19/02/2016
Ouest France et Télégramme, deux journaux locaux, conservateurs !
Nono, dessinateur de presse, d'abord chez Ouest, puis aujourd'hui chez Télégramme, nous livre ses combats contre la censure !
Pas facile le métier, puisque chaque jour de la semaine il doit expédier le dessin du jour avant 20 heures à Morlaix !
Caricaturiste (chaque homme politique a une "tronche"), observateur politique expérimenté, ancien professeur de philosophie, enfant breton d'une famille d'instituteur il dessine pour la "une" selon ses convictions et son sens humain ! Faire rire chacun est difficile, et notamment la rédaction, qui rejette parfois son dessin du jour !
Apparemment, chez Télégramme, ils sont plus "cools" que chez Ouest...mais le travail est stressant !
Bravo UTL ! un homme sincère et charmant !
UTL à Quiberon, rencontre avec le caricaturiste Nono
Télégramme du 15 février 2016
Le caricaturiste Nono dessine pour Le Télégramme depuis 1997. Il s'appelle Joël Auvin, mais est plus connu sous son nom de plume de « Nono » que l'on retrouve régulièrement dans les pages du Télégramme. Mardi, il sera l'invité de l'UTL Pays de Quiberon pour une conférence sur le thème « Caricatures et dessins de presse ». Comment en êtes-vous venu à faire des dessins de presse et travaille-t-on de la même manière en presse régionale ou nationale ? J'ai commencé à dessiner dans la presse quotidienne en 1973, à Carhaix, à Ouest-France. J'ai travaillé durant 25 ans pour ce quotidien. Depuis 1997 je dessine pour Le Télégramme. Dans la presse quotidienne régionale, on peut faire des dessins qui concernent l'actualité régionale, mais aussi nationale et internationale. On peut faire un dessin sur n'importe quel sujet. Je prends ce qu'on me propose. Qu'est ce qui a changé depuis le 7 janvier 2015 ? Les gens ont découvert le 7 janvier qu'il y avait des dessinateurs de presse, qui prenaient des risques dans cette activité. Et qui prenaient de tels risques pour défendre la liberté d'expression, et le principe de la laïcité. » Pratique Conférence de l'UTL, mardi 16 février, à 17 h 30, à la Maison des associations. Entrée adhérents 2 € et non adhérents 8 €.
© Le Télégramme
Les commentaires sont fermés.