05/12/2015
AQTA, les bons choix ?
Les projets avant les objectifs de développement...
Le déroulement des étapes, SCOT, PADD et PLU est chamboulé par les lois de décentralisation.
Le bon exemple est à 25 kilomètres du territoire d'AQTA, Vannes et Vannes Agglo ! où les décisions importantes sont prises dans la durée, jusqu'en 2030, et dans l'harmonie des principes, édictés par la Loi.
Dans cet esprit, le PLU, intercommunal et non plus communal, devient à l'ordre du jour ! dans un esprit de cohérence, puisque les limites communales introduisent des coupures dans des espaces communs ! L'exemple le plus criant à Quiberon et Saint Pierre Quiberon est détenu par la zone Saint Julien, étang du Parco et Petit Rohu...où les projets des deux communes ne sont pas convergents !
AQTA vient de prendre des décisions, qui ne sont pas en harmonie avec le SCOT du Pays d'Auray (dont l'existence juridique est aujourd'hui contestable !) : Pôle multimodal de Brech, écloserie de jeunes pousses à Plouharnel, construction de HLM en zone humide de Brech, fibre optique à Auray ville...
La "démocratie" intercommunale n'est-elle pas une apparence ?
Rive gauche de la Rabine, des signatures internationales...
Télégramme du 1er décembre 2015
Bertrand Le Bagousse
L'État devrait quitter les bâtiments de la DDTM pour octobre 2016. C'est sur ce site que seront construits un hôtel quatre étoiles, des logements et des commerces. Hôtel, logements, commerces, espaces verts, le projet de requalification de la rive gauche du port est à écrire.
Mais déjà des architectes de renommée internationale manifestent leur intérêt pour ce projet. C'est l'ultime phase de l'aménagement du port et la municipalité ne veut pas « se louper » sur la requalification de la rive gauche ! « Je n'ai pas le droit de me tromper, commente David Robo, maire de Vannes. On va laisser ce projet sur un des endroits préférés des Vannetais pendant des siècles ».
Pour l'instant, cette rive gauche est occupée par les bâtiments de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) mais l'État doit les quitter en octobre 2016 pour intégrer le nouveau quartier Troadec.
Le foncier, acheté par la Ville 5 M€, court du bâtiment qui jouxte la capitainerie jusqu'au belvédère (où était situé il y a quelques années le siège du Vannes olympique club). Entre les deux, près de 400 mètres de quais et rives, qui doivent accueillir la future rive gauche : une page d'urbanisme vierge à écrire et qui commence à intéresser des architectes de renommée.
« Le golfe et Vannes ont une notoriété et une image qui progressent et des signatures internationales commencent à s'y intéresser. De grands architectes internationalement connus ont commencé à se renseigner. De grands groupes aussi ».
Début des travaux en 2018
Il faudra un peu de patience. La première étape sera concomitante à l'adoption du Plan local d'urbanisme (Plu) de Vannes en septembre octobre 2016 : « On lancera en même temps un appel à projet et on devrait pouvoir retenir un programme en 2017. Après la démolition des actuels bâtiments fin 2017, les travaux de construction pourraient démarrer fin 2018, début 2019 », dit le maire.
Un hôtel quatre étoiles avec des soins
Un cahier des charges sera établi. La ville de Vannes souhaite établir sur cette rive gauche : de l'hôtellerie, des logements et des commerces. Pour l'hôtellerie, David Robo évoque un établissement quatre étoiles d'une cinquantaine de chambres avec des soins : « Dans l'esprit de ce que fait Yves Rocher, avec des produits naturels. Il ne s'agit pas de faire du luxe pour du luxe. Il faut un quatre étoiles + qui ait une image qui colle à la ville et qui lui apporte un nouveau service ». David Robo n'imagine donc pas un palace type cinq étoiles : « Je ne pense pas que de grandes chaînes internationales puissent être intéressées ».
Pour les logements, le maire imagine du privé mais aussi des appartements abordables.
Pour les commerces, David Robo verrait bien des galeries de peintures, salon de thé, antiquités de marine... Transparence sur le bassin Le maire ne veut à aucun prix bétonner la rive gauche. Il préconise plutôt de la pierre (mais pas forcement de bois) et de la transparence avec des immeubles pas très hauts, des percées sur le bassin et des espaces verts.
L'idée est que la rive gauche se marie avec la rive droite !
À l'extrémité, le belvédère qui offre la plus belle vue sur l'avant-port sera conservé. La base nautique restera aussi sur le bassin mais dans un autre local : « C'est tellement agréable de voir évoluer des avirons sur le bassin », confie David Robo.
Présentations publiques
Une large concertation accompagnera ce projet rive gauche dans l'esprit de celle qui avait accompagné le projet de la rive droite. « Il y aura des présentations publiques du projet et il appartiendra au conseil municipal de se prononcer ».
En complément
Gambetta :
plus de place pour les piétons Une fois le passage inférieur de Kerino ouvert, la circulation place Gambetta devrait connaître une sensible diminution. La municipalité souhaite que le piéton y redevienne prioritaire. Un scénario qui passe par la réduction du nombre de voies à deux, une dans chaque sens. Cela permettra d'agrandir le trottoir côté bassin et d'agrandir les terrasses, côté cafés-restaurants. Autre conséquence de ce réaménagement, le petit parking situé à côté du restaurant l'Atlantique, et transformé depuis le printemps dernier en jardin éphémère, ne redeviendra pas parking. Le bas de la rue Carnot sera barré et une percée sera effectuée sur le côté du restaurant l'Atlantique pour rejoindre la rue Thiers, juste en face de la chapelle de Saint-François-Xavier. « Des stationnements minutes seront conservés sur le côté pour les professions médicales », explique le maire David Robo. Ce réaménagement permettrait une continuité de la promenade tout le long de la place Gambetta, sans interruption. Le maire souhaite également conserver les jardins éphémères situés sur la placette du restaurant l'Atlantique et sur le terre-plein central. Ce qui éviterait d'y voir stationner motos et cyclomoteurs à toute heure de la journée.
Des tarifs attractifs pour les bateaux patrimoniaux
Enfin, le maire souhaite voir davantage de bateaux patrimoniaux dans le bassin. « On va changer les tarifs pour accueillir encore plus de bateaux patrimoniaux, dit David Robo. Cela donne un cachet au port et cela le fait vivre grâce aux visites et sorties en mer qui pourraient être organisées ». © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/rive-gauche-des-signatures-internationales-01-12-2015-10871001.php
Vannes Agglo, les enjeux pour 2030
Télégramme du 1er décembre 2015
Gabriel Simon
Aux côtés de Pierre Le Bodo et de Jean-Christophe Auger, Éric Hallereau, responsable du pôle aménagement à Vannes Agglo, et Nicolas Briant, en charge du Scot.
Vannes Agglo prépare son Schéma de cohérence territoriale qui s'appliquera aux 24 communes et aux intercommunalités qui la rejoindront à partir de 2017. Un gros chantier dont la fin est prévue pour décembre 2016. Toutes les communes auront alors leur cadre en matière d'aménagement.
C'est le troisième étage de la fusée et c'est un gros-porteur qui sera nécessaire pour faire décoller le Scot (Schéma de cohérence territoriale) de Vannes Agglo.
L'ouvrage est sur le métier depuis 2013. La communauté d'agglomération du pays de Vannes et ses 24 communes membres avaient un Scot depuis 2006.
Ce document d'urbanisme venant à échéance l'an prochain, il devenait nécessaire d'en faire une révision générale et de l'adapter à la dernière législation du Grenelle de l'environnement. Son entrée en vigueur, pour la fin 2016, coïncidera de surcroît avec le nouveau Plan local de l'habitat et le nouveau Schéma directeur des transports. « Tout sera cohérent », souligne Pierre Le Bodo, président de Vannes Agglo.
La refonte de ce Scot a démarré par le diagnostic des enjeux de territoire et la pose des grands axes de développement pour 2030. Il s'est poursuivi par le débat autour du plan d'aménagement et de développement durable (PADD) et entre maintenant dans la réalisation du document d'orientation et d'objectifs (DOO).
Cette troisième phase va s'accompagner d'une troisième exposition explicative (dans les mairies, au siège de Vannes Agglo du 2 au 31 décembre) et d'une réunion publique (*)
Le citoyen concerné
L'élaboration de ce Scot a donné lieu à de multiples réunions de travail auxquelles plus de 320 personnes ont collaboré : élus, services du Département, de l'État, associations, chambres consulaires, entreprises. « C'est une participation soutenue et qui est à noter », indique Jean-Christophe Auger, vice-président à l'urbanisme. Les intercommunalités environnantes (Loc'h, Questembert, Muzillac, Sarzeau) y ont également pris leur part.
Plus difficile, en revanche, d'attirer le grand public, sur un sujet qui semble aussi théorique, alors que les Plans locaux d'urbanisme (Plu) des 24 communes de l'Agglo devront être en harmonie avec ce Scot.
Mais aussi ceux des intercommunalités de Grand-Champ et de la presqu'île de Rhuys appelées à rejoindre Vannes Agglo le 1er janvier 2017. Vannes Agglo n'a pas voulu bloquer le processus d'élaboration de son Scot dans l'attente de ces fusions.
« Métropole verte »
Quels seront ces grands enjeux pour 2030 ?
« Mettre en oeuvre une densité de bâti et une qualité urbaine plus élevée », « fluidifier les déplacements » et « développer une mobilité alternative », « coordonner l'offre foncière et immobilière », « optimiser la couverture numérique », « valoriser le patrimoine et les spécificités paysagères », « privilégier les extensions urbaines sur les sites les moins impactants pour l'agriculture ».
Il s'agira de bâtir « une métropole verte ».
(*) Mardi 15 décembre, à 18 h, sur le campus de Tohannic, nouvelle faculté de droit, amphi A 250. © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/vannes-agglo-les-enjeux-pour-2030-01-12-2015-10870999.php
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