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11/08/2010

Objectivité municipale ?

Exposition, « La gare d'hier à aujourd'hui »
Ouest france du 11 août 2010
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De gauche à droite : Geneviève Marchand, Maire, Élisabeth Le Bihan et Maud Fouquain.


C'était en 1882. Une ligne de chemin de fer était ouverte pour relier Auray à Quiberon via Ploemel, Plouharnel et Saint-Pierre. Il était alors question de transport de troupes et de matériels, puis de sardines (pour exporter les productions des nombreuses usines) et enfin il fut question de transport de passagers.

La ligne faisait alors 27 km et il fallait 45 mn pour relier Auray à Quiberon. Dans les années 50 roulait « l'Express Paris Quiberon » que les habitants de la presqu'île avait baptisé « le Train des Cocus » !

C'est toute cette histoire et d'autres encore, que raconte l'exposition initiée par la ville de Saint-Pierre, à la gare, et ce dans le cadre des 25 ans du Tire-Bouchon.
L'exposition a été conçue et installée par Elisabeth Le Bihan et Maud Fouquain de la Mairie, avec l'aide de Jean-Michel Kervadec, Colette Jaouen, Dominique Kerdavid et Dominique Hillion, qui a collecté toute la partie de l'exposition liée à l'histoire militaire.

La gare, aujourd'hui salle de réunion pour les associations et Point Information Touristique en été, a été rachetée par la commune en 1997 et rénovée en 2004.

L'exposition est visible à la Gare, tous les jours sauf mardi, de 10 h à 13 h et de 16 h à 18 h 50. Jusqu'à fin août. Gratuit.


En Tire-Bouchon, on visite la presqu'île autrement
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En 2009, le train touristique qui circule tout l'été a transporté 145 000 voyageurs. Ils devraient être cet été au nombre de 150 000 avec une pointe de 4 000 voyageurs le 15 août.

Mardi, la SNCF a fêté les 25 ans du train touristique. A la gare, les voyageurs étaient accueillis en musique et des produits régionaux leur ont été offerts.
Ouest France du 11 août 2010
Trois questions à Serge Le Roux, chargé de communication à la SNCF.

Au-delà de cet anniversaire, après 25 ans de fonctionnement, quel constat ?

Celui de la réussite de ce train touristique qui circule pendant la saison estivale entre Auray et Quiberon. Il a tenu ses promesses. 39 000 voyageurs en 1985, sans doute 150 000 cette année. Il a été la solution adaptée pour relier commodément la presqu'île.

En pleine saison cette ligne permet la desserte des villages, lieux-dits et campings de la presqu'île à raison de 10 allers et retours par jour. Le prix du billet de 2,90 € simple et de 5,50 € aller et retour, un prix unique, quel que soit le parcours effectué. Cette tarification permet la vente des billets dans des points de vente autres que les gares : Maisons de la Presse, bars, campings.

Y a-t-il des nouveautés, cette année ?

Le « pass » tire-bouchon au prix de 99 €. Il est destiné à ceux qui souhaitent profiter du Tire-Bouchon pendant toute la saison estivale, y compris les week-ends de juin et septembre 2010. Il y a par ailleurs cette année deux points services de plus, dans les gares de Plouharnel et Saint-Pierre-Quiberon. Elles ont été rouvertes pour l'occasion. Ainsi les équipes de l'office de tourisme sont ainsi au plus près des voyageurs.

Peut-on encore mieux faire ?

Un pas est franchi cette année. Il favorise l'utilisation des transports collectifs. Un partenariat a été établi entre la direction régionale TER Bretagne et les deux sociétés Navix et Compagnie des Iles. Les voyageurs bénéficient d'une réduction de 10 % sur leur traversée.

Par exemple, sur présentation d'un billet SNCF, au lieu de payer 27 € l'aller et retour Quiberon - Belle-Ile, celui-ci est de 24,30 €. Pour la croisière Golfe du Morbihan : 21,60 € au lieu de 24 €. Enfin, un partenariat train-vélo a été mis en place entre la SNCF et les loueurs de vélos. Sept labels ont été donnés à des loueurs de vélos proches de la gare. Le but est de plus proposer de services de proximité pour faciliter la mobilité des voyageurs.


Où sont "les cocus" d'aujourd'hui ?

Entre 1882 et aujourd'hui, que de différences ! On construit en France près de 20 millions de voitures automobiles, on entretient "sous perfusion" une SNCF, incapable de payer son infrastructure et dépassée par le transport routier dans le transport de marchandises...
Et nos élus font "des courbettes" devant un "fait" historique, qui rend encore plus hypocrite le déclin d'une commune, abandonnée "en rase campagne" avec une route "départementale", qui s'appelait au 19ème siècle "route impériale" !

Nos élus votent "avec leurs pieds" sur l'accélérateur de leur "méga" voiture "asiatique" de grosse cylindrée ! Plus vert que moi, tu meurs !

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