31/05/2016
Quiberon, Saint Pierre, calme et sérénité...
Linky, l'apéritif corsé, au menu du Conseil municipal de Quiberon !
Le nouveau compteur électrique d'ERDF, qui "électrise" les "anti-linky" et les conseillers d'opposition, était au menu en introduction du Conseil municipal !
Si l'on peut déplorer le dépôt de plainte pour propos racistes par le Maire de Quiberon, il est "ubuesque" de proposer une présentation animée par ERDF de "Linky" devant des conseillers déchainés, dont les propos sont à peine supportables...
A l'heure de l'informatique, des tablettes et téléphones portables, les motifs de rejet relèvent du "Moyen-Age" de l'incompréhension technique, avec un mélange pseudo-scientifique d'arguments essentiellement politiques...un débat, qui masque fortement les vraies insuffisances de la distribution électrique basse tension sur la presqu'île (poteaux et lignes aériennes hors d'âge !).
La querelle à propos du courrier de la Mairie, citant le président de "Morbihan Energie", montre que les élus sont tous "hors jeu" dans ce débat !
Le dérapage verbal atteint maintenant systématiquement les "grandes gueules" de la Majorité et de l'opposition.
La question du maintien du nouveau "règlement intérieur" du Conseil est habilement esquivée par BH, qui bétonne sa position, malgré la décision du Sous-Préfet de Lorient ! Encore une querelle stupide, qui accentue le clivage du Conseil !
Au fond, les "fêtes des voisins" sont certainement la meilleure expression démocratique et heureuse sur la Presqu'île !
Propos racistes à Quiberon, une information judiciaire ouverte
Télégramme du 31 mai 2016
Une information judiciaire a été ouverte par un juge d'instruction du tribunal de grande instance de Lorient à l'encontre de Jacques Leroy, conseiller municipal d'opposition sans étiquette. Lors du conseil municipal du 28 octobre 2015, l'élu d'opposition avait apostrophé le maire Bernard Hilliet et son adjoint aux sports Mamadou Dante en disant : « Je ne peux pas tolérer qu'on dénie une culture démocratique française qui est bien établie. On n'est pas ici dans des cultures d'autres pays. On ne gouverne pas en chef de village sous son arbre ». « La plainte pour propos racistes était avec constitution de partie civile devant le juge d'instruction, qui a donc été saisi. L'information est en cours », a confirmé le procureur de la République de Lorient. Ce qui ne préjuge en rien de l'issue de l'instruction qui commence. Jacques Leroy peut tout aussi bien ressortir blanchi de cette enquête, comme devoir répondre de ses paroles devant la justice.
© Le Télégramme
Portivy, la fête des voisins vendredi
Télégramme du 31 mai 2016
Pour la cinquième fois, Portivy, s'était réuni à l'occasion de la Fête des voisins, vendredi soir. Sur le parking du Fozo, au fil de la soirée, c'est une bonne trentaine de riverains, mais aussi quelques voisins de village qui se sont retrouvés dans une bonne ambiance. Chacun avait amené ce qu'il souhaitait. Il y a donc eu du choix et de la bonne humeur.
© Le Télégramme
ERDF, la filiale d’EDF, se renomme ENEDIS
LE MONDE du 30 mai 2016
Créée en janvier 2008 sous la forme d’une filiale à 100 % d’EDF, ERDF change de nom et de marque. Les dirigeants d’Electricité réseau distribution France devaient annoncer mardi 31 mai, au Salon des maires et des collectivités locales organisé porte de Versailles à Paris, qu’il s’appellera désormais Enedis tout en gardant la signature choisie il y a un an, « L’électricité en réseau ». Ce nom et cette nouvelle identité visuelle seront déployés sur les 1 000 sites, 25 000 véhicules et 500 000 vêtements et accessoires des 38 000 salariés de l’entreprise. Et largement popularisés en juillet sur le Tour de France cycliste : ERDF en devient un partenaire officiel et son logo apparaîtra sur le dossard des coureurs.
La fédération mines-énergie de la CGT l’a prise de court en révélant son nouveau nom, lundi en fin de matinée. L’opération va « coûter la bagatelle de 300 millions d’euros, alors que quelques mois auparavant, l’entreprise avait déjà dépensé dans les 30 millions pour changer le logo », souligne-t-elle. Un coût fermement démenti par la direction, qui a prévu une enveloppe de 25-30 millions d’euros sur dix-huit à vingt-quatre mois (avis d’experts, campagnes de communication, resiglage des équipements ERDF…), ERDF réalisant par ailleurs un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros. « C’est deux à trois fois moins cher que les grandes marques commerciales », indique un dirigeant, les 300 millions d’euros évoqués étant « le capital de la marque ».
En fait, le nom Enedis avait été déposé dès 2008 par ERDF à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) sans qu’il en fasse usage. Les dirigeants assurent que cela ne les a pas empêchés de faire un travail de recherche sur d’autres noms possibles, même si c’est l’ancien qui a finalement été retenu.
« Garantir une certaine continuité »
ERDF a longtemps fait de la résistance pour conserver son nom : il s’était peu à peu imposé auprès des clients et des collectivités locales qui lui concèdent la gestion des 1,4 million de kilomètres de lignes à moyenne et basse tension, le plus vaste réseau d’Europe. En 2015, Philippe Monloubou, président du directoire, jugeait qu’un changement de logo avec un nouveau graphisme et la disparition de la turbine stylisée utilisée par EDF suffirait à répondre aux exigences du régulateur de l’énergie. ERDF l’avait donc modifié, mais en conservant son nom.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a jugé ces changements insuffisants. Estimant que le maintien du nom entretenait la confusion avec EDF, elle a mis en demeure ERDF d’en changer afin de mieux distinguer le distributeur ERDF, en quasi-monopole avec une mission de service public, des fournisseurs d’électricité (EDF, Engie, Direct Energie…), en concurrence depuis la libération des prix de l’électricité en juillet 2007. Et surtout du premier d’entre eux, EDF.
ERDF sommé de couper le cordon avec EDF
En janvier, M. Monloubou avait donc annoncé une transformation plus radicale, qui a abouti au choix d’Enedis. « Au départ, nous nous sommes donné un cahier des charges définissant ce qu’on voulait et ce qu’on ne voulait pas, explique-t-il. Nous avons ainsi rejeté des noms en rupture avec le passé d’ERDF pour garantir une certaine continuité et notre socle de valeur, alors que l’entreprise a su s’adapter chaque jour à son nouvel environnement. »
Acquérir une notoriété à un moment délicat
Ce changement de marque est, selon lui, « moins un risque qu’une chance » car il intervient à un moment où le secteur de l’électricité se transforme profondément. « 2015 a été l’année d’un bouleversement sans précédent avec le vote de la loi de transition énergétique, la réorganisation territoriale et les nouvelles régions administratives, le succès de la conférence de Paris sur le climat, poursuit-il. Les réponses aux questions climatiques sont entre les mains de la société civile. C’est aux acteurs des territoires de réaliser la transition énergétique. Et quel opérateur y est plus présent que le distributeur d’électricité ? »
ERDF devra assurer le raccordement à son réseau des éoliennes ou des parcs solaires, aider les collectivités locales à développer leurs projets énergétiques, participer au déploiement des 7 millions de points de chargement de véhicules électriques d’ici à 2030 tous raccordés au réseau de distribution… La marque Enedis devra acquérir une notoriété à un moment délicat : dans le cadre du déploiement des 35 millions de compteurs communicants Linky, qui remplaceront les vieux boîtiers d’ici à 2021 pour un investissement de 5 milliards d’euros, les salariés d’Enedis et des sous-traitants vont frapper chez les consommateurs. Et ici ou là, des consommateurs rechignent ou refusent d’ouvrir leur porte.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/05/30/le-distributeur-d-electricite-erdf-devient-enedis_4929081_3234.html#DyW6rIreT8Hdg9Fr.99
Conseil municipal de Quiberon du 30 mai 2016
Commentaires
A l'heure non seulement de l'informatique et de ses produits dérivés, à l'heure aussi des bombes nucléaires, du dérèglement climatique, des effets inconnus -au moins mal connus- des divers pesticides, OGM, ondes électromagnétique, et j'en passe, faut-il tout admettre au nom du Dieu appelé "Progrès"?
La question ne mérite-t-elle pas d'être posée calmement?
Écrit par : JPD | 31/05/2016
La présentation trop longue de LINKY par 2 représentants de ERDF a permis de bâcler le reste du conseil municipal;
Ainsi Quiberon qui avait traîné pour voter le blanc-seing à l'augmentation de capital de la SPL a voté OUI sans chercher à comprendre. C'est quand même bizarre!!!
Pour info ce même vote avait eu lieu en décembre 2015 à Auray!
Concernant les expropriations dans le marais du Parco au bénéfice du conservatoire du littoral il nous fut lu que: " Il est projeté d'engager une procédure de déclaration d'utilité publique" RIEN QUE CA!!!
Par contre on a appris qu'il s'y tiendrait le "Comice agricole". Pour l'histoire ce ne sera pas le premier! Il y aura des bouchons de plus sur la nationale!
On pourra toujours se sustenter dans un célèbre mobil-home hors la loi.
De tout cela on a appris que le Talweg Parco-Kerniscop était en piteux état. Quiberon a maintenant 2 nombrils: Port-Maria-Hoche et Kerniscop.
Pendant ce temps-là Port-Haliguen et le Roch Priol sont en pleine déshérence. Pourtant il y a des représentants de ces 2 villages au conseil municipal.
Allez voir l'état du Bois d'Amour, victime de nouveaux bungalows installés par le délégataire de service public, et la nouvelle décharge à ciel ouvert du Toul Prieu. Vous y trouverez des dragues, des morceaux de granit breton issus de trottoirs, des morceaux de bitume, des tas de terre, des matériaux en attente etc.... En savant que tout cela lors des pluies se déverse joyeusement dans le vieux port de Port-Haliguen.
Elle est pas belle la vie à Quiberon, ville coupée en 2!
Écrit par : jclg | 31/05/2016
Je suis d accord avec tous les commentaires.....déçu par l opposition comme par la majorité.....c est affreux......pourquoi avoir laisser parler et expliquer le bonheur du compteur linky aussi longtemps au détriment du reste de l ordre du jour.............et cette plainte pour racisme..... ça ne tient pas debout....QUIBERON ME FAIT PEUR.............
Écrit par : parfait | 31/05/2016
jclg vous avez entièrement raison de vous méfiez des ententes entre mairie et conservatoire du littoral qui peuvent parfois conduire à certains arrangements. La mairie exproprie d'un côté et la loi littoral est bafouée de l'autre.
Le Morbihan est très atteint et il va falloir se mobiliser pour virer une grande partie de ce monde politique.
Longue vie au "Canard Enchaîné" qui se trompe rarement.
http://www.acr56.net/images/stories/doc12/presse/canard%20140820.jpg
Écrit par : theix | 31/05/2016
nous avons là une municipalité indigne.
les conseillers sont de vrais bovins . ne connaissant rien de leurs dossiers ils vont à la mangeoire alimentée par Hilliet qui est en train de pourrir notre belle cité. il prend à ses adversaires pour donner à ses amis qui le laisseront tomber à la premiere occasion. les Quiberonnais sont globalement ecoeurés par ce qu'il se passe : spoliations, expropriations, gaspillages, gabegie, ect..
L'affaire dante/leroy va lui peter à la gueule: il n'a pas hesité à faire des fausses declarations tout cela pour neutraliser sinon detruire l'adversaire leroy. Hilliet est un type maladivemnt mechant et Dante est un beau salopard. ce monsieur est à eviter... danger si sous avez à faire avec eux...
Écrit par : Jack | 31/05/2016
Dante est à fuir! il est pourri par l'ideologie anti coloniale et anti raciste. Il est d'ailleurs membre du CRAN . c'est un aigri et frustré qui oppose sa negritude à la blanchitude quiberonnaise: le debat est vicieux et pourri. il est devenu racial.
Il ne faut plus lui parler. Vous risquez l'accusation de racisme.et vous retrouvez condamné au moins par l'opinion publique...
Écrit par : trawall | 31/05/2016
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