30/06/2010
Port de plaisance à Saint Pierre ?
La Bretagne concentre les projets de nouveaux ports de plaisance
[ 25/06/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:36:02 ]
Face au manque de places dans les ports de plaisance, seule la Bretagne en construit véritablement de nouveaux. Le Languedoc Roussillon aménage des infrastructures existantes et Marseille durcit les réglementations d'usage.
Seconde région maritime après Provence-Alpes-Côte d'Azur où le littoral est saturé d'quipements, la Bretagne continue de s'équiper en pontons et mouillages de plaisance. Elle enregistre plus de 211.000 bateaux de plaisance qui se répartissent entre 55 ports. Mais son littoral, qui compte quelque 70.000 emplacements, manque d'environ « 5.000 à 6.000 anneaux », selon Jean-Michel Gaigne, secrétaire général de l'association des ports de plaisance de Bretagne. D'où la création annoncée de 900 places par l'agglomération Cap l'orient qui gère les six ports de la baie de Lorient forts déjà de plus de 2.500 places. L'équipement de Port-Louis vient ainsi de doubler pour atteindre 450 places moyennant un investissement de 11 millions d'euros. Dans le Finistère, la CCI de Morlaix a entamé l'extension de Roscoff avec la création de 625 places en eau profonde, pour 22 millions d'euros. Bénodet prévoit la création de 120 anneaux. Et des études de faisabilité sont annoncées à Saint-Malo, Dinard, Paimpol, Lézardrieux, Plousganou et Lesconil. Il est vrai que la manne économique générée par les plaisanciers est très importante. « A 100 places de pontons correspondent huit emplois à terre », estime l'association. Elle précise également que les 220.000 escales effectuées chaque année dans les différents ports génèrent une recette de 150 à 180 euros par bateau.
Cahiers des charges très stricts
Ces différents dossiers mobilisent les associations de défense de l'environnement même si un maximum de précautions sont prises pour les intégrer au paysage, assurent les promoteurs.
Autre grande région nautique avec Port Camargue (5.000 anneaux) considéré à ce jour comme le grand port de plaisance d'Europe, le Languedoc-Roussillon (30.000 emplacements au total) semble prendre un cap différent : aucun chantier de nouveau port n'est en vue entre La Grande Motte à l'est et Leucate à l'ouest. Seulement des réaménagements qui devraient permettre de gagner 800 anneaux. Les dirigeants du nouveau port de Sète (1.200 anneaux) envisagent seulement des extensions vers l'intérieur grâce à de petits équipements sur le canal du Midi.
Sur le littoral sud-Atlantique, Port Médoc, à l'entrée de l'estuaire de la Garonne est la création la plus récente. Port privé qui a coûté 30 millions d'euros, il propose 800 emplacements. Après un démarrage laborieux, il est occupé à 90 %. Une extension est prévue, le bassin pouvant accueillit 1.200 places, mais aucune date n'est donnée.
En fin de compte, sur cette façade, le port de plaisance des Minimes à La Rochelle s'annonce comme la plus importante réalisation en cours. Le préfet de Charente-Maritime a en effet signé le 27 mai deux arrêtés qui donnent le feu vert à un projet d'aménagement de 1.350 anneaux supplémentaires aux 3.660 existants et qui en feront donc le plus grand port d'Europe devant Port Camargue. Le chantier, qui devrait durer deux ans et dont le coût prévisionnel est évalué à 45 millions d'euros, sera soumis à un cahier des charges environnemental très strict. Ce qui n'a pas empêché les Verts de manifester contre cette extension qu'ils estiment « pharaonique ».
PH. M. (AVEC LES CORRESPONDANTS), Les Echos
Saint Pierre ou Cap l'Orient ?
900 places de plus dans l'agglomération "Cap l'Orient", soit la capacité de Port Haliguen !
Et nous, on pose des chaînes "mères et filles" pour 50 bateaux dans le Port d'Orange !
Il est temps de préparer des projets, qui correspondent à la vocation d'une ville côtière ! Les espaces sont présents, mais pas utilisés : l'Ecole nationale de Voile et des sports nautiques sur 7,5 hectares...
Ce serait tout de même mieux que des HLM en Centre-Ville ?
100 places de ponton = 8 emplois à terre
Qui dit mieux ?
Commentaires
c'est vrai que avoir des places pour des bateaux qui ne naviguent que 15 jours par an, c'est mieux que de loger les enfants de St Pierrois dont les parents avec leur smig ne peuvent plus rien se payer, tant les prix ont augmentés.
surtout que ces smicards votent à gauche et que ça t'arrangerait bien qu'ils ne puissent plus voter ici, n'est- ce pas ?
Écrit par : frannyz | 30/06/2010
Un port bien géré c'est des emplois. Et une municipalité responsable devrait exiger dans le cadre d'un tel projet un quota d'emplois pour ses résidents. Cela se pratique bien ailleurs, pourquoi pas à St-Pierre ?
Emplois qualifiés et non qualifiés...dont les titulaires voteraient selon leurs propres convictions... dans des logements sociaux... ou pas...
Mais attention. Un port dynamique c'est des commerces, de l'immobilier et des entreprises nautiques dans un espace donné. Voir Le Crouesty. Port Haliguen n'est pas un exemple à suivre. Pas assez d'ilmmobilier, pas assez de commerces et des chantiers navals réduits à des boutiques. Au Crouesty il est possible aux chantiers qui jouxent le port de conduire un croiseur côtier de belle taille sans le démâter directement aux grues de mise à l'eau... Ici, les chantiers sont dans la ZA de Quiberon ou à Kergroix voire plus loin... Des pontons et des anneaux seuls ne suffiront pas.
Remarque perfide pour finir : une liste n'avait elle pas proposé un tel projet en mars 2008 ?
Écrit par : Ici Radio Kerhostin | 01/07/2010
La remarque perfide qui précède en contient, me semble-t-il, une autre: Cette proposition a-t-elle recueilli l'adhésion des Saint Pierrois?
A propos du Crouesty, n'y a-t-il pas une très infime différence entre les situations géographiques de ce port et de ceux de la presqu'île? Que cela plaise ou non, nous sommes en fait sur une île, qu'un événement géologique, sans doute réversible, a rattachée au continent?
Et où le port de Crouesty a-t-il été installé? Je n'habitais pas la région à l'époque, mais il me semble que c'est sur une zone plane, humide, vide (ou presque) de toute occupation? Y a-t-il l'équivalent sur la presqu'île? Si un tel projet est viable, comment se fait-il qu'aucun promoteur ne se soit encore précipité dessus?
Enfin, et plus généralement, si cette commune est si pourrie, pourquoi avez-vous choisi de venir y vivre? N'y a-t-il pas d'autres endroits plus conformes à votre conception du bonheur? A moins que vous ne soyez un croisé venu là pour convertir les autochtones à votre conception du monde?
Écrit par : JPD | 04/07/2010
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