18/04/2018
A Quiberon, pas de hausse des impôts locaux, à Saint Pierre pas de majorité pour une hausse !
A Saint Pierre Quiberon, grande cacophonie au sein de la majorité municipale !
Une véritable scène d'Opéra lors du conseil municipal du 13 avril 2018 (une vraiment très mauvaise date...). En premier rôle, Madame le Maire, qui tente d'expliquer ses raisons pour présenter en 2018 une hausse des impôts locaux ! d'abord une hausse sous le précédent mandat, ce que réfute immédiatement François Dubois, puis l'occasion de masquer cette hausse par une baisse gouvernementale et partielle de la taxe d'habitation pour certains contribuables (revenu inférieur à 1 200 euros), enfin une position de Saint Pierre particulièrement favorable en matière de taux d'imposition par rapport à ceux pratiqués dans l'Intercommunalité.
En deuxième rôle, l'adjoint à l'urbanisme, qui, fort de l'ouverture du camping municipal de Penthièvre, estime que la situation financière aurait pu être pire et s'oppose ainsi à la hausse des impôts locaux !
Un vote à bulletin secret est demandé : la majorité municipale est de six voix "pour", soit celle de Madame Le Maire, celle de l'adjointe aux finances et celles de 4 conseillers municipaux... triste désapprobation "imprévue", qui met par terre le vote du budget 2018 et de nombreux bordereaux, dont celui de l'AFUL de la rue des campeurs, qui vise à augmenter la population des résidents secondaires.
Le Conseil, vraiment "maigre", est étonné d'apprendre que le bâtiment "privé" de Centre-ville ne dispose plus des quatre logements sociaux, prévus lors du dépôt de permis de construire, ni des 17 places de parking sur une parcelle annexe. L'adjoint à l'urbanisme confirme cette infraction...
Débat "croupion", renvoyé au 3 mai prochain !
Sur le fond, Quiberon gère beaucoup mieux que Saint Pierre la trajectoire financière de la commune, avec une valorisation continue de ses "budgets annexe". L'excédent reporté est beaucoup plus important et abonde par moitié le budget d'investissement 2018. Saint Pierre Quiberon souffre de sa dépendance aux recettes de camps de camping municipaux mal gérés et mal implantés (loi littoral et risques de submersion) et de l'engagement (aujourd'hui néfaste) de ne pas augmenter les impôts locaux. Une hérésie financière, qui conduit depuis des années à négliger l'entretien de base des réseaux (notamment les routes) au profit de dépenses inutiles...
Préparer sérieusement un bon budget, c'est nettement plus important que de courir dans les réunions intercommunales sur le réchauffement climatique !
09/04/2018
AQTA, hausse des impôts en 2018 !
La fibre "optique", là où elle serait installée, en serait la cause !
La communication est devenue la "martingale" de l'intercommunalité AQTA, contestée quand même par les maires de la Trinité sur Mer, Carnac et Locoal-Mendon, qui estiment que c'est la deuxième fois que l'on augmente les impôts locaux pour financer le budget de l'Interco !
Aujourd'hui la "douloureuse" ne serait payée que par les redevables assujettis à la Taxe d'habitation, qui dans la réforme "Macron" devrait disparaître après 2020, ainsi que par les entreprises...
Les trois Maires mettent en garde le Président sur l'augmentation trop importante et trop rapide des dépenses de fonctionnement et réclament la réalisation d'un Plan Pluri Annuel d'Investissement. Le PPI, tout juste publié, ne serait pas "financé pour une grande part".
Certains investissements ne semblent pas aujourd'hui relever de l'intérêt général !
01/04/2018
ENVSN, "valoriser et developper différemment" !
Entre SPI à la Trinité sur Mer, la course au large à Lorient, l'ENVSN à Saint Pierre Quiberon ne semble pas constituer un "problème financier" pour le Ministère de la Jeunesse et des Sports !
Selon les chiffres du Télégramme, l'Ecole de Voile dispose d'un budget de 5,3 millions d'euros, de 70 salariés et d'un parc de 7 hectares, l'Etat finançant chaque année 4,1 millions d'euros. Soit nettement plus que le budget de la commune de Saint Pierre Quiberon.
En dehors des obligations régaliennes de recherche, de formation, de soutien et d'entrainement, les préconisations ministérielles consistent à valoriser l'outil, à assurer un taux décent d'utilisation des infrastructures et à mutualiser "plus" ! La fameuse recette miracle, recherchée depuis plusieurs années par les Directeurs successifs de cette école...
Pour la commune, une mutation rapide de l'activité serait une grande chance en matière d'emploi et de retombées économiques, Pour l'école, un meilleur financement de l'entretien des infrastructures. Pour les touristes et riverains la chance d'utiliser un "vrai "cheminement côtier.
Le "changement", c'est demain !