28/06/2017
Téléphonie mobile ? il faut continuer, la Fibre ? il faut démarrer !
A mi-mandat, Bernard Lapeyrère sort enfin une bonne carte pour la téléphonie mobile à Saint Pierre !
Rattraper notre retard technologique est indispensable...il faut saluer les négociations entreprises par le conseiller et passer par pertes et profits les petites querelles sur le choix de la vente d'une parcelle. Sur la Baie de Quiberon, il serait déjà pertinent de prévoir "un deuxième arbre" du côté de l'Ecole Nationale de Voile !
Deuxième étape : "décoincer" la fibre chez AQTA, et pousser à l'installation à Saint Pierre Quiberon, comme à Carnac...il s'agit là d'un saut majeur technique, qui ouvre des perspectives économiques, plus intéressantes que la téléphonie mobile.
Fibre "en 2018" ? il faut tout faire pour l'obtenir ! Merci, Bernard !
Mi-Mandat ! Quel virage prendre ?
Les "engagements" électoraux ? Apporter du sang neuf et des idées nouvelles !
Les débats sur l'atteinte des objectifs sont sans intérêt ! au regard de la trajectoire technique et financière de la commune de Saint Pierre Quiberon.
Avec un budget "trop faible", la commune aujourd'hui n'assume plus un entretien correct des infrastructures, notamment en raison de la baisse des dotations. Il est donc prioritaire de bien orienter les dépenses d'investissement et surtout de ne pas tomber dans le piège des investissements "gadget", qui ne servent qu'à satisfaire un ego d'élu !
Le choix budgétaire de 2014 d'autonomie de la commune est donc un mauvais choix, même si la "mutualisation" de certaines compétences devrait faire baisser certaines dépenses (à vérifier !). Il est aujourd'hui évident, qu'il faut augmenter les recettes et peut-être partager celles de notre commune voisine, Quiberon, par une "fusion", qui aurait du sens, au plan financier et technique.
Sur le long terme, la priorité données aux activités saisonnières est une erreur économique : investir dans un parking trop petit de camping-cars est une erreur majeure, maintenir un parc de camps de camping, vétustes et non attractifs (sauf pour cette exception à la loi "littoral" au Petit Rohu, Kerhostin et Penthièvre) est une faute, sanctionnée un jour par des fermetures.
Monter en gamme et attirer des "retraités aisés" afin d'assurer l'activité d'artisans et de commerçants est certainement plus habile, que de transformer progressivement les terrains disponibles en "hameaux sociaux", repli du caravaning en "chalets sans caractère".
Attirer les "activités économiques" à fort développement et investissement intellectuel en priorisant la mise à niveau des réseaux de communication.
A court terme, investir dans la fusion entre "Saint Pierre Quiberon" et Quiberon" !
24/06/2017
PLU de Saint Pierre Quiberon, un travail "inachevé", contestable dans certaines parties, "très mal écrit"...
Après 8 années de gestation, le changement d'équipe municipale, de nombreux retours en arrière, le PLU est "marqué" par les certitudes et les faiblesses de l'adjoint à l'urbanisme !
Devant un Conseil, peu motivé, un public, réduit à 8 personnes, Monsieur Jean-Yves Loget n'a pas eu le temps de détailler, ni de synthétiser le PLU "définitif", qui comprend aujourd'hui 14 documents (y compris les cartes graphiques), dont la version 2016 est remplacée par la version 2017, à partir des rapports des "personnes associées" et du Commissaire enquêteur.
Aujourd'hui le serveur de la Mairie est incapable de publier la version "définitive", distribuée sous forme de CD aux conseillers municipaux (les plus "retardés" en informatique), tant le poids des fichiers est alourdi par le recours "obstiné" aux documents PDF ! Les documents graphiques annexés ne sont pas conformes aux normes "Géoportail", pourtant obligatoires.
La grande faiblesse du PLU est son manque d'universalité, fonction des rapports difficiles et conflictuels avec quelques partenaires de la commune. C'est ainsi que le zonage de l'Ecole Nationale de Voile a connu de nombreux avatars, de règlement et de couleur, pour se voir finalement "imposer" la limite des 100 mètres par les services de l'Etat, alors que Monsieur l'adjoint avait concocté une "appellation contrôlée jusqu'au bord de l'eau" ! De même avec l'Armée, où le zonage de la maison du "Colonel", en pleine coupure verte, est fabriqué sur mesure. Avec ALUDEO (Zone UT), même dérive, où le zonage est "personnalisé", alors que le risque de submersion marine est fortement présent.
Avec le Préfet et les services de la DDTM, la circulaire "Xynthia" fait l'objet d'un chapitre "spécial", la Submersion marine, en 20 pages et 8 graphiques. Comme dans une pièce montée, il s'agit d'un décor, sans effet. Alors que le camp de camping de Penthièvre et une grande partie des habitations de Penthièvre sont en zone de submersion marine, aucun article du règlement applicable aux "zones" constructibles n'élève de réserves applicables ! (Xynthia : 28 février 2010).
Pour échapper à des recours classiques, chaque article du règlement contient un "rappel" de l'inconstructibilité dans la bande littorale des 100 mètres, mais ignore totalement la "covisibilité" des zones proches du rivage, pourtant présente dans la jurisprudence locale.
Un chapitre, consacré à l'assainissement, notamment des eaux usées, fait appel à "un périmètre de zonage d'assainissement", qui est inconnu au bataillon. Une carte de "2014" fait triste mine en annexe.
Dans la zone 1AUL (contestée dans sa dénomination par le Commissaire enquêteur), un article "emprise au sol des constructions" (1AUL9) taille "sur mesure" la parcelle minimale d'une HLL, demandée par quelques propriétaires de l'AFUL, permettant de "déposer" environ 150 "chalets" sur 4 hectares... La hauteur maximale de construction ne permet plus aujourd'hui d'empiler deux HLL !
Les articles 1AUL12 (Aires de stationnement) et 1AUL15 enfoncent "les portes ouvertes", quant au choix de "l'environnement immédiat" et aux performances énergétiques des chalets en question.
Le délai de recours gracieux s'éteint le 22 août prochain...
Comme le dit François Dubois le projet est "complexe" et difficile "à appréhender", là où même les spécialistes ont du mal à s'exprimer !
En raison de l'absence d'écoute et de coopération, le PLU "nouveau" est fortement polémique ! La contestation en "droit administratif" devient la seule solution !