Les Secrets de Saint Pierre

Quiberon
Patrouilles équestres, des Champs aux massifs dunaires
Télégramme de Brest du 31 juillet 2010



Le 14juillet, ils participaient au défilé sur les Champs-Elysées. Arrivés le lendemain à Erdeven, ces six chevaux de la Garde Républicaine ne sont pas pour autant en vacances: jusqu'à fin août, ils sont à la disposition des cavaliers de la gendarmerie - dont deux gardes républicains - pour les patrouilles équestres sur le littoral de Gâvres à Quiberon. Très bien accueillie par les estivants, cette mission vise d'abord la prévention et la sensibilisation par rapport à la préservation de l'environnement. « Mais s'il le faut, on passe à la répression», explique le Chef Pascal Merle, qui indique avoir déjà dû sévir pour des stationnements dangereux ou du naturisme ailleurs qu'à Kerminihy (Erdeven), seule plage où il est toléré.

Cavaliers, ils veulent garder leur liberté de circulation
Télégramme de Brest du 5 juillet 2010




Reprochant aux instances politiques de leur interdire l'accès aux chemins et aux plages des communes du Grand-site dunaire, les centres équestres avaient décidé de manifester dans les rues. Dimanche, 18 cavaliers de l'Éperon, huit des Écuries du Rohu et le même nombre du Club des poneys du Roch, ainsi que des voitures portant des slogans dénonçant les interdictions ont manifesté de Saint-Pierre-Quiberon à Quiberon.

L'équilibre économique des clubs en péril

«Le but n'est pas de gêner la population, explique Yvette Gautier. Nous sommes passés devant les deux mairies, nous avons fait quelques petits passages par la départementale, mais notre souhait est surtout de faire voir que nous sommes mobilisés et d'informer sur nos problèmes». Sur les tracts distribués, on pouvait lire les arrêtés limitants les accès aux cavaliers. Qui reprochent au Syndicat mixte du Grand-site dunaire Gâvres-Quiberon «des décisions soi-disant prises après concertation, mais en réalité imposées». Pour les centres équestres, ces réglementations mettent en péril l'équilibre économique des clubs. Une pétition avec 226signatures a déjà été envoyée à la préfecture du Morbihan. «Nous continuons de faire signer la pétition tout l'été, ajoutent les cavaliers de la presqu'île. Nous avons le soutien du Centre régional équitation Bretagne et de la Fédération française d'équitation qui doit nous confirmer ses possibilités d'action».

Les publications "litigieuses" du grand site dunaire, finançés en partie par Saint Pierre