13/03/2016
Perth, Sydney ou Saint Pierre Quiberon ?
Kayak de mer à Saint Pierre Quiberon, Mondiaux de "GO" à Séoul !
Des bras, contre des neurones, le combat est le même...sauf que les chercheurs d'AlphaGO se trouvent chez Google (Filiale Deep Mind), les vagues à Beg Rohu...
Aujourd'hui, les journalistes peinent à réduire le match "Homme-Machine" à une caricature de l'apprentissage par l'ordinateur !
Google ici triomphe dans le domaine "des grands espaces" : 39 millions de parties de Go constituent le guide de la conduite de jeu, processeurs et GPU en parallèle pour traiter le jeu avec une "profondeur" de 7 coups, utilisation de la théorie des jeux (connue depuis les années 50) et utilisation du principe "Mini Max", élagage des 200 solutions possibles à chaque coup par la méthode de Monte Carlo et enfin "réseaux de neurone" avec méthode de l'inférence mathématique...
En bref, une mise en œuvre "très marketing" de choses connues avec un traitement très élaboré, dans un univers très actuel du Cloud...
Ici, à Saint Pierre, à défaut de "brain", un peu d'huile de coude !
Kayak de mer, les mondiaux à Saint-Pierre Quiberon
Télégramme du 13 mars 2016
Véronique Le Bagousse
Entre 600 et 700 kayakistes sont attendus aux championnats du monde. La présidente du comité départemental du Morbihan de la fédération française de canoë-kayak n'en croyait pas ses oreilles quand elle a appris, vendredi soir, que Saint-Pierre-Quiberon était retenu pour l'organisation des championnats du monde de kayak de mer. Rencontre. Comment avez-vous accueilli la nouvelle ?
"" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no" style="border: 0px; border-image: none; vertical-align: bottom;"On était sans voix. Nous avons téléphoné à Marcos Santos, le directeur technique de la fédération internationale pour être sûrs. C'est une fabuleuse nouvelle pour le kayak de mer breton. Nous sommes sur notre nuage, mais c'est une juste récompense. On a fait le job. Comment expliquez-vous ce choix ?
On suppose que notre sérieux y est pour quelque chose. Depuis plusieurs années, nous organisons des courses, notamment la Breizh océan racing, qui compte au niveau international et qui est aujourd'hui reconnue. Nous avions un dossier solide et un soutien indéfectible des élus. Ça aussi ça compte. De plus, le site de Saint-Pierre-Quiberon est idéal et facilement accessible en octobre. Et surtout, il permet d'organiser les courses à coup sûr. Quels que soient les aléas de la météo, nous sommes en capacité de lancer les départs puisque nous avons deux plans d'eau utilisables, un plus abrité et un grand large. Vous étiez en concurrence avec quel pays ?
Face à nous il y avait l'Australie. Le pays proposait deux sites, Perth et Sydney. C'était David contre Goliath. Cela consolera les Bretons de ne pas avoir eu le choix du comité olympique. Ça, c'est du concret. Pour les JO, la France n'est pas sûre d'être choisie. Comment va s'organiser le travail pour la fédération ?
Nous avons un peu de temps, puisque les championnats auront lieu en octobre 2019. Mais il ne faudra pas traîner. Pendant un an, on va savourer. Ce n'est qu'à partir de mars 2017 que l'on va réellement plonger dans l'organisation. Il va falloir mobiliser les bénévoles. Vous attendez combien de participants ? Entre 600 et 700, et plus de 1.000 personnes entre les coaches et les accompagnateurs, et ce, pendant dix jours. © Le Télégramme
L’intelligence artificielle domine le jeu
L'Alsace du 13 mars 2016
Non seulement le programme de Google a écrasé le champion du monde de go - qui n’a remporté aucune des trois premières parties - mais il l’a fait avec des coups qu’aucun expert ne semble avoir compris.
Jean-Michel Lahire
Lee Sedol arrivant vendredi pour sa deuxième partie contre AlphaGo, dans un hôtel de Séoul. Sa confiance s’est évaporée. Photo AFP
Il ne joue plus que pour sauver l’honneur. Mais le sien, ou celui de la race humaine ? Le champion du monde de go, Lee Sedol, a perdu hier sa troisième partie d’affilée contre l’intelligence artificielle de Google. N’en restent plus que deux pour tenter de la prendre en défaut.
Ces derniers jours auront vu passer le malheureux joueur sud-coréen par tous les stades. D’abord confiant, s’attendant à ne faire qu’une bouchée d’AlphaGo. Puis stupéfait, après sa première défaite, et quasiment résigné lors de la deuxième partie. « Il n’y a pas eu un seul moment où j’ai eu l’impression de mener », avait avoué Lee Sedol, cité par le site Wired.
La deuxième partie, en particulier, semble avoir fasciné les spécialistes. « Ce n’est pas un coup humain » commentait Fan Hui, le champion d’Europe déjà écrasé par AlphaGo, après le 37e coup de la machine. Aucun des experts n’avait réussi à expliquer ce mouvement. Mais trois heures après, AlphaGo l’emportait.
Comme un cerveau infatigable
Rétrospectivement, dans dix ou vingt ans, regardera-t-on cet instant comme celui où la machine a commencé à prendre le pas sur l’homme ? En tout cas, ce match ne manquera pas d’inquiéter ceux, de plus en plus nombreux, qui mettent en garde contre le développement à grande échelle de l’intelligence artificielle : l’astrophysicien Stephen Hawking, l’entrepreneur milliardaire Elon Musk (SpaceX) ou Bill Gates, l’ancien patron de Microsoft, ont déjà tiré la sonnette d’alarme.
C’est que cette fois, l’intelligence artificielle sonne à la porte. Lorsqu’il avait battu Kasparov aux échecs, en 1997, Deep Blue ne raisonnait pas : il calculait. AlphaGo, lui, réfléchit. Basé sur un réseau de neurones artificiels, l’algorithme fonctionne comme un cerveau humain qui se serait exclusivement spécialisé dans la pratique d’un jeu vieux de 3 000 ans : le go. À ceci près qu’il peut effectuer plusieurs milliards de calculs par seconde, sans fatigue, et met ces capacités extraordinaires à profit pour progresser seul en jouant contre lui-même. Le résultat ? En quelques mois, il est devenu plus fort que le meilleur des humains.
Une « singularité » en 2045 ?
C’est ce que les théoriciens de l’intelligence artificielle nomment la « singularité » : le moment hypothétique de l’histoire où l’intelligence des machines dépasserait celle de l’homme, au point que celui-ci perdrait le contrôle. Le progrès technologique deviendrait alors le fait des machines, engagées dans une spirale d’auto-perfectionnement permanent. Prophétie fumeuse ? La possibilité d’un tel point de rupture a été théorisée par plusieurs chercheurs depuis les années 50 – à commencer par Ray Kurzweil, apôtre du transhumanisme et directeur de l’ingénierie chez… Google. Ce dernier a même pronostiqué que la singularité devrait advenir vers 2045… L’avenir le dira. En attendant, on pourra toujours noter que la machine a mis fin à la domination de l’homme sur le jeu de go en mars 2016.
Commentaires
" 39 millions de parties de Go constituent le guide de la conduite de jeu, processeurs et GPU en parallèle pour traiter le jeu avec une "profondeur" de 7 coups, utilisation de la théorie des jeux (connue depuis les années 50) et utilisation du principe "Mini Max", élagage des 200 solutions possibles à chaque coup par la méthode de Monte Carlo et enfin "réseaux de neurone" avec méthode de l'inférence mathématique..."
Voilà bien de belles choses; et comme je suppose que tu parles pour être compris, pourrais-tu expliquer un peu le principe Mini Max et la méthode de Monte Carlo? Faute de quoi on se perd dans le jargon.
Et tu pourrais aussi nous dire comment tu crées des réseaux avec un seul neurone.
Écrit par : JPD | 14/03/2016
Relis donc Darwin ! avec la sélection des espèces...
Il s'agit d'un sujet, que j'ai déjà traité en 1970 à Dauphine...
La fumée et l'intox sont les Maîtres du Monde !
Écrit par : jeanbart | 14/03/2016
Cher Monsieur Hennel,
Quelle farce! Le rideau de fumée c'est vous qui l'alimentez voyons. Répondre que vous avez traité le sujet de l'IA en 1970 et que votre analyse est toujours d'actualité c'est aussi crédible que de penser que des apprentis imprimeurs doivent être formés selon les préceptes de Gutenberg.
Les méchantes langues, à la lecture de votre réponse à Monsieur JPD, vont penser que pour vous la méthode Monte Carlo est une façon de calculer les pénalités au rallye du même nom et que le principe "Mini Max" demeure une invention de Mary Quant.
Écrit par : Le masque et la plume | 14/03/2016
A votre réponse "plumé" je devine, que vous n'êtes pas un scientifique...
c'est malheureux et vos arguments tombent d'eux-mêmes !
La théorie des jeux, utilisé ici par Google, remonte à l'avant_guerre. Il s'agit en pratique de construire l'arbre des possibles et de quantifier les nœuds intermédiaires...un travail d'élève de sixième... Mini-Max est un algorithme, qui aide à choisir automatiquement la branche la plus intéressante. Quant à Monte-Carlo, algorithme proche de celui des sondages, il vise à choisir par tirage au sort et évaluation probabiliste une petite partie des possibilités !
Là, où réside aujourd'hui la difficulté est de transformer et de synthétiser les 39 millions de parties, qui servent de support à la démarche de l'ordinateur... Google ne dit rien sur la méthode utilisée !
Je vous signale, que la mathématique française fut dominante dans les années 50-60 dans le domaine de la recherche opérationnelle...et que les enseignants de Dauphine étaient tout simplement des profs de Marie Curie...
Écrit par : jeanbart | 14/03/2016
Cher Monsieur Hennel,
Et bien voila...
Quand vous vous en donnez la peine, vous êtes capable d'argumenter un tantinet vos affirmations.
Pour ce qui me concerne il ne s'agissait pas d'argumenter. Donc aucun de mes arguments ne tombent puisqu'ils n'étaient pas posés.
Il s'agissait très simplement de vous faire expliciter le galimatias péremptoire de votre post. Ce que vous avez fait bien petitement.
Je vous rappelle que la faculté de Dauphine, que je connais bien, a ouvert ses portes en 1968 et fut inaugurée par Edgar Faure. Maire Curie est entrée à la faculté des sciences de Paris en 1895. Les professeurs de cette dernière devraient être au moins aussi aussi jeunes qu'elle pour enseigner dans une faculté... qui n'existait pas... et espérer professer (dans un sale état) pour leurs premiers cours à Dauphine 73 ans plus tard...
Désorientation spacio-temporelle ???
Écrit par : Le masque et la plume | 14/03/2016
Non, il s'agissait de pourvoir des postes d'enseignement en informatique de gestion en 1969 à Dauphine...faute de candidats à cette discipline naissante, d'honorables professeurs de la Faculté des Sciences sont venus y enseigner leurs "dadas" favoris : notamment la recherche opérationnelle !
J'ai donc participé à des recherches sur la reconnaissance d'image pour l'armée française. Comment reconnaître immédiatement un char "russe" d'un char occidental ? Aujourd'hui les Google et autres sont sur nos traces, avec la recherche des "contours" et des "squelettes"... Les principes sont toujours les mêmes avec des ordinateurs, qui tournent 10.000 fois plus vite ! J'y ai fait donc une thèse de troisième cycle...
Écrit par : jeanbart | 14/03/2016
était-ce durant votre service militaire et avant ou après votre séjour en Algérie au titre de la coopération?
Écrit par : jclg | 14/03/2016
On ne voit pas tres bien le lien qu'il y a entre le minimax et les conserves de cornichons?
Ou alors Vous avez du faire une gestion selon une loi alpha-beta pour vous retrouver ici chez les descendants d'alcoolosyphlitiques?
Écrit par : Rocky | 14/03/2016
Après la coopération militaire...
Écrit par : jeanbart | 15/03/2016
Quel gâchis !
Tu as apparemment des connaissances en informatique supérieures, voire très supérieures, à la moyenne et qu'est-ce que tu en fais ?
Au lieu d'exposer tes idées en termes simples accessibles à tous, tu écrases tout le monde de ta supériorité en assénant des démonstrations bourrées de termes inconnus du grand public ("BYOD" en est l'exemple leplus récent).
Expliquer, te mettre au niveau de tes interlocuteurs, les convaincre du bien-fondé de tes idées, est-ce que cela t'intéresse ou veux-tu seulement être reconnu comme le meilleur ?
Écrit par : JPD | 17/03/2016
Mon cher ami,
L'expérience professionnelle est reconnue dans le monde des entreprises ! Ici, dans la France des campagnes, dirigée par des prétentieux incompétents, la sagesse et la réflexion sont absentes...le débat, dit démocratique n'existe pas...on mouline pour exister et non pour satisfaire les électeurs...la misère pour tous les Saint Pierrois est au "coin de la rue"...cherche donc l'erreur, au lieu de te plaindre en permanence !
Écrit par : jeanbart | 17/03/2016
Je ne plains ni moi, ni personne; je déplore ton incapacité à communiquer efficacement.
Écrit par : JPD | 17/03/2016
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