09/12/2016
Foils, les catamarans changent de braquet !
Avec la fabrication en série, les prix vont chuter !
L'"easy to Fly" de Jean-Pierre Dick, fabriqué à La Trinité sur Mer, se situe dans le haut de gamme... tous ces "catas" recherchent un bon rapport poids-puissance, pour un décollage "rapide".
La Baie de Quiberon se prête parfaitement à l'utilisation de ces bateaux rapides.
La formation "spécifique" est un marché neuf et intéressant.
A quand l'Optimist sur foils ?
Dériveur, les catamarans à foils décollent
Télégramme du 6 décembre 2016
Enfin, un vent de fraîcheur sur le marché du dériveur ! Les catamarans sont de plus en plus nombreux à voler. Et il y a de la demande.
Les foils permettront-ils au marché du dériveur de redécoller ? Les catamarans, équipés de ces fameuses moustaches en carbone qui permettent au bateau de voler, se multiplient. Au Nautic, trois catamarans à foils, exposés les uns à côté des autres, attirent l'oeil du visiteur. Le Vendée Globe et ses 60 pieds qui volent n'y sont certainement pas étrangers. « Jusqu'à présent, c'était un marché confidentiel, réservé aux marins professionnels et amateurs avertis. On s'attend à une démocratisation du marché, grâce aux modèles plus petits », explique Alex Udin, le fondateur de Flying Phantom, qui présente son petit dernier : le Flying Phantom Essentiel. Un catamaran de 5,50 m sur 2,55 m de large, dont les pièces sont fabriquées en Asie, puis assemblées à Dinard (35). Juste en face de ce modèle jaune et noir, on trouve le Whisper, d'une taille quasi-identique (5,40 m sur 2,50) mais beaucoup plus léger (95 kg contre 160 kg). « On a enfin une nouveauté sur le marché du dériveur. Il était temps », reconnaît Thierry Wibaux, le distributeur pour la France de ce dériveur, construit en Grande-Bretagne. « Il y a un énorme potentiel. Les acteurs se multiplient », ajoute-t-il.
Un bateau plus accessible mais cher
Nacra, qui fabrique notamment les catamarans olympiques, s'est aussi lancé dans l'aventure. Tout comme l'écurie du navigateur Jean-Pierre Dick, qui expose, au Nautic, l'Easy To Fly, un catamaran de 8,10 m. « On a déjà cinq bateaux en construction à La Trinité-sur-Mer, chez JPS production. Et entre 10 et 15 sont dans les tuyaux », explique Robert Nagy. Tous vantent les mérites d'un bateau devenu plus accessible, qui vole rapidement et est plus facile à maîtriser. À deux personnes pour le Flying Phantom Essentiel ou le Whisper ; à trois pour l'Easy To Fly. Alors oui, « il faut des bases de voile. Mais on vise un public assez large, des personnes qui ont déjà fait du catamaran peuvent se lancer. Et très vite, elles vont découvrir de nouvelles sensations », explique Thierry Wibaux. Ces modèles décollent à partir de sept, huit noeuds et peuvent atteindre les 25 noeuds sans aucun problème. Autant dire qu'à cette vitesse, mieux vaut voguer sur un plan d'eau assez grand et être bien équipé. Les casques sont de rigueur à bord. Reste que voler a un prix. Comptez entre 26.000 et 135.000 euros, selon les modèles. À titre de comparaison, pour un catamaran « classique » de 5 m, les budgets varient de 10.000 à 20.000 euros.
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Commentaires
faudra aussi des ceintures de securité, des feux clignotant de changement de direction, des radars et des couloirs de circulation et des flics pour reguler et controler tout ca!
et mettre en place le permis à points...
du boulot pour les affmar en quelque sorte..
Écrit par : tosseg | 10/12/2016
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