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30/10/2010

Le salon du "Crouesty" à Port d'Orange ?

Mille Sabords au Crouesty, les bateaux d'occasion ont la cote
Télégramme de Brest du 30 octobre 2010
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La 26e édition du Mille Sabords se déroule ce week-end, au port du Crouesty. L'occasion d'évoquer la bonne santé du marché des bateaux d'occasion avec Thierry Fablet, de l'entreprise Massif Marine, à Arzon.

Comment se porte le marché des bateaux d'occasion français?
Je serais tenté de dire: plutôt bien. Nous étions la semaine dernière en réunion avec la société Bénéteau, dont nous sommes distributeurs, et leur stock de bateaux d'occasion a baissé de plus de 40% par rapport à 2009. Pour notre entreprise, les chiffres sont aussi bons puisque nous observons une baisse de 25%. Plus notre parc se vide, plus nous faisons du chiffre.

Le Mille Sabords est un salon important. Ce marché, plutôt local, représente quoi pour votre entreprise ?
Tout se joue ce week-end. Ce salon peut représenter 20 à 30% de notre chiffre d'affaires annuel. Le marché des bateaux d'occasion, en général, c'est aussi 80% du marché de renouvellement.

Un bateau d'occasion, ça s'achète à terre, à flots ou sur internet ?
La nouvelle tendance est sur internet. Clairement, aujourd'hui, le miroir du marché se trouve sur la toile. Sur les sites, l'acheteur va d'abord trier, débroussailler et éliminer toutes les annonces une par une et il va enfin rentrer en négociation. Sur internet, trois paramètres rentrent en ligne de compte: l'année de construction du bateau, les équipements et le prix. Aujourd'hui, il y a une offre pléthorique. Tous les prix sont à la baisse. Il y a deux ans, on pouvait vendre tel bateau à 80.000€. Aujourd'hui, il ne vaut plus que 40.000€. Et même si les prix baissent, les clients sont là. J'ai déjà un acheteur aux États-Unis pour un bateau dans le port du Crouesty. S'il y a bien un moment pour acheter des bateaux d'occasion, c'est maintenant.

La plaisance reste-t-elle toujours un loisir de luxe ?
C'est un véritable jouet de luxe pour adulte. Entre le prix du bateau, la place de port, le carburant et tout ce qui va avec, le budget est élevé. Mais il y a une clientèle. Il m'est déjà arrivé, au port du Crouesty, d'assister à une bagarre entre trois clients qui voulaient le même bateau. Le client type peut aller du passionné à la famille qui se promène avec le chien et qui se dit «et si on achetait un bateau?». Pratique Ce week-end, au port du Crouesty, à Arzon. Entrée libre

Propos recueillis par Maël Fabre


La vérité, si je mens !

La crise de 2008 a atteint les spécialistes du Morbihan et de nombreuses entreprise sont encore aujourd'hui en difficulté !
Dans ce domaine, comme dans beaucoup d'autres, Internet améliore la concurrence des intermédiaires, prépare les visites, mais ne remplace pas le "round" de la négociation !

Les hommes de terrain et d'expérience sont toujours indispensables !

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