01/04/2016
Situation financière délicate à La Trinité sur mer !
Le vote du budget 2016 a poussé l'opposition municipale à "claquer la porte" !
Comme le rappelle François Dubois, Saint Pierre et la Trin sont dans la même strate de comparaison budgétaire ! Le débat "musclé", là bas, anticipe probablement celui de 2017, ici !
Les économies réalisées en 2015 sont en trompe l'œil et ne compensent pas encore celles de 2014. La capacité d'autofinancement actuelle est insuffisante et oblige à "réduire" les investissements, tout en augmentant la fiscalité locale !
Les marges de manœuvre (Exit le Casino !) sont dans la vente de la Maison des Associations et la discussion de "marchands de tapis" avec AQTA (qui n'a pas les moyens !) à propos de la dissolution d'un syndicat mixte d'assainissement !
La gestion du Port (par la Compagnie des Ports du Morbihan) est un blanc seing au profit du Département... une incompréhension "politique" locale de la réforme en cours !
La Trinité, un très beau Port, une commune "moribonde" aux fins de mois difficiles !
Conseil de la Trinité sur Mer, l'opposition claque la porte
Télégramme du 1er avril 2016
Au bout de trois heures, l'opposition a quitté la salle du conseil. Sur les quatre heures qu'aura duré le conseil municipal, mercredi, l'opposition n'aura assisté qu'à trois heures de débat. Les finances ont eu raison de toute communication possible entre les parties, et l'opposition a claqué la porte, sous le regard éberlué de certains élus et de l'assistance plutôt nombreuse. Les divergences habituelles ont ralenti quelque peu la séance, mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase a été le refus catégorique du maire de projeter des tableaux chiffrés qui avaient été préparés par l'opposition.
Faibles investissements
Les comptes de gestion 2015 ont montré que des économies ont été réalisées. « On a diminué les charges, inversé les courbes des dépenses », a précisé Jean-François Guézet. L'opposition n'a pas partagé cet avis : « Certes, il y a une légère diminution des frais de fonctionnement mais en trompe l'oeil. Les économies de 2015 ne compensent pas les dépenses 2014 ». De faibles investissements ont été annoncés pour 2016, dont celui prévu sur le programme d'habitat mixte (150 logements), en attente de l'opération Bouygues qui semble reportée sine die. Le maire a pris acte de la faible capacité d'Auto financement : « La Trinité connaît un vrai problème, d'où notre volonté d'augmenter les impôts locaux » La taxe d'habitation passe de 6,71 % à 8,05 % et la taxe foncière de 12,34 % à 13,58 %, ce qui rapportera 201.000 € à la commune.
Parallèlement, il est prévu de baisser les charges de personnel de la commune, de 1,331 M€ à 1,317 € et la vente de la maison des associations devrait « rapporter gros » (vente aux enchères notariale prévue en 2016). Le pôle santé est un gros projet qui va nécessiter 522.000 € d'investissement.
Soutien à la compagnie des ports
Suite à la dissolution du SIACT (syndicat d'assainissement Carnac-La Trinité), un excédent de fonctionnement est à partager entre Aqta (Auray Quiberon Terre Atlantique), Carnac et La Trinité, des écritures restent à passer, la mairie est dans l'expectative avec Aqta depuis décembre 2015. La mairie a affiché son soutien de la mairie à la Compagnie des ports du Morbihan, concessionnaire du port, disposant d'un capital de 3 M€ qu'elle va porter à 4 M€ en émettant de nouvelles actions. « Ils vont réaliser de très gros investissements en 2018 et nous avons l'ambition de les suivre en gardant en tête de baisser la dette de la commune », un paradoxe ambitieux. Les subventions des 31 associations sont à la baisse dont celle de l'office de tourisme, en vue du classement, et les plages ne seront plus sécurisées par la SNSM. Avant de quitter la salle du conseil, l'opposition réclamait de connaître la politique culturelle de la commune mais ce sujet à été traité dans le dernier quart d'heure. La 18e édition du Festival très court film aura lieu le 3 juin. L'Escale photos qui se déroule sur sept communes du littoral fera à nouveau escale sur La Trinité.
© Le Télégramme
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