26/03/2016
ENVSN à Saint Pierre Quiberon, les "reliques" sortent des hangars !
Pen Duick II ressort exactement au moment, où la Trinité organise son grand rendez-vous annuel des "voileux", le SPI !
Et la mise en scène comprend au premier plan, un homme fort sympathique, Loïc Peyron, un "has been" de la course au large !
Le retour historique sur un Maître extraordinaire de la voile française, Eric Tabarly, qui a donné toute sa noblesse à ce sport viril sonne "faux" aujourd'hui...
La voile des années 60 a fortement changé : les technologies, le travail industriel et non artisanal, l'électronique toujours plus présente, les recherches pointues sur l'hydrodynamique, les foils, l'allègement des structures par l'introduction de matériaux nouveaux, la fabrication des voiles modernes (on pleure aujourd'hui sur les machines à . "coudre de Beg Rohu !)
Le travail "en équipe" a remplacé l'épopée solitaire d' Eric Tabarly !
Le centre de gravité de la voile bretonne s'est déplacé pour le plus grand malheur de Saint Pierre Quiberon à La Trinité sur Mer, à Lorient et à Port La Forêt.
Les étoiles montantes, aussi. Des "jeunes" remplacent les "historiques" de la voile...
Chez "Demain SPQ" on avance aujourd'hui des révélations sur "des projets immobiliers" en collaboration avec l'équipe municipale actuelle sur les 7 hectares de l'Ecole de Voile...
La "médiocrité" des cadres et du personnel de l'ENVSN est la cause la plus probable de sa future disparition !
Pen Duick II, Loïck Peyron prend le départ
Télégramme du 26 mars 2016
Pour voir partir le bateau, autour de Loïck Peyron, Jacqueline Tabarly avait fait le déplacement tout comme Gérard Petipas (à droite de L. Peyron), ancien navigateur attitré des Pen Duick. Il y avait du monde et de l'émotion, sur le quai de l'École nationale de voile et des sports nautiques, jeudi, en fin de journée. « Pen Duick II » était mis à l'eau pour un remake de son histoire. Le mythique bateau d'Eric Tabarly, aujourd'hui propriété de l'ENVSN, va, de nouveau, être au départ de la Transat anglaise le 2 mai. Loïck Peyron l'a choisi pour sa prochaine traversée de l'Atlantique. Un choix mûrement préparé et maintenant savouré pour le vainqueur du Trophée Jules-Verne, de la Route du Rhum, pour le marin qui a remporté déjà trois fois la transat anglaise.
Je ne pars pas en croisière !
La préparation s'est faite à l'école avec le skipper actuel, David Alexandre. Pour voir partir le bateau, Jacqueline Tabarly avait fait le déplacement tout comme Gérard Petipas, ancien navigateur attitré des Pen Duick et initiateur de la Cité de la voile à Lorient. Pour Loïck Peyron, être sur « Pen Duick II », comme l'avait été Éric Tabarly en 1964 : « C'est une joie indéfinissable ». « Mais même si l'enjeu n'est pas cette fois de franchir la ligne le premier, c'est bien de porter haut le symbole que représente ce bateau. Le fameux N° 14 est certainement l'un des bateaux français les plus connus ». Loïck Peyron l'a affirmé : « Je ne pars pas en croisière ! Je compte bien l'exploiter à 100 % ».
© Le Télégramme
E.N.V.S.N, une balle dans le pied ?
Demain SP du 25 mars 2016
Jean Yves Morizon
Il s’est passé quelque chose de grave chez le plus gros employeur de Saint Pierre , l’E.N.V.S.N., sa Directrice Isabelle Eynaudi a été remerciée sans cérémonie.
Cet événement ne peut rester inaperçu ou sans interrogations au sein de notre village. Je ne veux pas ici juger du management interne, je n’en ai pas les compétences et ne dispose d’aucune information fiable dans un sens ou dans l’autre. Je veux simplement attirer l’attention, auprès de ceux qui ont provoqué son départ, des conséquences possibles .
Pour la première fois depuis des années, l’ENVSN s’était ouverte au monde extérieur : A commencer par sa Commune de support : Saint Pierre Quiberon. Dans un élan d’enthousiasme, plusieurs personnes issues du milieu de la voile ont proposé de créer une Association des Amis de l’École Nationale de Voile. Quelle erreur ! De quoi se mêle-t-on ! Les forces au pouvoir au sein de l’École Nationale de Voile n’ont pas voulu voir le coté désintéressé de cette association seulement un empêcheur de naviguer en rond ! Au rencart les amis de l’École Nationale de Voile …
Cette politique d’ouverture fut poursuivie avec les journées Tabarly , les journées du patrimoine avec l’exposition des peintres de la Marine. L’ENVSN était enfin devenue un lieu accueillant et non plus réservé aux simples spécialistes. La motion de soutien signée aujourd’hui par plus de cinq cents personnes atteste de cet effort d’ouverture. Il faut aussi noter que des grands noms ont signé cette motion : Loïc Peyron, Mesdames Moitessier et Tabarly.
Que veulent donc ceux qui ont provoqué le départ d’Isabelle Eynaudi ? Continuer à travailler pépère dans leur coin ? Pensent-ils que l’État va indéfiniment continuer à éponger les déficits d’année en année sans objectifs clairs, ne voient-ils pas que L’État a plutôt tendance à vendre les bijoux de famille , qu’il n’a , de plus , pas vraiment de politique sur le sport nautique , balançant toujours entre Fédération de Voile et École Nationale de Voile.
L’ancienne Municipalité connaissait la valeur de l’emplacement du terrain et avait mis l’École Nationale de Voile à l’abri de prédateurs immobiliers extérieurs dans le cadre du PLU en rendant certains terrains de L’École inconstructibles .
Isabelle Eynaudi souhaitait une extension du PLU a minima pour pouvoir installer un auditorium. La nouvelle municipalité , au contraire , a envisagé de réintégrer une grande partie de l’espace du Beg Rohu dans le cadre de son PLU à venir pour favoriser une extension possible à d’autres activités. Quelles activités ? Ce faisant , L’École Nationale de Voile, vogue désormais sans pilote. Régie désormais par le POS, elle devient une proie facile.
J’espère que vous n’aurez pas à regretter le départ d’Isabelle Eynaudi car si l’État n’est plus en mesure d’assurer la pérennité de l’École, il ne vous restera qu’à poursuivre ailleurs vos activités.
Jean Yves MORIZON
Spi, les bénévoles unissent leurs forces
Télégramme du 26 mars 2016
Les bénévoles se comptent par centaine pendant le Spi, du 24 au 28 mars. Pour la plupart d'entre eux, les fêtes de Pâques riment avec voile. Ils sont majoritairement de La Trinité ou de Carnac mais certains ont dû franchir le pont de Kerisper car ils viennent de Saint-Philibert, Locmariaquer et au-delà. Les bénévoles de la Société nautique sont une centaine et ceux de la mairie 40. Aude Flye Sainte Marie, adjointe, les accueillait devant la mairie pour leur donner leurs tenues : « Si l'on en croit la météo, il est probable que leurs vestes seront indispensables ».
© Le Télégramme
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