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02/09/2010

Urbanisme, le passé fait rêver !

Monique, fidèle au Home des Pins de Penthièvre depuis 33 ans
Ouest France du 2 août 2010
Hostellerie des pins.jpg

Monique Chanson arrive au Home des Pins, à Penthièvre, en 1977. Elle arrive du Finistère et débute dans la vieille demeure comme fille de salle. Tout de suite, le lieu la touche. Elle s'y sent bien et découvre au fur et à mesure l'histoire des lieux.

Au début, L'Hostellerie des Pins

C'est en 1908 qu'est construit cet hôtel, fort isolé à l'époque entre le bourg de Plouharnel et celui de Saint-Pierre-Quiberon. Pas d'autres maisons à l'isthme alors puisque le tout premier lotissement, celui du Nord, verra le jour à partir de 1909.C'est alors une simple étape le long de route menant à Quiberon et datant de 1953. En 1920, la maison s'agrandit et elle deviendra en 1977 le Home des Pins avec pour vocation de recevoir des enfants en classe de mer.

Monique Chanson, de la salle à la direction

Monique, elle, arrive à cette époque-là et est employée à différentes tâches au sein de l'établissement qu'elle connaît très vite par coeur. Elle passe son CAP de cuisine en 1982 pour avoir une corde de plus à son arc. Tout va bien jusqu'en 1988 date à laquelle le changement régulier de propriétaires et de stratégies finit par nuire à la bonne santé de l'établissement.

En 1999, Monique Chanson a l'opportunité de s'associer, tout en restant minoritaire, au directeur d'alors. Mais les choses vont de mal en pis, l'établissement se dégrade.

En 2000, dépôt de bilan

Cette fois, l'aventure semble terminée. La situation était finalement facile à résumer : 4 millions de dettes pour la société. « Pour moi, à 43 ans : un divorce, quatre enfants à élever, plus de travail, et ce lieu que j'aimais en perdition » Que faire ?

Monique part alors du principe qu'elle n'a plus le choix. Elle décide de se battre et de reprendre seule la tête du Home des Pins. « Je me suis battu auprès des banques, de l'État, de tous ceux qui pouvaient m'aider et ils m'ont donné une chance ». En hiver, elle achète de la peinture, et repeint toutes les chambres et les lieux communs, change la literie. Et quand la saison est venue « je suis allée acheter un litre de lait, un litre de jus d'orange, un paquet de café et la formule bed and breakfast était lancée pour redémarrer ».

Ça repart en 2010

Aujourd'hui, 10 ans plus tard, Monique Chanson peut être fière du travail sans relâche accompli. D'ici quelques semaines, les comptes seront enfin dans le vert, le Home des Pins sauvé de la faillite et Monique toujours à sa tête. « Aujourd'hui, nous accueillons de nombreux groupes, des enfants toujours, mais aussi des personnes handicapées, des sportifs en stage, des séminaires. Nous avons des offres allant du bed and breakfast à la pension complète et depuis 10 ans nous avons réussi à fidéliser notre clientèle ».

Depuis 2000, tous les sols ont été refaits, toutes les fenêtres et les portes changées, refait la cuisine et dépensé 180 000 € pour être aux normes de sécurité. Il reste encore énormément à faire, mais quand « je vois le chemin parcouru, je sais aujourd'hui que rien n'est jamais impossible à condition d'avoir le courage et l'abnégation. »



Le Home des Pins, 67, avenue de Saint-Malo, à Penthièvre, est ouvert toute l'année, tél. 02 97 52 31 18.


Aujourd'hui et hier, à Penthièvre !

Tout en félicitant Monique pour son courage dans une aventure peu ordinaire, on s'interroge tout de même sur "l'urbanisme" à Penthièvre, et donc à Saint Pierre !
Ces cartes postales du début du siècle font "rêver", tant les réalisations de l'époque sont proportionnées, élégantes et typées !

Si l'on traverse Penthièvre on découvre la laideur d'un village "en complet abandon" !
Clôtures diverses, quand elles existent, trottoirs de zone industrielle sans piéton, poteaux électriques et éclairage 1945, maisons "en déshérence", panneaux indicateurs sans aucune unité et bientôt un "tournicoton" Stop andouille...

Monsieur l'adjoint à l'urbanisme, il y a du travail sur la planche !

Commentaires

ces maisons coutaient une fortune et appartenaient à une classe plus que privilégiées

Écrit par : frannyz | 02/09/2010

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