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12/08/2010

chemin côtier : du courage ?

À Fouesnant, le sentier côtier qui fait des vagues
Ouest france du mercredi 11 août 2010
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Entre la cale et le sémaphore de Beg-Meil, les marcheurs doivent contourner certaines propriétés en empruntantdes escaliers escarpés, en crapahutant dans le sable et les rochers. À marée haute, les promeneurs sont obligésde rebrousser chemin.

Béatrice Le Grand

Les promeneurs doivent contourner de superbes propriétés. Mission impossible à marée haute. Ils revendiquent un droit de passage. « Ce n'est pas une affaire qui oppose les riches aux pauvres », réfute le maire.

Pétitions, marches et pique-niques de protestation, recours : l'affaire a débuté il y a près de... trente ans ! L'Association de sauvegarde du pays fouesnantais s'est battue pour que soit assurée la continuité du sentier côtier entre les plages de Cap-Coz et de Beg-Meil.

Ce site magnifique est bordé de criques et d'une quinzaine de maisons cossues. Notamment entre la cale et le sémaphore de Beg-Meil où des familles fortunées ¯ des grands noms de l'industrie, des médias, de l'immobilier... ¯ jouissent d'une vue inouïe.

Les promeneurs doivent parfois contourner ces terrains en empruntant des escaliers escarpés, en crapahutant dans le sable et les rochers. À marée haute, on ne passe plus.

Murets, passerelles
En juin 2009, après d'ultimes discussions avec le préfet du Finistère et les propriétaires, Roger Le Goff, le maire UMP de Fouesnant, se réjouissait : « Le dernier accord a été obtenu. » Il permet d'ouvrir le sentier dans les propriétés sur 1,8 km.

Mais il manque encore 200 mètres, sur deux terrains non contigus. L'un appartient à la famille Lascar (textiles Burton et Devred), l'autre aux Meyer-Taittinger (banque, hôtellerie). Pour régler ces deux derniers cas litigieux, le projet prévoit des travaux lourds et coûteux : murets, encorbellement, escaliers et passerelles.

Colère d'André Bernard, un communiste tête de file du collectif « La gauche naturellement » : c'est la seule formation à avoir voté contre le projet en conseil municipal. « Ce projet ne respecte ni le droit ni l'environnement parce qu'il propose le déplacement de la servitude sur le domaine maritime. Alors qu'il suffit de respecter la loi, rien que la loi », martèle-t-il (lire ci-contre).

Le maire s'appuie sur un arrêt du Conseil d'État de 1988 précisant que la parcelle 41 (propriété Lascar) était dispensée de servitude à cause de ses murs d'enceinte, qui constituent un obstacle matériel à la mise en oeuvre de la servitude. « Ces murs n'existent plus. L'arrêt est obsolète », tranche André Bernard. Avec ironie, il souligne que le contournement de la deuxième propriété (Taittinger) serait justifié par « deux cyprès qui se trouvent sur le tracé du sentier ».

Gros intérêt pour l'enquête publique
Les socialistes s'étonnent aussi de ce contournement de terrain et de la loi. Une enquête publique s'est terminée le 15 juillet. Elle portait sur la procédure de modification de la servitude de passage des piétons et sur les ouvrages et aménagements dans les espaces faisant l'objet d'une protection particulière. Cette consultation a suscité beaucoup d'intérêt : 3 300 participants à la cyber pétition, 159 courriers, plus de 250 signatures recueillies par « La gauche naturellement ». L'enquête est indispensable, juge le PS, qui estime que le sujet mérite une plus large concertation. Il préconise un référendum. Suggestion qu'écartent le maire et « La gauche naturellement ».

Pour Roger Le Goff, la municipalité ne sert que d'intermédiaire entre l'État et les propriétaires. Il ajoute : « Certains voudraient en faire une affaire politique en opposant les riches aux pauvres. Il faut savoir que j'ai rencontré une très grande compréhension de la part de tous les propriétaires, sans exception. Ce sont d'ailleurs eux qui financeront les travaux. » Dont on ignore le coût puisque, pour l'instant, ils n'ont pas été chiffrés.

Le maire attend avec sérénité les conclusions de l'enquête publique réalisée par le commissaire enquêteur. « Après le 15 août, elles seront transmises à la préfecture. Ce sera alors au préfet de décider. »
Bernard LE DILOSQUER


Enquête :

et Jean-Pierre LE CARROU


A Saint Pierre la Mairie "baisse les bras" !

Le premier "camouflet" essuyé par madame G vient de l'ENVSN, son ancien employeur ! Le chemin côtier dessiné par cette Ecole se contente d'ouvrir une haie, côté Petit-Rohu, puis de vous diriger vers la route d'accès... Alors que cette Ecole vient d'investir "lourdement" dans la réfection complète de son "self" et cuisines !
Il n'est pas admissible que "l'Etat français" n'applique pas les règles en vigueur sur le "sentier des douaniers" ( les Douanes, autre Administration, on se dirait chez Courteline !). De la part de la Mairie, nous n'aurons que de belles paroles !

Il est temps de poursuivre ce "chemin côtier" sur le pourtour de l'ENVSN, pour continuer le travail fait par Quiberon entre Port Haliguen et Petit Rohu !
Il est également urgent d'ouvrir ce "chemin côtier" entre Beg Rohu et Kermahé : certains talus sont dèjà prêts à Kerbournec ! A la municipalité de faire les travaux "minima" !

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