, gestion par objectif avec un contrôle précis des temps passés, mécanisation des travaux lourds !

A Saint Pierre, un employé municipal, qui balaye à la main, coûte trois fois le prix d'un collègue de Quiberon, mécanisé ! A Saint Pierre on ne gère pas les coûts des employés municipaux, qui passent une partie de leur temps dans les trois camps de camping ! On ignore totalement la comptabilité analytique... conséquence les choix politiques ne sont pas "monétisés" !

Bref, même une petite commune peut réaliser des efforts ! Mais à deux ce serait nettement plus facile ...

Commentaires

Soit un salaire moyen par employé municipal de 1 500 euros
50 % de charges sociales
12 mois de salaire / an (donc pas de primes)
40 employés temps plein :
=> Total annuel : 1 080 000 euros
Sur la base d’un gain de productivité de 10 % en 2011
40 employés – 10 % (à supposer qu’un grand nombre d’employés soient interchangeables)
=> 972 000 euros
Gain en 2012 : 1 080 000 – 972 000 = 108 000 euros soit 50 % du poste voirie.

Écrit par : Professeur Tournesol | 05/11/2010

Et la Sous-traitance pour faire des économies d'échelle par mise en commun des ressources dans un esprit d'économie et un effet de synergie? Par exemple en mettant en place une "Societe de gestion des surfaces" ou "SOgeSUR"; avec délégation de service public avec 10 directeurs généraux à 60 000 euros par an, avec la "Espaces, cagassières et propreté du Morbihan" ou "E.C.P.M", société d'économie mixte pilotant la premiere avec 5 ou 6 administrateurs à 60 000 euros par an, et pour l'informatique "Societe d'informatisation des Cagassières du Morbihan" ou "S.I.C.M" , "SEM" avec 10 administrateurs à 100 000 euro/an...

Pour gérer une cagassière, et 2 techniciens de surface....


Chaque SEM serait evidemment contrôlée par un Conseiller général qui en serait aussi le PDG. Les flux financiers dégagés permettant alors d'alimenter .... quoi au fait?

Écrit par : Padrig | 05/11/2010

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