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24/03/2016

Le département du Morbihan en "cale sèche"... les communes "riches" se débrouillent !

Carnac, notre voisine, affiche un budget de 20 millions d'euros !

François Goulard en mars 2016.jpg

Devant les conséquences de la répartition des compétences, le Département du Morbihan perd du poids, et donc de l'influence...les conseillers départementaux et leurs inaugurations à l'ancienne terminent probablement "leur dernier mandat" ! François Goulard, qui a perdu tous ses autres mandats, consolide son poste de Président de la SPL "Ports du Morbihan", en interprétant très librement les textes de la "recentralisation". A terme, il ne restera plus que le RSA et l'APA, pour faire vivre les fonctionnaires départementaux !

Dans les communes du Morbihan, les "retardataires" du PLU fignolent leur dernière version. Locoal Mendon fait partie, comme Saint Pierre des dernières escadrilles de cette opération, qui fait saliver les "habitants" avec leurs droits à construire.

A Carnac, la surveillance des plages est assurée par le SDIS56. On phosphore également beaucoup après les inondations sur les lois "Littoral" et "ALUR", pour arriver à "caler" correctement les droits à construire...

Au Bono, les artistes sont nombreux ! les projets d'Office culturel et de Médiathèque déclenchent "une certaine bronca" parmi les citoyens, probablement mal informés par leurs élus, qui "travaillent"...

Sept fois le budget de Saint Pierre, celui de Carnac autorise de nombreux projets nouveaux ! Le nouveau Maire est "prudent" et il a raison !


Conseil de Carnac, les taxes restent stables

Télégramme du 23 mars 2016

Le conseil municipal, qui s'est tenu samedi, a été largement consacré aux finances de la ville. De nombreux chiffres ont été l'objet de discussions, souvent âpres, entre l'opposition et la majorité. Le budget communal 2016 s'établit, en fonctionnement (dépenses et recettes), à 13.565.877 € et en investissements (dépenses et recettes) à 7.585.229 €. Jean-Yves Dereeper, pour l'opposition, doute des capacités de l'équipe actuelle à réaliser les investissements prévus. « En 2015 vous ne l'avez pas fait, vous constituez un bas de laine sur le dos des contribuables », assène-t-il. Olivier Lepick, affirme que « nous tiendrons les promesses faites lors des élections et réaliserons tous les travaux planifiés ». Du côté de l'endettement de la ville, Pascal Le Jean, adjoint aux finances, ne recourra pas à l'emprunt pour les investissements à venir, les capacités d'autofinancement de la ville étant suffisantes. L'endettement représente moins de deux ans de cette capacité.

Taxes communales inchangées

Pascal Le Jean annonce qu'elles ne bougeront pas en 2016. Pour l'opposition, Jean-Yves Dereeper s'étonne.

« Vous les avez augmentées en 2014 et on les retrouve dans l'excédent financier de la ville fin 2015. Pourquoi ne pas les diminuer ? » Olivier Lepick, appuyé par M. Jérétie, trésorier du centre des impôts, prévient : « Nous avons à supporter le désengagement continu de l'État. Par ailleurs, nous allons devoir assumer l'augmentation du salaire des fonctionnaires. Je m'engage par ailleurs à ne pas les accroître, si possible, d'ici la fin du mandat ».

Office de tourisme et Musée

Présentation des rapports d'activité, des budgets 2016. Pour le musée, une réflexion est en cours sur les travaux à réaliser pour réhabiliter, voire accroître la superficie du bâtiment. Subventions. Elles ont été votées pour les associations, le Yacht-club, le CCAS et les écoles (dépenses de fonctionnement de Saint-Michel, fournitures scolaires, activités pédagogiques, activités nautiques, etc.).

Surveillance des baignades 2016

Elle sera assurée intégralement par le Sdis 56 (Service départemental d'incendie et de secours). Motions. En fin de séance, deux motions ont été votées par le conseil municipal : la première pour « la modification des lois Alur et Littoral », la seconde « en faveur de l'agriculture ».

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/morbihan/carnac/conseil-les-taxes-restent-stables-23-03-2016-11004084.php#CTs8RiS9RzvCxAv6.99

Conseil départemental du Morbihan, petite séance mais musclée

Télégramme du 19 mars 2016

Gabriel Simon

François Goulard en mars 2016.jpg 

François Goulard (Les Républicains) présidant, hier, le conseil départemental du Morbihan, à Vannes.

Crise agricole, Notre-Dame-des-Landes, affaire Le Divenah et mouvement social du personnel ont alimenté la session du conseil départemental du Morbihan.

Le conseil départemental était réuni, hier, avec au menu un petit ordre du jour. Le Département a acté la suppression de divers dispositifs d'aide et son retrait de divers organismes du fait de la loi NOTRe. Il a aussi voté une subvention pour le stade du Moustoir et décidé de reprendre la compétence sur tous les ports (ci-contre). Les thèmes d'intervention, toutefois, n'ont pas manqué à un François Goulard qui se saisit des implications locales de sujets nationaux pour peser de manière musclée dans le débat politique et économique. Hier, il est revenu sur la crise agricole. Une des traductions, à ses yeux, des problèmes de compétitivités de l'économie française. Cela, a-t-il précisé, à cause des charges et de l'application des directives environnementales de Bruxelles « plus sévère en France que partout en Europe ».

« 300 voyous »

Autre sujet : l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44). « Un équipement qui n'a rien d'exceptionnel en taille et en coût » et qui « pour la Bretagne, apportera un changement considérable pour les dessertes aériennes », selon François Goulard qui ne pouvait faire l'impasse sur le référendum. « Il y a 300 voyous qui occupent la zone, des hors-la-loi. Le gouvernement qui a bénéficié de jugements favorables est aujourd'hui incapable par lâcheté de mettre en oeuvre ses décisions. C'est absolument lamentable ». Laurent Tonnerre, PS, de la minorité, n'était pas loin du propos : « L'aéroport aurait dû sortir depuis longtemps. Le référendum est une marque de faiblesse du gouvernement ».

La polémique Le Divenah

On s'attendait aussi à des déclarations sur la polémique à propos de la non-attribution d'un marché de transports scolaires à l'entreprise Le Divenah, de Pluvigner. François Goulard a indiqué que le Département a appliqué la loi et il a défendu ses services et les élus objets d'attaques sur du favoritisme. « Pour donner leurs chances à tous, nous avons divisé le marché des transports scolaires en 17 lots, dont 11 ont été attribués à des PME. Aucune des entreprises non retenues n'a introduit de contentieux sinon une qui a été déboutée. Nous avons préféré la meilleure solution technique », a-t-il précisé sans jamais citer le nom Le Divenah.

Dialogue social

Hier, les entrées au conseil départemental étaient étroitement surveillées suite à une menace des syndicats de venir à la rencontre des élus. Mais il ne s'est rien passé. Les représentants des centrales ont suivi sagement les débats et se sont résignés à quitter le banc du public, la question du mouvement social du personnel n'étant pas abordée contrairement à ce qu'on pouvait attendre. Trop tôt. François Goulard l'a évoquée mais de manière incidente en soulignant sans aviver les braises que le « dialogue social est nécessaire ». Le ton est devenu plus cinglant suite à une intervention de dernière minute de Christian Derrien sur la réorganisation des centres techniques routiers. « Il n'y a rien de sensé », a répliqué François Goulard en levant la séance.

En complément

Du synthétique au naturel : 200.000 € pour la pelouse du FCL

La ville de Lorient propriétaire du stade sur lequel évolue le FC Lorient en Ligue 1 pourra compter sur une subvention de 200.000 € pour refaire la pelouse du Moustoir (stade Yves-Allainmat). Après être passé en 2010 du naturel au synthétique on va revenir à nouveau au naturel. Le gazon synthétique avait l'avantage de pouvoir être foulé par d'autres pieds que ceux des joueurs, notamment lors du Festival interceltique. Mais la Ligue nationale de football ayant décidé de supprimer les pelouses synthétiques en Ligue 1 et Ligue 2 d'ici 2018, la Ville de Lorient doit s'exécuter et elle a décidé de le faire dès 2016. C'est un gazon naturel de type hybride et de type « fibré » qui sera posé afin d'offrir suffisamment de résistance pour supporter une polyvalence d'utilisation. Bruno Blanchard s'est félicité de cette décision et il a sollicité en même temps une demande d'aide du Département pour l'organisation des championnats de France de cross à Plouay. « Normal que nous aidions pour cette pelouse. Le FCL est notre grand club et son intérêt est départemental », a déclaré François Goulard, promettant le même sort pour le championnat de Plouay.

Aller et retour pour les ports

Le Département va reprendre la compétence de tous les ports qui étaient jusque-là sous sa tutelle. Du fait de la loi NOTRe, liberté est laissée aux conseils départementaux de garder ou non leurs ports. En novembre, le Morbihan a opté pour conserver uniquement les ports de plaisance gérés par la Compagnie des ports, les autres petits ports étant destinés du coup, à être repris par la Région. Celle-ci craignant d'hériter d'un patrimoine coûteux, le conseil départemental a accepté de les conserver dans leur ensemble. Il s'agit de petits ports comme celui de Pen Lan à Billiers, de Saint-Jacques à Sarzeau, ou des simples cales. Toutefois, rien ne s'oppose à ce que les communes soient candidates à leur reprise. Vannes va ainsi reprendre sous sa gestion le port de commerce de Kérino et la cale de Conleau.

Le soutien à l'économie

Le Département a-t-il une vision trop rigoriste de la Loi NOTRe, notamment en ce qui concerne l'économie qu'il n'a plus le droit de soutenir ? C'est la question posée par Gaëlle Le Stradic qui estime que l'économie sociale et solidaire reste un champ d'intervention possible. « La loi est la loi », a répondu François Goulard. Pour les associations, le soutien reste possible, mais pas pour des structures ayant un statut d'entreprise.

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/bretagne/conseil-departemental-petite-seance-mais-musclee-19-03-2016-10998264.php#t6diwBAE6xRokPMi.99

 

Le Bono, des équipements contestés

Télégramme du 21 mars 2016

Le Bono, méthodes contestées.jpg 

S'ils pointent du doigt les projets et la méthode de l'équipe municipale, les membres du groupe d'expression « Et non de pression », insistent-ils, proposent aux Bonovistes d'autres pistes de travail comme la valorisation d'anciens bâtiments. Loin de faire l'unanimité, la future salle polyvalente a mis le feu aux poudres. La médiathèque aussi. Ces deux projets sont dans le collimateur des membres du groupe d'expression, que viennent de créer des représentants d'associations. Au-delà des décisions, c'est la méthode qu'ils dénoncent. « Nous ne remettons absolument pas en cause les compétences des élus, mais le manque de transparence. Les projets en cours touchent la commune sur plusieurs années. Il nous semble normal que les Bonovistes aient leur mot à dire », expliquent-ils. Jeudi, ils ont commencé à distribuer un document dans toutes les boîtes aux lettres de la commune. Samedi matin, sur le marché, ils sont allés à la rencontre des Bonovistes. L'initiative semble recueillir de nombreux échos favorables au sein de la population.

Où en est l'office culturel ?

Dans son programme, Jean Lutrot prévoyait la mise en place d'un office culturel régi par la commune.

Son but ?

Gérer les manifestations culturelles (expositions, concerts, échanges, prix littéraire Sten Kidna...), organiser un jumelage avec un port irlandais en lien avec la BWS (Bono winter schoool) et préserver la culture bretonne. Sauf que le prix Sten Kidna a été abandonné en octobre 2015 et que la BWS va s'installer à Arzon dès 2017. Développer le tissu associatif et les projets culturels, entretenir une communication avec les administrés par le biais de réunions publiques, accompagner les associations bonovistes, étaient également des voeux de campagne de l'équipe municipale. Mais c'est surtout la promesse de l'adaptation des structures communales aux besoins de la population que retiennent les opposants. « Où en est-on de la maison des associations ? Que va-t-on faire de la salle des tatamis et de piano ? », s'interrogent-ils. Aujourd'hui, ces questions n'ont aucune réponse. Afin de préserver les activités en place, le groupe, qui a listé les besoins des associations, propose d'autres pistes comme la réhabilitation de l'ancienne école. Contact E-mail : votreaviscompte@laposte.net

En complément

La réponse du maire

La réponse du maire ne s'est pas fait attendre. « Depuis quelque temps, un groupe de pression essaie de semer le trouble dans la population en accusant l'équipe municipale d'incompétence, de manque de transparence et de vouloir faire n'importe quoi ! Nous travaillons beaucoup, souvent de 9 h à 18 h, sans parler des soirées ou du samedi matin, s'insurge Jean Lutrot. Nous avons tous à l'esprit la mission qui nous a été confiée, dans l'intérêt de tous les Bonovistes », poursuit-il. Les projets, étudiés par des cabinets d'urbanisme et des architectes spécialisés, ont été présentés en commissions et soumis au vote du conseil municipal, constitué de quinze élus de la majorité et quatre de l'opposition. « Nous avons opté pour une salle polyvalente de 230 m², soit 100 m² de plus que la salle Jean-Le Mené, et la réhabilitation de l'ancienne école des filles pour y installer la médiathèque. Ces aménagements seront présentés lors de trois réunions publiques à venir, précise le maire, avant de conclure. Les demandes de toutes les associations ont été prises en compte. Nous nous sommes engagés à les reloger dans des locaux existants et à venir, adaptés à leurs activités ».

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/morbihan/le-bono/equipements-deux-projets-tres-controverses-21-03-2016-11000921.php#s0VPWSMqcdDKV0I4.99

 

Locoal Mendon, le nouveau Plu bouclé

Télégramme du 24 mars 2016

 Nicolas Debéthune, adjoint à Locoal Mendon.jpg

Nicolas Debéthune, adjoint : « Le bilan de la concertation fait apparaître des interrogations et des craintes sur l'application des lois Littoral et Alur quant à la constructibilité des terrains ».

Étape importante dans la course vers l'entrée en application du nouveau plan local d'urbanisme (Plu) escomptée pour décembre 2016, l'« arrêt » du Plu a été voté lundi soir en conseil municipal.

Le scrutin à bulletins secrets, proposé, n'a pas été souhaité, et seule Fabienne Stéphant s'est abstenue. Au préalable, Nicolas Debéthune, adjoint, a dressé le bilan de la concertation menée depuis la fin 2014, ponctuée de trois réunions publiques, deux ateliers participatifs, une communication via internet, réseaux sociaux, bulletin, presse, panneaux et documents exposés. Sans compter les nombreux rendez-vous en mairie, voire les controverses.

Ajustements possibles

« Le bilan de cette concertation fait apparaître des interrogations et des craintes sur l'application des lois Littoral et Alur quant à la constructibilité des terrains, le souhait de protéger le patrimoine naturel et bâti de la commune, la prise en compte dans la rédaction du PADD (plan d'aménagement et de développement durable) du travail réalisé lors des deux ateliers participatifs, la prise en compte des demandes d'ajouts dans l'inventaire du patrimoine bâti pouvant changer de destination ».

Et de préciser que l'« arrêt » voté du Plu signifie seulement qu'il est aujourd'hui gelé tel qu'il a été élaboré pour être transmis aux personnes publiques associées, mais il pourra être ajusté et modifié suite à leurs remarques et à l'enquête publique, prévue à l'automne.

Enfin, une information a été apportée sur le principe des orientations d'aménagement et de programmation, en prenant l'exemple du Poul Gumenenn, entre le pôle médical et l'ancienne école. (À suivre)

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/morbihan/locoal-mendon/urbanisme-le-nouveau-plu-boucle-24-03-2016-11005471.php#fM8uazJMCiUVrij0.99

 

Berder, Giboire est maintenant propriétaire

Ile de Berder, propriété de Giboire.jpg

Commentaires

monsieur Goulard a toujours le droit de rêver. Il a semble-t-il fait lui-même son marché et gardé les plus beaux fruits bien juteux sans entretien. On n'est pas au marché du Mans de tous les samedis ou dimanches matins et les conseillers régionaux auront espérons-le un peu plus de personnalité que les conseillers départementaux au moment du vote.

Écrit par : lagad | 25/03/2016

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