UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/02/2017

La Droite "pure et dure" abandonne les centristes et se saborde pour les prochaines élections !

L'affaire Fillon a des répercussions à Vannes sur la majorité municipale, dans la deuxième circonscription avec les déclarations "ondulantes " de Philippe Le Ray...

Odile Monnet (UDI).jpg

Le fameux rassemblement républicain est aujourd'hui malade, avec le retour des "ambitions personnelles" à Vannes comme aux prochaines législatives.

A Vannes l'influence hégémonique de François Goulard, pour qui il s'agit du "dernier tour politique" est coulée par les dernières décisions d'exclusion au sein de la majorité municipale... la revanche sur une unité malmenée à l'Agglo de Vannes...un successeur à la Mairie, qui prépare bien mal les futures municipales sur le plan politique, alors qu'au Conseil Général (dit départemental) on ferme progressivement avant l'extinction des feux !

A Auray, le carnaval des déguisements successifs est ouvert : centriste "paysan", puis RPR, puis "Républicain", le député local cherche un "toit", qui ne soit pas "filloniste" ! Si la tempête médiatique continue, la rocade pourrait le conduire chez Emmanuel Macron...

Le subtil équilibre "Droite-Gauche" mène à un deuxième tour "délicat" !


Soutien à Fillon, Philippe Le Ray ne signe pas

Ouest France du 4 février 2017

Ils sont 280 parlementaires - sur les 412 députés et sénateurs LR et UDI - à avoir signé une tribune de soutien à François Fillon, englué dans l’affaire des emplois présumés fictifs de sa femme. Mais on ne retrouve pas le nom de Philippe Le Ray, député LR de la 2e circonscription d’Auray, pourtant dans l’équipe de François Fillon. « Je ne l’ai pas signée car dans une situation comme celle-ci, si et seulement si elle est avérée, la position est indéfendable », explique le député.

L’UDI tient les comptes face aux Républicains

Ouest France du 3 février 2017

Maël FABRE

 Odile Monnet (UDI).jpg

Odile Monnet sera démise de sa fonction d’adjointe à Vannes, ce soir. Elle vise désormais l’investiture pour les législatives contre François Goulard. A droite, une nouvelle querelle en vue.

La polémique

Depuis la victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, le 27 novembre 2016, l’UDI de JeanChristophe Lagarde et Les Républicains se sont entendues sur le nombre de « 65-66 » circonscriptions réservées à des candidats UDI. Mais il reste encore une quinzaine de circonscriptions pour lesquelles aucune décision n’a été prise. Parmi elles, il y a la première circonscription du Morbihan : Vannes. Deux candidats sont en lice : François Goulard pour Les Républicains et Odile Monnet pour l’UDI. Cette dernière, qui sera démise de sa fonction d’adjointe au commerce, ce soir, pour ne pas avoir rejoint le camp Lappartient-Robo lors des élections des quinze vice-présidents à l’agglomération et surtout pour avoir été élue sur la liste de Pierre Le Bodo, président de Golfe du Morbihan Vannes Agglomération, ne veut pas « céder au forcing » .

Vers des primaires

Pour l’élue, « rien n’est encore décidé. Je dois voir Laurent Hénard, le président du Parti Radical, car nous avons notre congrès national ce samedi. Yves Jégo, vice-président, sera aussi présent. Nous discuterons de tout cela » , déclare Odile Monnet. Pas question de se plier aux exigences des Républicains, encore moins à François Goulard, président du Département. « On ira vers des primaires lors du premier tour des élections. Nous verrons alors à ce moment précis, en fonction du nombre de voix, qui doit poursuivre sa candidature » , ajoute-t-elle. Interrogé, le patron des centristes dans le Morbihan, Jacques Le Nay, ne décolère pas. « Tous les candidats des cinq circonscriptions restent dans la course. Aujourd’hui, il n’y a pas de dialogue avec Les Républicains, donc pas de négociation, donc pas d’accord. Franchement, tout cela manque de sérieux et l’attitude du président Goulard n’est pas un modèle du genre. Il ne peut pas supporter les centristes. Avec lui, tout le monde doit mettre le doigt sur la couture du pantalon. J’en ai maintenant marre de me taire. »

Du rififi chez les élus UDI

Remontée comme une pendule, Odile Monnet profite de cette « guéguerre » politique locale pour enfoncer le clou. Notamment au sujet des hommes et des femmes politiques locaux qui adhérent à l’UDI ou « qui font croire qu’ils adhèrent à notre Parti » .En ligne de mire, Hortense Le Pape, conseillère municipale à Vannes, qui avait aussi fait acte de candidature aux législatives, mais qui a décidé de se retirer, et Gérard Thépaut, adjoint à l’urbanisme. « Si l’on retire le poste d’adjoint à des élus parce qu’ils ne se rallient pas à la majorité départementale, alors on peut retirer l’adhésion à des élus UDI qui ne se rallient pas à notre parti » , commente Odile Monnet. La sentence risque d’être terrible…

 

Municipalité de Vannes, un conseil douloureux

Télégramme du 4 février 2017

NONO, Pierre Le Bodo et Odile Monnet.jpg 

Annoncé historique avec la destitution de deux adjoints au maire, hier soir, le conseil municipal, de l'aveu du maire, lui-même, a été « dur ». Mots tranchants, phrases acerbes sur ton âpre... Une nouvelle réplique de l'épisode houleux de l'installation de l'exécutif à l'agglomération.

Le dossier Roscanvec, celui du skate-park, le transfert du port... Le conseil municipal d'hier soir était jalonné de dossiers importants. Cependant, ce vendredi 3 février 2017 devrait rester dans les mémoires pour avoir été le jour où le maire, David Robo, a demandé, fait peu fréquent, le retrait de leur fonction d'adjoint à deux de ses colistiers, Pierre Le Bodo et Odile Monnet.

« Reprenez-vous Monsieur le maire »,

Odile Monnet, ex-adjointe en charge du commerce, de l'artisanat et du centre-ville, a été la première à prendre la parole. « Si rupture de confiance il y a, je considère, pour ma part, qu'elle ne date pas de ces fameuses élections à l'agglomération, mais date, d'une part d'une communication sélective ou inexistante, et d'autre part, de ces discrètes réunions de majorité sans que nous y soyons conviés, alors même que quelques-uns de nos colistiers centristes pouvaient y assister ». Pour Pierre Le Bodo « le retrait de fonctions d'adjoint de deux élus est une décision grave, une décision lourde de sens, et historique. Notre ville n'a rien connu de tel depuis des décennies et en tout cas, en des temps plus obscurs ». « Au sein de la municipalité, vous nous avez progressivement mis hors circuit ». « Plusieurs fonctions attribuées aux adjoints et conseillers délégués ont été discrètement transférées à d'autres collègues et plus encore à d'autres services dont les membres de ce qu'il est coutume d'appeler " le cabinet noir ", placé sous votre contrôle direct. Tout le monde s'accorde à dire que la rupture date du moment où vous avez décidé de faire exploser votre majorité en excluant de vos réunions clandestines un tiers des élus majoritaires ». « Reprenez-vous Monsieur le maire », a souligné Pierre Le Bodo, « la gouvernance de la ville est en souffrance pour bon nombre de Vannetais ». François Bellego, conseiller municipal qui s'est vu, lui aussi, retiré sa délégation le 19 janvier a reproché au maire une série de post-vérités. « Post-vérité où les hausses d'impôts ne sont pas des augmentations d'impôts ». Post-vérité où une hausse de dette n'a pas de conséquence. Post-vérité où le mal-être des personnels municipaux, n'est pas une souffrance. Post-vérité où une bonne réunion de travail est une réunion sans élus. Vous êtes le créateur d'une devise inédite dans notre ville, à savoir, de l'avenir de Vannes faisons table rase ». Pour Jean-Christophe Auger, autre centriste du conseil municipal à qui le maire a retiré sa délégation, « à la constitution d'une nouvelle intercommunalité, il faut abattre le président Pierre Le Bodo, notre collègue (...). Tous les moyens seront utilisés, les actions sont concertées, les influences extérieures multiples, nous connaissons la suite ». « Incapable d'être leader à l'agglomération, sans capacité d'agir pour construire, il ne vous reste depuis longtemps que votre capacité de nuire ! Cela va être dur pour vous les trois années à venir ! »

« Je ne suis pas déçu de voter votre exclusion »



Lucien Jaffré s'est offusqué « des paroles de haine » qu'il venait d'entendre. « Il est impossible de dire des mots aussi durs contre David Robo, prononcés par François Bellego et Jean-Christophe Auger. J'en ai honte. Je ne suis pas déçu de voter votre exclusion ». Enfin le maire, David Robo, visiblement ému et affecté par les prises de parole a dit que « Oui, c'est une soirée douloureuse. Oui, c'est dur. J'ai été attaqué, j'en prends plein la figure. Mais je suis fier de ce que j'ai fait à la tête de Vannes. Chacun connaît, ici, les tenants et les aboutissements de ces bordereaux. On trouvera un moyen d'avancer ensemble après ce soir ». Le conseil a voté à bulletins secrets pour le retrait des fonctions d'adjoints à Pierre Le Bodo et Odile Monnet : 25 pour, 13 contre et 7 blancs. Les élus ont ensuite élu, toujours à bulletins secrets, Hortense Le Pape au poste de nouvel adjoint.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/municipalite-un-conseil-douloureux-04-02-2017-11388828.php#qkMjBbVdUrx8xg1o.99

Vannes, le budget scelle la dissidence

Télégramme du 6 février 2017

Vannes, budget 2017.jpg

Cinq heures de réunion. Commencé à 18 h, le conseil municipal de vendredi s’est achevé à 23 h. Après un début de séance fratricide suite au limogeage de Pierre Le Bodo et d’Odile Monnet de leurs postes d’adjoint, les débats ont été agités sur le skate park du port et la vente de l’hôtel de Roscanvec. Il a fallu enfin voter le budget, sans les voix des centristes, désormais en situation d’opposants.

Jamais budget à Vannes n’aura été adopté avec si faible majorité : 27 voix pour sur les 45 conseillers municipaux. La gauche (cinq élus) et le Front national (deux élus) ont voté contre. Nicolas Le Quintrec s’est abstenu. Tout comme - et surtout - le groupe de Pierre Le Bodo qui scelle ainsi sa rupture avec la majorité de David Robo. Pourquoi de la part des centristes refuser cette fois de voter ce budget qui s’inscrit pourtant dans la continuité ? « Par cohérence avec notre opposition à la vente de l’hôtel de Roscanvec », a expliqué Pierre Le Bodo. Auger promet… Ce vote a permis en tout cas d’avoir une photographie de la fracture. Les troupes « bodoïstes » représentent une force au moins de dix élus. On trouve aux côtés de Pierre Le Bodo, Odile Monnet, François Bellego et Jean-Christophe Auger, les quatre leaders, Maxime Hugé, conseiller délégué, Guillaume Morin, Cécile Jehanno, Caroline Alix, Christiane Ribes, Ana Barbarot. Pas de quoi toutefois rendre la mairie ingouvernable. Mais suffisamment pour augurer de séances de conseil animées, comme promis d’ailleurs en fin de réunion par un Jean-Christophe Auger, primesautier et sabre au clair, contrastant avec un Pierre Le Bodo resté ombrageux tout au long du conseil, alors que le maire, David Robo, paraissait avoir un peu récupéré des coups de massue du début de réunion. À « flanc de falaise »

Sur le budget, c’est Lucien Jaffré, premier adjoint, qui a défendu les chiffres présentés par la ville. Les taxes (habitation, foncière bâtie, foncière non bâtie) ne bougent pas pour la 17e année consécutive. Les charges à caractère général diminuent de 4,5 %, celles de personnel de 2 %. Les investissements sont de 15 millions, de 22 millions en tenant compte des budgets annexes, sans recourir à l’emprunt, grâce au patrimoine cessible de la ville, a précisé Lucien Jaffré. « La ville de Vannes ressemble à un individu qui marche à flanc de falaise et qui se contorsionne pour garder un équilibre précaire », lui a répondu Simon Uzenat en préambule d’un long réquisitoire pointant « une baisse des crédits de 30 % pour la culture », « une chute de 23 % » pour l’investissement et une ville « au bord du surendettement ». « Peur sur la ville » « Vous tenez toujours les mêmes propos : c’est "peur sur la ville". Il y a peu de villes comme la nôtre aujourd’hui qui peuvent investir 22 millions d’¤ sans s’endetter, lui a vertement répliqué David Robo. Et si notre gestion était aussi hasardeuse que vous le prétendez, nous aurions peu d’entreprises à venir investir, ce qui n’est pas le cas ». Contrairement à la gauche qui a voté le maintien des taux d’imposition, Nicolas Le Quintrec s’est abstenu. Pour lui, il y a un problème de recettes. « Votre modèle financier n’est pas performant, a-t-il dit. La Ville ne profite pas des taux d’intérêts historiquement bas car elle n’a pas les moyens de mener une politique d’investissement ambitieuse ». La rupture au sein de la majorité est donc bien consommée. Reste à savoir si les centristes canal historique voteront les trois budgets à venir avant les élections municipales de 2020 qui est maintenant leur ligne de mire. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/vannes-le-budget-scelle-la-dissidence-06-02-2017-11390947.php#PJcwExrpjkX45pAQ.99

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

C'est fou cette tendance totalitaire des elus... Une fois en place en plus de taper dans la caisse il se prennent tous pour des Pinochet ou des kim il sung... En fait ils sont Pourris et amoraux...
Le ray suppot de Fillon, fait du nepotisme en embauchant ses maitresses à des postes inutiles et tres bien payés..
Goulard , lui embauche neveux et nièces et enfants d'amis et comparses dans des postes bidon grassement remunérés, et la gauche complice se tait en attendant de faire la meme chose...
ici à quiberon, Hilliet subventionne ses potes avec des associations bidon et des spoliations ou de l'affairisme (maison de santé - l'affaire Henri R- Le lano- Briellec- Rue de Kermorvant - ex-Usine Hilliet, etc......
tous pourris!...

Écrit par : Leonid Bronstein | 06/02/2017

Les commentaires sont fermés.