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12/04/2017

Le "tohu-bohu" des investissements, financés par l'Etat, AQTA et les entrepreneurs !

Eoliennes "flottantes", nouvelle Gare à Auray, "foils" chez BIC et JPS Production...

Laurence Le Duvéhat et Philippe Le Ray devant la borne de terre sacrée du Guernic (avril 2017).jpg

Philippe Le Ray attend le résultat des Présidentielles pour se représenter aux législatives ! En attendant il est présent à l'ENVSN pour les "foils", aux cérémonies à Saint Pierre Quiberon et aux réunions d'enquête publique sur la nouvelle gare d'Auray !

Ici, sur la presqu'île, par un hasard très politique, les projets "à fort impact" sont en compétition :

Une ferme de 4 éoliennes flottantes "prototype", qui doit tester en réel le futur projet 10 fois plus important de 500 mégawatt de plus de 100 éoliennes... un projet assez irréel pour assurer une production locale d'électricité, issu de la folie de la transition énergétique, de la vente d'Alstom à General Electric (et des promesses inconsidérées de l'Etat) et de l'alliance avec CGN, producteur chinois. 45% de taux de charge, un coût de production (estimé) de 250€ le mégawatt heure, un investissement, partiellement assuré par l'Etat de 200 millions d'euros ! Avenir "rose" reposant sur une durée de vie de 20 ans des équipements en pleine mer ! Pourquoi faire plus cher que le "solaire" ou le "nucléaire" ?

Auray, nouvelle gare AQTA.jpg

Une nouvelle gare à Auray, à 24 millions d'euros, soit pour Saint Pierre Quiberon l'équivalent d'un an d'investissement (en budget normal) supprimé pour cause "d'intercommunalité". Projet "mal ficelé" qui mélange "économie" (la passerelle) et prébendes électoraux (en direction de Brech et Auray) et repose sur un passage "au-dessus" des voies, solution qui ne marche pas ! Le confort des passagers privilégie le "souterrain" avec pentes douces et escalators, les ascenseurs étant comme à Rennes saturés avant le départ des trains ! L'investissement, ici, est proposé par AQTA, qui oublie que le trafic principal vers la presqu'île est opéré par la départementale et les cars Macron, ou régionaux ! Le "tire-bouchon" fait partie des options à durée de vie limitée.

JPS production, Nicolas Groleau.jpg

 Une semaine à l'ENVSN pour la présentation d'innovations d'engins de navigation sur "foil", qui a du mal à attirer le grand public et les industriels du secteur (sauf BIC, qui fait partie des sponsors de la maison). AQTA, très présent en banderoles, aurait donné 1 500 euros...Cette grande mutation de la voile, bien théorisée et encadrée par l'ENVSN, est portée par les entrepreneurs industriels, qui chassent les clients sur les marchés internationaux ! 

Les "investissements" d'aujourd'hui préparent-ils l'avenir, et à quel coût ?


Pem à Auray, le coup d'accélérateur en 2017

Télégramme du 8 avril 2017

 Auray, nouvelle gare AQTA.jpg

Le projet du PEM a été présenté, devant 150 personnes, jeudi soir, à Athéna. (Image de synthèse Arep)

Le projet de Pôle d'échanges multimodal (Pem) est sur de bons rails. Si la phase de travaux n'est pas encore pour tout de suite, les acteurs sont en place, les premiers financements votés et la concertation avec le public suit son cours. Jeudi soir, une grande présentation avait lieu au centre Athéna.

  1. Un projet communautaire ambitieux. C'est le chef de gare de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique, Fabrice Robelet, qui a donné l'aiguillage en début d'année, avant le début des concertations, évoquant « un outil au service du développement de tout le territoire de Camors à Houat, d'Etel à Plumergat. À la fois pour l'ensemble des habitants, mais également comme un vecteur important de développement touristique ». Le projet est de taille. Le Pem doit permettre de rénover le quartier (sud à Brec'h et nord à Auray) et redéfinir la gestion des parkings.
  2. Une nécessité pour se mettre dans la roue de la LGV. La gare d'Auray, huitième gare de Bretagne, grimpe à la troisième position l'été venu. Il faut donc absorber cette vague qui prend plus d'ampleur chaque été. Selon les estimations, la gare d'Auray devrait accueillir jusqu'à 1,4 million de passagers par an à l'horizon 2030, soit une augmentation de 93 %. Il y a aussi un autre paramètre à prendre en compte : la gare ne sera plus qu'à 2 h 40 de Paris dans quelques mois, avec l'arrivée de la ligne à grande vitesse.
  3. Les moyens de monter dans le train. La communauté investit massivement « car c'est la seule collectivité territoriale avec la région et le département à financer ce projet », a rappelé Fabrice Robelet. La semaine dernière, lors du vote du budget d'Aqta, les élus ont validé une première enveloppe de 3,75 M€ pour l'acquisition du foncier et des études relatives au Pôle d'échanges multimodal. « Seules trois nouvelles gares se construisent actuellement en France et nous en faisons partie ».
  4. Un calendrier établi.

Une enquête publique doit être sortie en août et les arrêtés préfectoraux devront être obtenus au plus tard en décembre 2017. La SNCF devrait commencer le travail sur les voies situées au nord de la gare le long de la chartreuse et les voies désaffectées, situées au sud, à proximité de la ligne tire-bouchon. Les travaux du PEM a proprement parlé (parking sud, gare routière et nouveau bâtiment voyageurs) débuteront au second trimestre 2018.

  1. Interrogations des usagers. En parallèle, les habitants sont invités à remonter leurs questions lors des réunions publiques. Jeudi soir, à Athéna, Fabrice Robelet, vice-président en charge des transports à Aqta, le maire d'Auray Jean Dumoulin, Jean-Michel Emezry, chef de projet « gares-connexions », Valérie Robinet Egis, « ville et transport » et Emmanuel Oger directeur technique Aqta, ont présenté le projet devant 150 personnes. Plusieurs points ont été soulevés, comme le choix validé d'ascenseurs au détriment d'escaliers mécaniques. Certains habitants dans la salle ont ainsi estimé que cela « constituerait un problème pour accéder aux quais », et générerait des « encombrements prévisibles ». Les observateurs n'ont ainsi pas hésité à émettre l'hypothèse d'une gare qui n'en serait « pas fonctionnelle » et qu'une partie des voyageurs pourrait préférer « celle de Vannes »... Certaines observations ont également été formulées concernant la passerelle (100 m de long et hauteur 7 m au-dessus des voies). Celle-ci, découverte en partie devrait être exposition aux intempéries. Elle a également été jugée « peu sûre » car « devant rester accessible 24 h sur 24 ». L'exemple de l'équipement de la gare de Lorient, pour certains mal conçu, a également été cité comme contre-exemple. « Les actuels escaliers souterrains ne sont pas assez larges pour être transformés en escaliers mécaniques », a révélé Fabrice Robelet. La télésurveillance sur la passerelle, envisagée, ne serait pas (encore) actée. Par contre, les contrôles avant l'embarquement, décidés dans d'autres gares, ne devraient pas être installés à Auray. La réunion a également permis d'apprendre que l'accès nord ne sera disponible seulement en 2021 et que le quai du « tire-bouchon » sera raccourci « pour pouvoir garder un espace de sécurité suffisant avec le futur nouveau bâtiment ».

 

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/pem-le-coup-d-accelerateur-en-2017-08-04-2017-11467830.php#5cwjYqpDWIRPpmOW.99

Des questions et des remarques sur la future gare d'Auray

Ouest France du 8 avril 2017

Sophie CAPELLE

 Auray, future gare, les critiques.jpg

Jeudi soir, les habitants étaient invités à découvrir le projet de pôle d’échanges multimodal et la nouvelle gare de la ville. Les remarques ont fusé.

Futur pôle

C’était la seconde réunion de concertation ouverte aux habitants, aux associations, aux commerçants et à toutes les entités de la ville et même des environs. La communauté de communes Auray Quiberon terre atlantique porte ce projet de pôle d’échanges multimodal fixé autour de la future gare d’Auray, qui devrait voir le jour en 2021. Jeudi soir, entre 120 et 150 personnes se sont déplacées à Athéna. Après une présentation en images de la future gare, des parkings la desservant, de la gare routière, de la passerelle, du parvis… le public était invité par Stéphane Robelet, vice-président d’Aqta en charge du transport, à réagir et à donner son avis.

Escaliers roulants

Le débat et les questions ont été nombreuses dans un premier temps autour de l’absence d’escaliers roulants ou d’escalators pour atteindre la future passerelle. Celle-ci traversera les quais depuis la gare jusqu’à des parkings au nord. Le représentant de la SNCF a expliqué qu’il n’était pas possible d’installer un escalier roulant, qu’il faudrait « élargir le quai. Ce serait plus lourd en investissements. Nous respectons la loi : il y aura un escalier fixe et un ascenseur. » Nombre d’intervenants ont souhaité cet escalier roulant. « Il faut que la gare soit fonctionnelle, il y a quarante marches à descendre dans le projet. » « Des ascenseurs, c’est bien, mais il risque d’y avoir de l’attente. On met combien de personnes dans un ascenseur ? » Fabrice Robelet a indiqué que la question de l’escalator sera étudiée.

La passerelle

Autre motif de discussions, la passerelle, située à sept mètres de hauteur et qui passera au-dessus des quais. « Je ne la sens pas facile à vivre », adéclaré une participante à la réunion, s’inquiétant de son fonctionnement, qu’elle espère différent de la passerelle de Lorient, « qui ne fonctionne pas ». D’autres ont demandé s’il y aurait de la télésurveillance et s’il y aurait un portique de sécurité pour éviter les fraudes. Fabrice Robelet a répondu que la passerelle devra bien fonctionner, qu’elle devra être faite de la façon « la plus attirante possible. Plus elle sera sympathique, plus elle sera fréquentée. » Il a indiqué que la question de télésurveillance n’est pas tranchée. Par ailleurs, aucun portique de sécurité pour éviter la fraude n’y est prévu pour l’instant.

Les parkings

La question des parkings et du stationnement dans les rues du quartier de la gare a été posée. Le nombre de places passera de 200 actuellement à 400. Sans compter qu’il sera possible sur le parking nord d’y faire un étage ou deux si besoin. La communauté de communes, avec la ville d’Auray, va rendre les parkings payants et réglementera le stationnement des riverains et des commerces avec des badges pour éviter les voitures tampon. Enfin, un participant s’est inquiété des flux de voitures et de bus pour la gare routière générés dans certaines rues étroites. Le vice-président de la communauté de communes lui a répondu que les lignes de bus ne changeront pas.

 

La Trinité, JPS Production vole sur la folie foils

Télégramme du 6 avril 2017

JPS production, Nicolas Groleau.jpg 

« Les foils sont ces petits appendices en carbone placés sous les coques pour gagner en vitesse et voler sur l'eau », explique Nicolas Groleau, dirigeant de JPS production.

La folie foil s'empare de la baie de Quiberon. La troisième édition de la semaine affoilante se déroule à compter d'aujourd'hui à l'école nationale de voile de Saint-Pierre-Quiberon. Les entreprises du Pays d'Auray sont en première ligne sur ce nouveau marché. À l'instar du chantier JPS Production, qui construit à La Trinité, les premiers voiliers à foils en série.

Dans la zone artisanale de Kermarquer, JPS Production, le dernier chantier naval de La Trinité tourne à plein régime. Nicolas Groleau, son dirigeant qui s'est fait connaître sur la planète voile par le succès de l'Open 7,50, roi des plans d'eau pendant une décennie, se lance dans la construction de ce qui apparaît aujourd'hui comme l'avenir de la course à la voile : les bateaux à foils. Il est le premier chantier à construire en série un voilier de ce type, pour le compte de l'écurie de course au large lorientaise de Jean-Pierre Dick « Absolut Dreamer », le porteur de projet : 8 m de long, 4,50 de large, 320 kg et trois équipiers pour faire voler ce catamaran à foils, conçu par Guillaume Verdier et baptisé « Easy to fly ».

Ça démarre à San Francisco

« L'histoire des bateaux à foils a démarré en 2013, avec la Coupe de l'America à San Francisco », explique Nicolas Groleau. « On a commencé à réfléchir autour d'un bateau à foils, facile à manier, stable et accessible au plus grand nombre. C'est Jean-Pierre Dick qui nous a apporté ce projet de catamaran, conçu par Guillaume Verdier ». L'architecte naval installé à Baden a notamment conçu les foils de l'IMOCA avec lequel Jean-Pierre Dick a couru le dernier Vendée Globe. « Quand on travaillait sur l'IMOCA en 2015, Guillaume Verdier nous a parlé de son projet de catamaran à foils », confirme Luc Talbourdet, co-gérant de la société Absolut Dreamer. « Ça a fait tilt. Jean-Pierre pensait que le marché allait évoluer et qu'il y avait une possibilité de commercialiser un bateau de 8 mètres pour des régates de haut niveau ».

...continue à La Trinité

Le chantier de La Trinité est choisi pour la construction de la plate-forme en carbone. Un prototype ? avec lequel Jean-Pierre Dick participera au tour de Belle-Ile à la voile en mai ? sort au printemps 2016. Suit une phase de tests, avec un gros travail Verdier/Dick/Groleau.

« C'est un bateau qui doit être léger, mais encaisser des contraintes importantes », explique Nicolas Groleau. « Il faut une technologie fine. Ca doit voler très haut, même avec des vents faibles. Il est conçu pour voler à 8 noeuds. On peut atteindre 35, peut-être 40 noeuds avec ».

...et finit sur le lac Léman

Absolut Dreamer décide de lancer la commercialisation et présente « Easy to Fly » aux salons nautiques de La Rochelle, Paris et Dusseldörf. Les Suisses se montrent très intéressés.

« À ce jour, nous en avons déjà vendu six, à des Suisses, des Anglais et des Allemands. Cinq participeront au bol d'or, une course sur le lac Léman qui se déroule en juin », précise Luc Talbourdet.

« Le premier de la série sera livré la semaine prochaine. Pour nous, c'est déjà un succès. Jean-Pierre est entré dans l'ère des foils tôt. On a su prendre le virage très tôt, pour occuper ce segment de marché ».

Une dizaine par an

JPS Production construit la plateforme, les foils, le safran en carbone du catamaran. Les bateaux seront finis d'assembler à Lorient, dans le nouveau hangar qu'Absolut Dreamer vient d'aménager à la base des sous-marins de Lorient. Le but est d'en produire une dizaine par an. À raison de 150.000 € l'unité, pour le chantier trinitain, c'est une aubaine.

« Actuellement, nous avons treize salariés pour un chiffre d'affaires de 1,6 M€. Si on arrive à en construire dix par an, il nous faudra embaucher. Il est évident qu'en régate, après l'open 7.50, l'avenir est au foil contrôlable. Ne pas prendre ce virage, pour nous, c'était partir en retraite », résume Nicolas Groleau.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/la-trinite-jps-production-vole-sur-la-folie-foils-06-04-2017-11464967.php#gDFoD1qGb46HlSki.99

 

A la soupe...

Ouest France du 11 avril 2017

Philippe Le Ray était en visite, jeudi, à l'École nationale de voile et des sports nautiques à Saint-Pierre-Quiberon, dans le cadre de la Semaine affoilante organisée par l'école. La communauté de communes Auray Quiberon terre atlantique (Aqta) était partenaire de l'événement. Il était donc présent avec sa casquette de président d'Aqta. Mais qu'a-t-il donc fait de sa casquette de député sortant LR ? Philippe Le Ray n'a pas encore annoncé s'il se représente. Jeudi, il aura confié, parce qu'on lui a demandé, qu'il dira seulement après le deuxième tour de la présidentielle s'il se représente ou pas. Vu l'incertitude de cette élection, le député sortant a estimé qu'il est urgent d'attendre...

 Eoliennes flottantes de Groix et Belle-Ile : réunion d'information du 11 avril 2017

 

 

 

 

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