Carnac a son plan communal de sauvegarde

Ouest France du 18 juin 2016

 

Rendu obligatoire par la prescription du plan de prévention des risques littoraux, la commune dispose maintenant d’un plan communal de sauvegarde opérationnel.

« Un Plan communal de sauvegarde opérationnel (PCS) détermine, en fonction des risques connus pour la commune, les dispositions à prendre au niveau local pour prévenir et aussi participer à la gestion de crise. Sa conception tient compte des moyens dont dispose la commune » , a expliqué Michel Le Mouroux, qui a piloté la mise en place de ce document. Le PCS a pour vocation en cas de crise d’organiser la réponse de proximité, sous l’autorité du maire. « Le plan de prévention des risques littoraux (PPRL) a été approuvé par le préfet le 4 janvier 2016. À compter de cette date, la commune disposait de deux ans pour réaliser un plan de sauvegarde. Il est aujourd’hui opérationnel après cinq mois de travail » , a souligné Anne Eusèbe, directrice des services techniques. Mis en chantier dès décembre 2011, date de la prescription du PPRL par le préfet de l’époque, le PCS devenait donc obligatoire. « Il fallait attendre la définition des zones concernées par le plan de prévention avant d’adopter un plan de sauvetage afin de prendre en compte les prescriptions du plan de prévention , a insisté Michel Le Mouroux. Plusieurs éléments de ce PCS étaient déjà bien avancés lorsque le maire a donné l’ordre de relancer le dossier, début février. »

Quels risques pour Carnac ?

L’État a consigné cinq risques majeurs pour la commune : feux de forêt, tempête, inondation submersion, séisme et transport de matières dangereuses. « La commune a recensé quinze autres risques comme, par exemple, les coupures d’eau potable, les pollutions, les accidents routiers, les hydrocarbures… Pour chacun de ces risques, une analyse est réalisée à l’échelle de la commune. Il en découle des conseils de comportements adaptés qui figurent dans le document d’information communal sur les risques majeurs », a complété Michel Le Mouroux.

Une gestion opérationnelle

Le plan prévoit la gestion des différentes phases d’urgence. Alerte, diffusion des recommandations, poste de commandement communal, appui aux services de secours… « Ce plan est un outil qui est porté à la connaissance de tous. Il sera d’ailleurs directement consultable sur le site de la mairie (ou dans sa version papier à la mairie). Il a vocation à être régulièrement mis à jour » , a souligné Michel Le Mouroux.

La culture du risque

Anne Eusèbe a pointé : « Comme le soulignait le maire lors des phases de préparation, il est nécessaire de créer une culture du risque. Le risque existe, il ne faut pas en avoir peur. Il faut avoir les outils pour l’appréhender. C’est l’objet de ce document. »

 

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