05/03/2010
Petit Rohu : on sème !
Camping. La pelouse semée au Rohu
Télégramme de Brest du 5 mars 2010
La pelouse a été semée au camping du Rohu en ce début de semaine. Il n'aura fallu que deux jours et demi de travail aux ouvriers de l'entreprise ISS espace vert. C'est parce que le terrain est très sablonneux sur le secteur du Rohu que l'entreprise ISS espace vert a pu intervenir pour ensemencer le camping municipal. Avec les précipitations très importantes de ces derniers jours, il aurait été impossible de travailler sur un terrain lourd: «Nous avons mis un gazon rustique, explique le responsable. Si près de la mer et avec le piétinement, il faut un gazon très résistant. 6.600m² ont été d'abord préparés, puis nous avons semé».
De la verdure dans trois semaines
L'entreprise de Ploeren estime que le terrain devrait commencer à verdir d'ici trois semaines. Les professionnels espèrent juste que le froid ne va pas s'intensifier. Au camping, les plantations sont terminées. Les employés communaux s'affairent à l'installation des locaux pour les conteneurs d'ordures ménagères. Au camping de Kerhostin, il reste une soixantaine de thuyas à planter.
01/03/2010
La "presqu'île", une zone de non-droit ?
Un blog Quiberonnais censuré ?
Le "monde du silence" ?
vendredi 26 février 2010, par Patrick LUCO
A ma grande surprise, je découvre ce matin la suspension « volontaire » du blog Quiberonnais "le Homard déchainé". Cette suspension volontaire est consécutive à la réception d’un courrier "d’hommes en noir" ...
Je n’aurais jamais cru que dans ce bon pays de France , on en arrive à faire suspendre un intéressant blog à la suite d’une intimidation à caractère politique comme "aux heures les plus sombres de notre histoire"... Selon l’expression utilisée systématiquement par un certain mode de "pensée". Et je reprends pour l’occasion cette tournure que j’abhorre !
La liberté d’opinion a été affirmée solennellement dès la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789.
Cette liberté d’opinion signifie que toute personne est libre de penser comme elle l’entend, et même d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité, de les exprimer sans être inquiétée.
La Déclaration précise d’ailleurs que cette liberté d’opinion s’étend aussi bien à la liberté politique qu’à la liberté philosophique ou religieuse. Chacun est libre d’adopter la position politique de son choix ou de n’en adopter aucune.
Cette affirmation solennelle n’a pas empêché des atteintes à cette liberté (ex : sous la Restauration ou le régime de Vichy).
Le droit d’émettre une opinion est inscrit dans notre Constitution de 1958 par le Général de Gaulle. Le Général avait été lui-même inquiété dès le 18 juin 1940 car il avait refusé la défaite et l’avait fait savoir "urbi et orbi" en appelant tous les Français à le rejoindre.
La liberté d’expression permet à chacun d’exprimer librement ses idées par tous les moyens qu’il juge appropriés (ex : livre, film, blog, presse, discours). Elle implique donc la liberté de la presse et, aujourd’hui, la liberté de la communication audiovisuelle. Cependant, cette liberté implique également le respect d’autrui. Ainsi, les propos discriminatoires sont punis par la loi de même que les propos diffamatoires. A condition que l’on ne prenne pas pour propos diffamatoire une démonstration de bêtise politique. Cette liberté vaut dans tous les sens.
Restreindre la liberté d’information est le meilleur moyen de mettre en difficulté politique ceux qui en sont les instigateurs. C’est très dangereux de restreindre la liberté d’opinion et la liberté d’expression. Cela finit toujours par se retourner contre ceux qui s’essayent à la restreindre.
Tous les pouvoirs et systèmes totalitaires ont vu se retourner contre eux les atteintes à la liberté d’expression. L’expérience de l’Histoire démontre que c’est toujours la même philosophie politique qui restreint la pensée et la liberté d’opinion quand elle se sent en danger.
On s’est battu dans notre Histoire pour la Liberté : il n’existe aucune raison valable de supporter des manifestations totalitaires !
Non ! Cette suspension de blog pour divergence d’appréciation est inacceptable...
26/02/2010
La bibliothèque numérique de la BNF dépasse le million de documents
[ 24/02/10 - 19H17 - AFP ]
© AFP/Archives - Loic Venance
La bibliothèque numérique de la BNF dépasse le million de documents
La bibliothèque numérique de la BNF, Gallica, vient de dépasser le cap du million de documents, dont la plupart sont accessibles gratuitement et sans restriction, a indiqué mercredi la Bibliothèque nationale de France dans un communiqué.
Gallica, qui comptait 350.000 documents fin 2007, comprend aujourd'hui 155.585 livres, 698.446 revues et journaux, 120.102 images, 9.759 cartes et plans, un millier de documents sonores, près de 4.600 manuscrits et plus de 2.435 partitions, précise la BNF.
Par ailleurs, plus de 8.000 documents de bibliothèques partenaires et 22.000 de l'édition contemporaine sont accessibles.
Tous les documents sont accessibles gratuitement et sans restriction, à l'exception de quelque 22.000 ouvrages choisis par les éditeurs qui restent protégés par le droit d'auteur.
Gallica s'est aussi dotée de nouveaux outils: page Facebook, univers Netvibes, lettre d'information, blog, application pour téléphone mobile et bientôt compte Twitter.
"Ce chiffre symbolique de un million est le résultat des programmes de numérisation de masse mise en oeuvre depuis le début 2008 grâce au financement exceptionnel consenti par le CNL (Centre national du Livre)", souligne le président de la BNF Bruno Racine cité par le communiqué.
Le contenu de Gallica alimente le projet Europeana, qui a pour but de donner accès au patrimoine européen numérisé dont la BNF est l'un des premiers contributeurs, précise la BNF. Parmi les projets, figure la mise en ligne des manuscrits de Casanova, récemment acquis par l'Etat.
Bruno Racine, dont le mandat de 3 ans à la tête de la BNF s'achève le 31 mars, n'est pas toujours tendre avec Europeana. Dans un essai intitulé "Google et le nouveau monde" (Plon), publié début mars, il écrit: "la bibliothèque numérique européenne a bel et bien pris forme, certes, mais chez Google..." On peut par exemple, dit-il, y trouver Goethe en allemand, pas sur Europeana.
Mi-février, M. Racine avait déclaré rester "favorable" à un accord non exclusif avec Google sur la numérisation du patrimoine écrit de la BNF. Un sujet de vive controverse, en particulier avec son prédécesseur Jean-Noël Jeanneney qui publie pour sa part une réédition actualisée de "Quand Google défie l'Europe" (Mille et une nuits).
Quelque 750 millions d'euros seront consacrés à la numérisation du patrimoine culturel de l'Etat dans le cadre du Grand emprunt national.